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- Nombre de pages64
- FormatePub
- ISBN978-2-08-126865-4
- EAN9782081268654
- Date de parution04/05/2011
- Protection num.Adobe DRM
- Taille502 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Si je ne peux signer cette lettre de mon nom, comme certains d'entre vous me le reprocheront, c'est pour une raison simple : je l'ai perdu, comme tout ce qui faisait ma vie. Exilé à un bout du monde, loin des consommations de nos existences remboursables par petites mensualités, ruiné par les banques, leurs organismes, les arnaqueurs de la grande distribution et le cannibalisme d'un système qui aiguise nos appétits pour mieux nous avaler, il ne me reste que ces mots, que nul ne pourra détourner.
J'avais choisi de garder le silence, de rester en douleur avec mes erreurs du passé, atterré de me retrouver là, sur les bords du Mékong, dans une misère que je ne pouvais imaginer.
Mais en voyant ces enfants mourir, ces femmes agoniser au labeur, ces vieillards se saouler pour leurs quarante ans, j'ai compris que je ne pouvais plus me taire. Le capitalisme anonyme, de partout, signe ses infamies : il tue des millions d'humains, il fait de la planète un vivier de clients sans joie, décortiqués par des truands cupides et des élus d'affaires. Si nous ne faisons rien, si nous nous taisons tous, honteux dans nos solitudes complices, l'humanité, asservie et surendettée, ne survivra pas à ce siècle.
Mais en voyant ces enfants mourir, ces femmes agoniser au labeur, ces vieillards se saouler pour leurs quarante ans, j'ai compris que je ne pouvais plus me taire. Le capitalisme anonyme, de partout, signe ses infamies : il tue des millions d'humains, il fait de la planète un vivier de clients sans joie, décortiqués par des truands cupides et des élus d'affaires. Si nous ne faisons rien, si nous nous taisons tous, honteux dans nos solitudes complices, l'humanité, asservie et surendettée, ne survivra pas à ce siècle.
Si je ne peux signer cette lettre de mon nom, comme certains d'entre vous me le reprocheront, c'est pour une raison simple : je l'ai perdu, comme tout ce qui faisait ma vie. Exilé à un bout du monde, loin des consommations de nos existences remboursables par petites mensualités, ruiné par les banques, leurs organismes, les arnaqueurs de la grande distribution et le cannibalisme d'un système qui aiguise nos appétits pour mieux nous avaler, il ne me reste que ces mots, que nul ne pourra détourner.
J'avais choisi de garder le silence, de rester en douleur avec mes erreurs du passé, atterré de me retrouver là, sur les bords du Mékong, dans une misère que je ne pouvais imaginer.
Mais en voyant ces enfants mourir, ces femmes agoniser au labeur, ces vieillards se saouler pour leurs quarante ans, j'ai compris que je ne pouvais plus me taire. Le capitalisme anonyme, de partout, signe ses infamies : il tue des millions d'humains, il fait de la planète un vivier de clients sans joie, décortiqués par des truands cupides et des élus d'affaires. Si nous ne faisons rien, si nous nous taisons tous, honteux dans nos solitudes complices, l'humanité, asservie et surendettée, ne survivra pas à ce siècle.
Mais en voyant ces enfants mourir, ces femmes agoniser au labeur, ces vieillards se saouler pour leurs quarante ans, j'ai compris que je ne pouvais plus me taire. Le capitalisme anonyme, de partout, signe ses infamies : il tue des millions d'humains, il fait de la planète un vivier de clients sans joie, décortiqués par des truands cupides et des élus d'affaires. Si nous ne faisons rien, si nous nous taisons tous, honteux dans nos solitudes complices, l'humanité, asservie et surendettée, ne survivra pas à ce siècle.
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