Indochine, dix ans d'indépendance
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- Nombre de pages324
- FormatePub
- ISBN10-376-0281-1
- EAN9791037602817
- Date de parution01/01/1964
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille573 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurCalmann-Lévy (réédition numériqu...
Résumé
Pour l'opinion française, « l'Indochine » reste un bloc, dont le Viêt-nam est l'élément principal, mais non le seul. Et l'on s'aperçoit sur place que cette manière de voir n'est pas spécifique d'une nostalgie « colonialiste », mais que les liens tissés entre les peuples vietnamiens, laotiens et cambodgiens, par quatre-vingts ans de fédération sous la tutelle française, ne sont pas qu'une vue historique.
Ces pays sont complémentaires et destinés à coopérer. Si le Sud Viêt-nam détient depuis 1954 le triste privilège d'être l'État indochinois dont on parle le plus, on ne pouvait songer à étudier son évolution des dix dernières années sans la relier à celle des pays voisins, et d'abord à celle du Nord Viêt-nam, frère séparé. « La deuxième guerre d'Indochine », où les U. S. A, ont pris la relève du Corps expéditionnaire français contre un « Front de Libération » héritier du Viêt-minh d'hier, et à laquelle le coup d'État de novembre 1963 n'a pas apporté de solution, développe dans les pays voisins ses conséquences néfastes.
Sur la décennie indochinoise qui s'achève, l'heure n'est pas venue de faire ouvre d'historien, alors qu'à Saigon les cendres du régime défunt ne sont pas encore dispersées au vent du Pacifique, alors que les successeurs sinquiètent de l'avenir. Mais au moment où la France examine les possibilités de sa « rentrée » en Asie, il importait d'offrir au lecteur sensibilisé aux problèmes de la décolonisation, et qui s'interroge sur le destin de l'Indochine depuis l'indépendance, le récit, volontairement élagué, des péripéties qui ont marqué, depuis 1954, l'évoluiton des territoires entre la Porte de Chine et la pointe de Camau.
C'est ce qu'a fait Georges Chaffard, mobilisé en Indochine de 1949 à 1951, envoyé spécial du Monde en 1956, 1957 et 1963. Spécialiste des affaires asiatiques, l'auteur de cette « Question d'Actualité » a interviewé Ngo Dinh Diem, Ho-Chi-minh, Norodom Sihanouk et Souvanna Phouma.
Ces pays sont complémentaires et destinés à coopérer. Si le Sud Viêt-nam détient depuis 1954 le triste privilège d'être l'État indochinois dont on parle le plus, on ne pouvait songer à étudier son évolution des dix dernières années sans la relier à celle des pays voisins, et d'abord à celle du Nord Viêt-nam, frère séparé. « La deuxième guerre d'Indochine », où les U. S. A, ont pris la relève du Corps expéditionnaire français contre un « Front de Libération » héritier du Viêt-minh d'hier, et à laquelle le coup d'État de novembre 1963 n'a pas apporté de solution, développe dans les pays voisins ses conséquences néfastes.
Sur la décennie indochinoise qui s'achève, l'heure n'est pas venue de faire ouvre d'historien, alors qu'à Saigon les cendres du régime défunt ne sont pas encore dispersées au vent du Pacifique, alors que les successeurs sinquiètent de l'avenir. Mais au moment où la France examine les possibilités de sa « rentrée » en Asie, il importait d'offrir au lecteur sensibilisé aux problèmes de la décolonisation, et qui s'interroge sur le destin de l'Indochine depuis l'indépendance, le récit, volontairement élagué, des péripéties qui ont marqué, depuis 1954, l'évoluiton des territoires entre la Porte de Chine et la pointe de Camau.
C'est ce qu'a fait Georges Chaffard, mobilisé en Indochine de 1949 à 1951, envoyé spécial du Monde en 1956, 1957 et 1963. Spécialiste des affaires asiatiques, l'auteur de cette « Question d'Actualité » a interviewé Ngo Dinh Diem, Ho-Chi-minh, Norodom Sihanouk et Souvanna Phouma.
