Ivresses du fils

Par : Daniel Arsand
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages90
  • FormatePub
  • ISBN2-234-06835-5
  • EAN9782234068353
  • Date de parution03/03/2004
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille219 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

« Dans Ivresses du fils je me suis essentiellement attardé sur la sombre et longue relation que j?ai entretenue avec le vin. C?est dire combien mon texte est autobiographique. J?ai osé aborder, scruter, affronter les scènes capitales qui ont jalonné mon enfance, mon adolescence et quelques années de ma vie d?homme. En les écrivant le passé m?est monté à la tête et j?ai lâché presque allègrement la bonde à mes souvenirs.
Je me suis mis alors à évoquer un certain vin d?oranges dont le souvenir est associé à ma grand-tante, à sa demeure pleine de miroirs et de recoins, à son jardin où se dresse toujours un magnolia qui, croyais-je enfant, finirait par toucher le ciel. A commémorer ce vin de table que je sifflais seul, le jeudi après-midi, dans la fascination que j?éprouvais pour ma grand-mère disparue avant ma naissance.
A dresser un portrait sans concessions ? du moins, je l?espère ? d?un garçon timide, sensible, narcissique, violent et cruel, et d?un adolescent marqué par les humiliations verbales et physiques au lycée. J?ai exhumé de ma si frileuse mémoire le souvenir de ces nuits de mai et de juin pendant lesquelles j?avais éclusé tous les vins de la cave paternelle tandis que ma mère se mourait à l?hôpital. De chapitre en chapitre, d?une évocation à l?autre, je me suis soudain enfoui dans la vision de vignes empourprées par un glorieux soleil d?automne. C?est de solitude, d?éblouissement et de désespoir dont je parle.
Mais aussi de mon incapacité à éprouver le sentiment amoureux, incapacité que je niais parfois, que j?oubliais souvent en vidant bouteille sur bouteille, couché sur mon lit et attendant d?être enfin sans mémoire et sans désir. »
« Dans Ivresses du fils je me suis essentiellement attardé sur la sombre et longue relation que j?ai entretenue avec le vin. C?est dire combien mon texte est autobiographique. J?ai osé aborder, scruter, affronter les scènes capitales qui ont jalonné mon enfance, mon adolescence et quelques années de ma vie d?homme. En les écrivant le passé m?est monté à la tête et j?ai lâché presque allègrement la bonde à mes souvenirs.
Je me suis mis alors à évoquer un certain vin d?oranges dont le souvenir est associé à ma grand-tante, à sa demeure pleine de miroirs et de recoins, à son jardin où se dresse toujours un magnolia qui, croyais-je enfant, finirait par toucher le ciel. A commémorer ce vin de table que je sifflais seul, le jeudi après-midi, dans la fascination que j?éprouvais pour ma grand-mère disparue avant ma naissance.
A dresser un portrait sans concessions ? du moins, je l?espère ? d?un garçon timide, sensible, narcissique, violent et cruel, et d?un adolescent marqué par les humiliations verbales et physiques au lycée. J?ai exhumé de ma si frileuse mémoire le souvenir de ces nuits de mai et de juin pendant lesquelles j?avais éclusé tous les vins de la cave paternelle tandis que ma mère se mourait à l?hôpital. De chapitre en chapitre, d?une évocation à l?autre, je me suis soudain enfoui dans la vision de vignes empourprées par un glorieux soleil d?automne. C?est de solitude, d?éblouissement et de désespoir dont je parle.
Mais aussi de mon incapacité à éprouver le sentiment amoureux, incapacité que je niais parfois, que j?oubliais souvent en vidant bouteille sur bouteille, couché sur mon lit et attendant d?être enfin sans mémoire et sans désir. »
Des amants
1/5
Daniel Arsand
E-book
6,49 €
Des chevaux noirs
Daniel Arsand
E-book
4,99 €