Impérialisme et démocratie à Athènes. Inscriptions de l'époque classique

Par : Patrice Brun

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  • Nombre de pages352
  • FormatePub
  • ISBN2-200-24251-4
  • EAN9782200242510
  • Date de parution29/07/2005
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurArmand Colin

Résumé

Aux Ve et IVe siècles, Athènes connut une période extraordinaire de son histoire, marquée par deux phénomènes complémentaires et indissociablement liés l'un à l'autre, l'impérialisme et la démocratie. Née sur le champ de bataille de Marathon, la volonté de domination des Athéniens sur l'ensemble du monde grec se manifesta sans aucun scrupule et ne cessa de hanter les esprits, même dans les moments de doute.
En parallèle, la cité se dota d'institutions de plus en plus démocratiques, marquées par un sévère contrôle des prérogatives des magistrats et une stricte limitation des ambitions de l'aristocratie. Jusqu'à ce que la poussée macédonienne, sous les coups de boutoir de Philippe, d'Alexandre et de leurs successeurs, bride pour jamais les ambitions internationales d'Athènes et abolisse la démocratie ancestrale.
Pendant que la cité affirmait sa suprématie militaire un peu partout en Grèce, les Athéniens mirent en scène leur propre histoire en faisant graver des stèles de marbre rappelant les traités passés avec les alliés-sujets, en publiant les lois et décrets votés par le peuple, en multipliant les dédicaces, tant publiques que privées, aux dieux. L'agora, l'acropole, les sanctuaires se couvrirent peu à peu d'inscriptions, irremplaçables documents pour comprendre une histoire en train de se faire.
Ce sont ces textes, reflétant l'image d'une cité sûre d'elle-même et dominatrice, qui sont ici traduits et commentés. Patrice Brun est professeur d'Histoire ancienne à l'Université Michel-Montaigne de Bordeaux. Il a notamment publié Les archipels égéens dans l'Antiquité grecque (Paris 1996), de L'orateur Démade (Bordeaux 2000) et, chez Armand Colin, Le monde grec à l'époque classique (2003).
Aux Ve et IVe siècles, Athènes connut une période extraordinaire de son histoire, marquée par deux phénomènes complémentaires et indissociablement liés l'un à l'autre, l'impérialisme et la démocratie. Née sur le champ de bataille de Marathon, la volonté de domination des Athéniens sur l'ensemble du monde grec se manifesta sans aucun scrupule et ne cessa de hanter les esprits, même dans les moments de doute.
En parallèle, la cité se dota d'institutions de plus en plus démocratiques, marquées par un sévère contrôle des prérogatives des magistrats et une stricte limitation des ambitions de l'aristocratie. Jusqu'à ce que la poussée macédonienne, sous les coups de boutoir de Philippe, d'Alexandre et de leurs successeurs, bride pour jamais les ambitions internationales d'Athènes et abolisse la démocratie ancestrale.
Pendant que la cité affirmait sa suprématie militaire un peu partout en Grèce, les Athéniens mirent en scène leur propre histoire en faisant graver des stèles de marbre rappelant les traités passés avec les alliés-sujets, en publiant les lois et décrets votés par le peuple, en multipliant les dédicaces, tant publiques que privées, aux dieux. L'agora, l'acropole, les sanctuaires se couvrirent peu à peu d'inscriptions, irremplaçables documents pour comprendre une histoire en train de se faire.
Ce sont ces textes, reflétant l'image d'une cité sûre d'elle-même et dominatrice, qui sont ici traduits et commentés. Patrice Brun est professeur d'Histoire ancienne à l'Université Michel-Montaigne de Bordeaux. Il a notamment publié Les archipels égéens dans l'Antiquité grecque (Paris 1996), de L'orateur Démade (Bordeaux 2000) et, chez Armand Colin, Le monde grec à l'époque classique (2003).