Ivresse du reproche

Par : Marco Koskas
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  • Nombre de pages160
  • FormatePub
  • ISBN978-2-213-66442-2
  • EAN9782213664422
  • Date de parution16/01/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille269 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFayard

Résumé

A Nabeul, sur la côte tunisienne, Hannah rêve de devenir institutrice. Mais, ruinés, ses parents la retirent de l'école alors qu'elle n'a que treize ans pour qu'elle remplace la servante qu'ils n'ont plus les moyens de payer. Tandis que ses frères poursuivent leurs études, elle fait le ménage ; pendant qu'ils prospèrent, elle sombre dans la misère, et devient la parente pauvre de la famille. La mal-aimée.
La jalouse. La rancunière. A Tunis puis à Bagnolet, et même à Bougival, cette banlieue chic où elle parvint à caser ses cinq enfants dans une seule pièce, le malheur d'Hannah dura près d'un siècle, comme s'il prenait plaisir à durer. Hannah était la mère de Marco Koskas. Plusieurs de ses précédents livres évoquent par bribes les affres de sa famille, mais sans doute l'acharnement du destin à la faire souffrir méritait-il un récit entier.
Sans doute fallait-il rappeler cette malédiction qui veut qu'en matière d'amour et d'affection, il est presque impossible de donner ce qu'on n'a pas reçu.
A Nabeul, sur la côte tunisienne, Hannah rêve de devenir institutrice. Mais, ruinés, ses parents la retirent de l'école alors qu'elle n'a que treize ans pour qu'elle remplace la servante qu'ils n'ont plus les moyens de payer. Tandis que ses frères poursuivent leurs études, elle fait le ménage ; pendant qu'ils prospèrent, elle sombre dans la misère, et devient la parente pauvre de la famille. La mal-aimée.
La jalouse. La rancunière. A Tunis puis à Bagnolet, et même à Bougival, cette banlieue chic où elle parvint à caser ses cinq enfants dans une seule pièce, le malheur d'Hannah dura près d'un siècle, comme s'il prenait plaisir à durer. Hannah était la mère de Marco Koskas. Plusieurs de ses précédents livres évoquent par bribes les affres de sa famille, mais sans doute l'acharnement du destin à la faire souffrir méritait-il un récit entier.
Sans doute fallait-il rappeler cette malédiction qui veut qu'en matière d'amour et d'affection, il est presque impossible de donner ce qu'on n'a pas reçu.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Famille je te hais
En 1929, le "moratoire des dettes" décidé par la France permet aux paysans tunisiens de ne pas rembourser les sommes qu'ils doivent aux usuriers juifs. A Nabeul, la famille Kamous, qui jusqu'alors vivait dans l'opulence, est acculée à la ruine. La maison est saisie, vendue aux enchères, les domestiques sont congédiés. Mais Julie Kamous, qui ne compte pas se priver d'une aide indispensable à la tenue de son intérieur, décide de déscolariser sa fille Hannah, à peine âgée de 13 ans et qui rêvait d'une carrière dans l'enseignement. Hannah n'a pas le choix, elle devient bonne dans sa propre famille et ce n'est que le début de la perte de ses illusions. A 18 ans, elle est mariée sans même pouvoir donner son avis à Maurice, un homme originaire de Bizerte, qui peine à trouver sa voie et qui fait même un séjour en prison. Mais que pouvait espérer de mieux cette boulotte maladroite, sourde d'une oreille et sans dot? Les grossesses se succédant, Hannah est mère de 7 enfants, parente pauvre de la famille, dédaignée par ses frères et sa soeur qui ont pu faire des études, s'établir et vivre dans l'aisance. Dans les années 60, elle quitte la Tunisie et s'installe en France. Ses conditions de vie s'améliore mais il est trop tard pour qu'elle soit pleinement satisfaite. Toute une vie de brimades, de rêves brisés ont fait d'elle une femme