Imitations, copies et faux dans les domaines pharaonique et de l’Orient ancien. Actes du colloque Collège de France-Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 14-15 janvier 2016,

Par : Nicolas Grimal, Olivier Perdu, Hanane Gaber
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  • Nombre de pages320
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-918157-26-7
  • EAN9782918157267
  • Date de parution20/06/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, Accès streaming, ePub avec Watermark et Mobipocket avec Watermark
  • Éditeuréditions Soleb

Résumé

Imitations, copies et faux dans les domaines pharaonique et de l'Orient ancien - actes du colloque Collège de France-Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 14-15 janvier 2016, édités par Hanane Gaber, Nicolas Grimal et Olivier Perdu. De la simple allusion à la reproduction mercantile, en passant par l'imita­tion, la citation, l'évocation, la transposition, tous les modes de référence possibles, la distinction du faux de la copie, de l'ouvre ­originale de celle qu'elle inspire est parfois si ténue qu'il semble difficile de la cerner. Il nous a paru utile de poursuivre la réflexion sur le faux, l'imitation et les copies, dont plusieurs enquêtes ont, jusque récemment encore, exploré les pistes dans le domaine égyptologique.
Qu'il s'agisse de littérature ou d'art, les Égyptiens eux-mêmes ont très tôt utilisé la référence à la tradition comme indicateur de légitimité politique. Après la « révolution » amarnienne, ou dans les périodes troublées, la reproduction des modèles classiques fleurit, tout comme fleuriront plus tard, à l'époque hellénistique et romaine, les copies praxitéliennes. Les ouvres qui procèdent de cette volonté archaïsante témoignent d'un sursaut pour tenter de retrouver la grandeur perdue de l'Égypte. L'Égypte n'a pas le monopole de cette utilisation de l'art.
Les souve­rains mésopotamiens n'étaient pas en reste, entre imitation d'un document plus ancien ou narration d'un événement fictif. La question se pose aussi pour le domaine phénicien ou pour la civilisation d'Ougarit, oscillant parfois entre copie, imitation et falsification. Nous touchons là à la limite entre manipulation idéologique et falsification. Le faux en écriture, lui, est destiné à tromper.
Le faux délibéré serait finalement, la seule ouvre qui se laisse facilement appréhender : destiné à tromper, il transforme la vérité. Encore faudrait-il distinguer l'intention de la tromperie. » Pour la version ePub, nous recommandons un iPad sous système iOS 10.3.3 minimum ou un ordinateur récent disposant d'un écran de 15 pouces ou plus. Pour les autres types de lecteurs, nous préconnisons la version Acrobat.
Nous ne recommandons pas la version Mobipocket - ePub : ISBN 978-2-918157-27-4 - PDF interactif : 978-2-918157-26-7.
Imitations, copies et faux dans les domaines pharaonique et de l'Orient ancien - actes du colloque Collège de France-Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 14-15 janvier 2016, édités par Hanane Gaber, Nicolas Grimal et Olivier Perdu. De la simple allusion à la reproduction mercantile, en passant par l'imita­tion, la citation, l'évocation, la transposition, tous les modes de référence possibles, la distinction du faux de la copie, de l'ouvre ­originale de celle qu'elle inspire est parfois si ténue qu'il semble difficile de la cerner. Il nous a paru utile de poursuivre la réflexion sur le faux, l'imitation et les copies, dont plusieurs enquêtes ont, jusque récemment encore, exploré les pistes dans le domaine égyptologique.
Qu'il s'agisse de littérature ou d'art, les Égyptiens eux-mêmes ont très tôt utilisé la référence à la tradition comme indicateur de légitimité politique. Après la « révolution » amarnienne, ou dans les périodes troublées, la reproduction des modèles classiques fleurit, tout comme fleuriront plus tard, à l'époque hellénistique et romaine, les copies praxitéliennes. Les ouvres qui procèdent de cette volonté archaïsante témoignent d'un sursaut pour tenter de retrouver la grandeur perdue de l'Égypte. L'Égypte n'a pas le monopole de cette utilisation de l'art.
Les souve­rains mésopotamiens n'étaient pas en reste, entre imitation d'un document plus ancien ou narration d'un événement fictif. La question se pose aussi pour le domaine phénicien ou pour la civilisation d'Ougarit, oscillant parfois entre copie, imitation et falsification. Nous touchons là à la limite entre manipulation idéologique et falsification. Le faux en écriture, lui, est destiné à tromper.
Le faux délibéré serait finalement, la seule ouvre qui se laisse facilement appréhender : destiné à tromper, il transforme la vérité. Encore faudrait-il distinguer l'intention de la tromperie. » Pour la version ePub, nous recommandons un iPad sous système iOS 10.3.3 minimum ou un ordinateur récent disposant d'un écran de 15 pouces ou plus. Pour les autres types de lecteurs, nous préconnisons la version Acrobat.
Nous ne recommandons pas la version Mobipocket - ePub : ISBN 978-2-918157-27-4 - PDF interactif : 978-2-918157-26-7.
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