Juan Maldonne
E-book
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Irréversibles
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- Nombre de pages120
- FormatPDF
- ISBN2-02-125086-5
- EAN9782021250862
- Date de parution01/01/1976
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille9 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurSeuil (réédition numérique FeniX...
Résumé
Ce recueil de poèmes, dont quelques-uns datent de l'adolescence, peut être lu comme un itinéraire.
Il pourrait également illustrer, à sa manière, le mot - assez inattendu - d'un philosophe contemporain, Herbert Marcuse : "La mélodie, unité de réminiscence fondamentale". Souvenirs d'une condition originelle, de terres promises, d'un ailleurs, ce sont ces paradis naufragés qu'évoque le titre : « Irréversibles ».
Il m'a toujours semblé qu'une certaine musique intérieure était l'écho des Atlantides disparues, qu'elle en était la résurgence. Aussi, ne me suis-je privé d'aucun des harmoniques d'un son fondamental, la poésie, et n'ai-je refusé aucune voix, qu'elle fut traditionnelle ou non, ingénue ou secrètement réflexive. J'ai tenu, dans ce choix, à en faire entendre le plus grand nombre, m'attachant surtout à la diversité de nos saisons : fièvres et promesses des commencements, défis à l'Esprit ou communion avec l'univers, doutes de l'âge mûr, amour et solitude, intermittences du cour. Ce qu'on appelle aujourd'hui l'espace poétique, désigne souvent quelque dernier réduit irréductible.
L'usure du Verbe nous condamne-t-elle à l'hermétisme ou au silence ? Est-il naïf de croire encore aux suggestions du chant profond et des images, aux ressources du saint langage, retenant dans son essence une part des correspondances entre un visible - qui nous reste cher - et l'invisible, qui ne doit pas nous l'être moins ? Chaque poète répond comme il peut à ces questions. Michel Dard
Il m'a toujours semblé qu'une certaine musique intérieure était l'écho des Atlantides disparues, qu'elle en était la résurgence. Aussi, ne me suis-je privé d'aucun des harmoniques d'un son fondamental, la poésie, et n'ai-je refusé aucune voix, qu'elle fut traditionnelle ou non, ingénue ou secrètement réflexive. J'ai tenu, dans ce choix, à en faire entendre le plus grand nombre, m'attachant surtout à la diversité de nos saisons : fièvres et promesses des commencements, défis à l'Esprit ou communion avec l'univers, doutes de l'âge mûr, amour et solitude, intermittences du cour. Ce qu'on appelle aujourd'hui l'espace poétique, désigne souvent quelque dernier réduit irréductible.
L'usure du Verbe nous condamne-t-elle à l'hermétisme ou au silence ? Est-il naïf de croire encore aux suggestions du chant profond et des images, aux ressources du saint langage, retenant dans son essence une part des correspondances entre un visible - qui nous reste cher - et l'invisible, qui ne doit pas nous l'être moins ? Chaque poète répond comme il peut à ces questions. Michel Dard
Ce recueil de poèmes, dont quelques-uns datent de l'adolescence, peut être lu comme un itinéraire.
Il pourrait également illustrer, à sa manière, le mot - assez inattendu - d'un philosophe contemporain, Herbert Marcuse : "La mélodie, unité de réminiscence fondamentale". Souvenirs d'une condition originelle, de terres promises, d'un ailleurs, ce sont ces paradis naufragés qu'évoque le titre : « Irréversibles ».
Il m'a toujours semblé qu'une certaine musique intérieure était l'écho des Atlantides disparues, qu'elle en était la résurgence. Aussi, ne me suis-je privé d'aucun des harmoniques d'un son fondamental, la poésie, et n'ai-je refusé aucune voix, qu'elle fut traditionnelle ou non, ingénue ou secrètement réflexive. J'ai tenu, dans ce choix, à en faire entendre le plus grand nombre, m'attachant surtout à la diversité de nos saisons : fièvres et promesses des commencements, défis à l'Esprit ou communion avec l'univers, doutes de l'âge mûr, amour et solitude, intermittences du cour. Ce qu'on appelle aujourd'hui l'espace poétique, désigne souvent quelque dernier réduit irréductible.
L'usure du Verbe nous condamne-t-elle à l'hermétisme ou au silence ? Est-il naïf de croire encore aux suggestions du chant profond et des images, aux ressources du saint langage, retenant dans son essence une part des correspondances entre un visible - qui nous reste cher - et l'invisible, qui ne doit pas nous l'être moins ? Chaque poète répond comme il peut à ces questions. Michel Dard
Il m'a toujours semblé qu'une certaine musique intérieure était l'écho des Atlantides disparues, qu'elle en était la résurgence. Aussi, ne me suis-je privé d'aucun des harmoniques d'un son fondamental, la poésie, et n'ai-je refusé aucune voix, qu'elle fut traditionnelle ou non, ingénue ou secrètement réflexive. J'ai tenu, dans ce choix, à en faire entendre le plus grand nombre, m'attachant surtout à la diversité de nos saisons : fièvres et promesses des commencements, défis à l'Esprit ou communion avec l'univers, doutes de l'âge mûr, amour et solitude, intermittences du cour. Ce qu'on appelle aujourd'hui l'espace poétique, désigne souvent quelque dernier réduit irréductible.
L'usure du Verbe nous condamne-t-elle à l'hermétisme ou au silence ? Est-il naïf de croire encore aux suggestions du chant profond et des images, aux ressources du saint langage, retenant dans son essence une part des correspondances entre un visible - qui nous reste cher - et l'invisible, qui ne doit pas nous l'être moins ? Chaque poète répond comme il peut à ces questions. Michel Dard
