Mais en voyant ces enfants mourir, ces femmes agoniser au labeur, ces vieillards se saouler pour leurs quarante ans, j'ai compris que je ne pouvais plus me taire.\r\n\r\nLe capitalisme anonyme, de partout, signe ses infamies : il tue des millions d'humains, il fait de la planète un vivier de clients sans joie, décortiqués par des truands cupides et des élus d'affaires. Si nous ne faisons rien, si nous nous taisons tous, honteux dans nos solitudes complices, l'humanité, asservie et surendettée, ne survivra pas à ce siècle. ","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":2.99,"url":"/ebooks/insolvables-lettre-d-espoir-au-monde-que-j-ai-quitte-9782081268661_9782081268661_1.html","availability":"https://schema.org/OutOfStock"},"datePublished":"2011-05-04","isbn":"978-2-08-126866-1","publisher":{"@type":"Organization","name":"Flammarion"},"author":{"@type":"Person","name":" Flammarion","url":"/auteur/71598/+flammarion"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"5","ratingCount":"1"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Mathilde Le Guay"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"A la manière de l'Ecclésiaste, l'auteur dresse un portrait de notre temps d'une intense noirceur mais célèbre en filigrane la beauté du monde et le bonheur d'y être lorsqu'on se retire des affaires...\nIl pointe nos vanités, nos absurdités, nos crimes passés et à venir sans l'ombre d'une illusion, dans un style so(m)brement élégant ; à faire pâlir de jalousie nos \"penseurs\" et poètes\" officiels !\nEt prouve qu'il n'est point requis d'être \"bankable\" pour être un grand en littérature...\nJe désespèrerais de ne pas voir cettre \"lettre d'espoir\" trouver ses lecteurs !\n\n\n\n"}]}
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Nombre de pages64
FormatPDF
ISBN978-2-08-126866-1
EAN9782081268661
Date de parution04/05/2011
Copier CollerNon Autorisé
Protection num.Adobe DRM
Taille2 Mo
Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
ÉditeurFlammarion
Résumé
Si je ne peux signer cette lettre de mon nom, comme certains d'entre vous me le reprocheront, c'est pour une raison simple : je l'ai perdu, comme tout ce qui faisait ma vie. Exilé à un bout du monde, loin des consommations de nos existences remboursables par petites mensualités, ruiné par les banques, leur…
Si je ne peux signer cette lettre de mon nom, comme certains d'entre vous me le reprocheront, c'est pour une raison simple : je l'ai perdu, comme tout ce qui faisait ma vie. Exilé à un bout du monde, loin des consommations de nos existences remboursables par petites mensualités, ruiné par les banques, leurs organismes, les arnaqueurs de la grande distribution et le cannibalisme d'un système qui aiguise nos appétits pour mieux nous avaler, il ne me reste que ces mots, que nul ne pourra détourner.
J'avais choisi de garder le silence, de rester en douleur avec mes erreurs du passé, atterré de me retrouver là, sur les bords du Mékong, dans une misère que je ne pouvais imaginer. Mais en voyant ces enfants mourir, ces femmes agoniser au labeur, ces vieillards se saouler pour leurs quarante ans, j'ai compris que je ne pouvais plus me taire.
Le capitalisme anonyme, de partout, signe ses infamies : il tue des millions d'humains, il fait de la planète un vivier de clients sans joie, décortiqués par des truands cupides et des élus d'affaires. Si nous ne faisons rien, si nous nous taisons tous, honteux dans nos solitudes complices, l'humanité, asservie et surendettée, ne survivra pas à ce siècle.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
A la manière de l'Ecclésiaste, l'auteur dresse un portrait de notre temps d'une intense noirceur mais célèbre en filigrane la beauté du monde et le bonheur d'y être lorsqu'on se retire des affaires...
Il pointe nos vanités, nos absurdités, nos crimes passés et à venir sans l'ombre d'une illusion, dans un style so(m)brement élégant ; à faire pâlir de jalousie nos "penseurs" et poètes" officiels !
Et prouve qu'il n'est point requis d'être "bankable" pour être un grand en littérature...
Je désespèrerais de ne pas voir cettre "lettre d'espoir" trouver ses lecteurs !
A la manière de l'Ecclésiaste, l'auteur dresse un portrait de notre temps d'une intense noirceur mais célèbre en filigrane la beauté du monde et le bonheur d'y être lorsqu'on se retire des affaires...
Il pointe nos vanités, nos absurdités, nos crimes passés et à venir sans l'ombre d'une illusion, dans un style so(m)brement élégant ; à faire pâlir de jalousie nos "penseurs" et poètes" officiels !
Et prouve qu'il n'est point requis d'être "bankable" pour être un grand en littérature...
Je désespèrerais de ne pas voir cettre "lettre d'espoir" trouver ses lecteurs !
Si je ne peux signer cette lettre de mon nom, comme certains d'entre vous me le reprocheront, c'est pour une raison simple : je l'ai perdu, comme tout ce qui faisait ma vie. Exilé à un bout du monde, loin des consommations de nos existences remboursables par petites mensualités, ruiné par les banques, leur…