Informatiser la prise de décision ?

Par : Raymond Moch, Collectif
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  • Nombre de pages258
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-32371-5
  • EAN9782296323711
  • Date de parution01/05/2003
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Aucun ordinateur ne saurait vous dire l'instant propice pour effeuiller une marguerite... Car les seules décisions qui peuvent être confiées à la machine sont celles qui complètent les décisions déjà prises par un individu plus ou moins doté de libre-arbitre : celui qui a programmé la machine. La décision, au sens plein du terme, suppose un choix, dépendant d'autant plus de l'intuition que la décision est plus importante. C'est pourquoi la désignation du " grand patron " est essentielle, et ne peut dépendre uniquement de critères rationnels. Aucune machine ne pourra jamais sélectionner un grand patron, puisqu'elle est par définition indifférente à cet irrationnel qui - seul - ouvre la porte aux " grandes décisions ". Par contre, il est clair que la machine, par sa puissance d'analyse et par les extrapolations qu'elle autorise, conduit, mais dans le seul domaine du rationnel, à une différenciation des solutions en fonction de leurs conséquences prévisibles. L'ordinateur est donc un puissant outil d'aide à la prise des grandes décisions.
Mais il serait dangereux de s'en remettre à lui seul pour prendre ces grandes décisions. De nombreux exemples, empruntés aux secteurs les plus variés de l'activité humaine viennent illustrer ces considérations générales. On passe ainsi de l'armée à la justice, des épidémies au TGV, de la décision du préfet à celle du chirurgien, etc. Peu à peu, on voit ainsi s'écarter les décisions qui peuvent être sous-traitées à la machine de celles qui doivent demeurer l'apanage de l'être humain. L'importance du temps accordé à la réflexion est également mise en évidence.
Aucun ordinateur ne saurait vous dire l'instant propice pour effeuiller une marguerite... Car les seules décisions qui peuvent être confiées à la machine sont celles qui complètent les décisions déjà prises par un individu plus ou moins doté de libre-arbitre : celui qui a programmé la machine. La décision, au sens plein du terme, suppose un choix, dépendant d'autant plus de l'intuition que la décision est plus importante. C'est pourquoi la désignation du " grand patron " est essentielle, et ne peut dépendre uniquement de critères rationnels. Aucune machine ne pourra jamais sélectionner un grand patron, puisqu'elle est par définition indifférente à cet irrationnel qui - seul - ouvre la porte aux " grandes décisions ". Par contre, il est clair que la machine, par sa puissance d'analyse et par les extrapolations qu'elle autorise, conduit, mais dans le seul domaine du rationnel, à une différenciation des solutions en fonction de leurs conséquences prévisibles. L'ordinateur est donc un puissant outil d'aide à la prise des grandes décisions.
Mais il serait dangereux de s'en remettre à lui seul pour prendre ces grandes décisions. De nombreux exemples, empruntés aux secteurs les plus variés de l'activité humaine viennent illustrer ces considérations générales. On passe ainsi de l'armée à la justice, des épidémies au TGV, de la décision du préfet à celle du chirurgien, etc. Peu à peu, on voit ainsi s'écarter les décisions qui peuvent être sous-traitées à la machine de celles qui doivent demeurer l'apanage de l'être humain. L'importance du temps accordé à la réflexion est également mise en évidence.