amère, envieuse et cruelle, méprisante avec son mari, difficile avec ses enfants. Marco KOSKAS raconte sa mère avec cynisme mais sans pouvoir cacher sa tendresse. Il raconte les traces que l'enfance laisse sur la vie d'adulte, les coups durs que l'on n'oublie jamais, les tourments que l'on lègue à ses enfants. Peut-on ainsi recevoir la cruauté en héritage? Sans doute. Mais aussi tant d'autres choses qui marquent une histoire familiale, qui s'inscrivent dans les gênes aussi profondément que des caractéristiques physiques. Chronique familiale émouvante et drôle, réflexion sur l'inconscient qui se transmet de génération en génération, sur l'hérédité du drame, Ivresse du reproche se lit d'une traite et va plus loin que son ancrage dans une famille juive tunisienne. On peut y retrouver ce qui fait l'essence même de n'importe quelle famille : le difficile accord entre des personnalités différentes mais nées du même sang, le mal aimé, le parvenu, le pingre, le jaloux, le raté, l'ambitieux et la façon dont chacun s'arrange pour s'en sortir, en ruminant ses rancoeurs, en fuyant ou en refusant le chemin tout tracé. Beaucoup d'humanité et une belle écriture.
En 1929, le "moratoire des dettes" décidé par la France permet aux paysans tunisiens de ne pas rembourser les sommes qu'ils doivent aux usuriers juifs. A Nabeul, la famille Kamous, qui jusqu'alors vivait dans l'opulence, est acculée à la ruine. La maison est saisie, vendue aux enchères, les domestiques sont congédiés. Mais Julie Kamous, qui ne compte pas se priver d'une aide indispensable à la tenue de son intérieur, décide de déscolariser sa fille Hannah, à peine âgée de 13 ans et qui rêvait d'une carrière dans l'enseignement. Hannah n'a pas le choix, elle devient bonne dans sa propre famille et ce n'est que le début de la perte de ses illusions. A 18 ans, elle est mariée sans même pouvoir donner son avis à Maurice, un homme originaire de Bizerte, qui peine à trouver sa voie et qui fait même un séjour en prison. Mais que pouvait espérer de mieux cette boulotte maladroite, sourde d'une oreille et sans dot? Les grossesses se succédant, Hannah est mère de 7 enfants, parente pauvre de la famille, dédaignée par ses frères et sa soeur qui ont pu faire des études, s'établir et vivre dans l'aisance. Dans les années 60, elle quitte la Tunisie et s'installe en France. Ses conditions de vie s'améliore mais il est trop tard pour qu'elle soit pleinement satisfaite. Toute une vie de brimades, de rêves brisés ont fait d'elle une femme amère, envieuse et cruelle, méprisante avec son mari, difficile avec ses enfants. Marco KOSKAS raconte sa mère avec cynisme mais sans pouvoir cacher sa tendresse. Il raconte les traces que l'enfance laisse sur la vie d'adulte, les coups durs que l'on n'oublie jamais, les tourments que l'on lègue à ses enfants. Peut-on ainsi recevoir la cruauté en héritage? Sans doute. Mais aussi tant d'autres choses qui marquent une histoire familiale, qui s'inscrivent dans les gênes aussi profondément que des caractéristiques physiques. Chronique familiale émouvante et drôle, réflexion sur l'inconscient qui se transmet de génération en génération, sur l'hérédité du drame, Ivresse du reproche se lit d'une traite et va plus loin que son ancrage dans une famille juive tunisienne. On peut y retrouver ce qui fait l'essence même de n'importe quelle famille : le difficile accord entre des personnalités différentes mais nées du même sang, le mal aimé, le parvenu, le pingre, le jaloux, le raté, l'ambitieux et la façon dont chacun s'arrange pour s'en sortir, en ruminant ses rancoeurs, en fuyant ou en refusant le chemin tout tracé. Beaucoup d'humanité et une belle écriture.
Mon coeur de père
Marco Koskas
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