Pour l'opinion française, « l'Indochine » reste un bloc, dont le Viêt-nam est l'élément principal, mais non le seul. Et l'on s'aperçoit sur place que cette manière de voir n'est pas spécifique d'une nostalgie « colonialiste », mais que les liens tissés entre les peuples vietnamiens, laotiens et cambodgiens, par quatre-vingts ans de fédération sous la tutelle française, ne sont pas qu'une vue historique.
Ces pays sont complémentaires et destinés à coopérer. Si le Sud Viêt-nam détient depuis 1954 le triste privilège d'être l'État indochinois dont on parle le plus, on ne pouvait songer à étudier son évolution des dix dernières années sans la relier à celle des pays voisins, et d'abord à celle du Nord Viêt-nam, frère séparé. « La deuxième guerre d'Indochine », où les U. S. A, ont pris la relève du Corps expéditionnaire français contre un « Front de Libération » héritier du Viêt-minh d'hier, et à laquelle le coup d'État de novembre 1963 n'a pas apporté de solution, développe dans les pays voisins ses conséquences néfastes.
Sur la décennie indochinoise qui s'achève, l'heure n'est pas venue de faire ouvre d'historien, alors qu'à Saigon les cendres du régime défunt ne sont pas encore dispersées au vent du Pacifique, alors que les successeurs sinquiètent de l'avenir. Mais au moment où la France examine les possibilités de sa « rentrée » en Asie, il importait d'offrir au lecteur sensibilisé aux problèmes de la décolonisation, et qui s'interroge sur le destin de l'Indochine depuis l'indépendance, le récit, volontairement élagué, des péripéties qui ont marqué, depuis 1954, l'évoluiton des territoires entre la Porte de Chine et la pointe de Camau.
C'est ce qu'a fait Georges Chaffard, mobilisé en Indochine de 1949 à 1951, envoyé spécial du Monde en 1956, 1957 et 1963. Spécialiste des affaires asiatiques, l'auteur de cette « Question d'Actualité » a interviewé Ngo Dinh Diem, Ho-Chi-minh, Norodom Sihanouk et Souvanna Phouma.
Ces pays sont complémentaires et destinés à coopérer. Si le Sud Viêt-nam détient depuis 1954 le triste privilège d'être l'État indochinois dont on parle le plus, on ne pouvait songer à étudier son évolution des dix dernières années sans la relier à celle des pays voisins, et d'abord à celle du Nord Viêt-nam, frère séparé. « La deuxième guerre d'Indochine », où les U. S. A, ont pris la relève du Corps expéditionnaire français contre un « Front de Libération » héritier du Viêt-minh d'hier, et à laquelle le coup d'État de novembre 1963 n'a pas apporté de solution, développe dans les pays voisins ses conséquences néfastes.
Sur la décennie indochinoise qui s'achève, l'heure n'est pas venue de faire ouvre d'historien, alors qu'à Saigon les cendres du régime défunt ne sont pas encore dispersées au vent du Pacifique, alors que les successeurs sinquiètent de l'avenir. Mais au moment où la France examine les possibilités de sa « rentrée » en Asie, il importait d'offrir au lecteur sensibilisé aux problèmes de la décolonisation, et qui s'interroge sur le destin de l'Indochine depuis l'indépendance, le récit, volontairement élagué, des péripéties qui ont marqué, depuis 1954, l'évoluiton des territoires entre la Porte de Chine et la pointe de Camau.
C'est ce qu'a fait Georges Chaffard, mobilisé en Indochine de 1949 à 1951, envoyé spécial du Monde en 1956, 1957 et 1963. Spécialiste des affaires asiatiques, l'auteur de cette « Question d'Actualité » a interviewé Ngo Dinh Diem, Ho-Chi-minh, Norodom Sihanouk et Souvanna Phouma.