Il y a malêtre. Essai sur le temps et la constitution du soi contemporain

Par : Denis Viennet

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  • Nombre de pages240
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-21913-7
  • EAN9782296219137
  • Date de parution01/03/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Stress, surmenage, asthénie, tension nerveuse... Ces mots, qui se multiplient désormais dans les discours et les écrits, sont les signes d'un problème majeur de notre civilisation, que la psychiatrie, la psychopathologie, la sociologie, pointent de manière alarmante : l'homme contemporain est le sujet d'un malêtre qui se généralise sous les noms de fatigue d'être soi et de dépression. Au centre de cette souffrance apparaît la question du rapport du temps à soi.
Assailli par les impératifs entrepreneuriaux d'optimisation de la performance, sur lesquels repose l'essor de la technoscience et de son industrie, le soi est empressé à gagner du temps. Que veulent donc dire ces pathologies du temps, qui s'accroissent dans le développement des sociétés postmodernes ? Qu'en est-il, dans l'ordre d'un tel monde, de tous ceux qui "perdent leur temps" : artistes, penseurs, chercheurs..., et, quels que soient nos domaines d'activité, chacun de nous ? Face à ce malêtre la question d'une thérapeutique : un travail de soi sur soi, selon son tempo, dont le modèle existential-ontologique est le souci de soi.
Ce travail que la psychanalyse a pu nommer perlaboration implique une temporalité irréductible à la diachronie de l'accélération, qui rappelle que le soi est constitutivement ouvert à une altérité improgrammable, laquelle ne saurait se résoudre à l'équation d'un gain. Confronté à sa propre indétermination, le soi est le lieu d'une certaine dépressivité, qui est en même temps, à la condition - éthique - d'un accueil inconditionnel de l'autre étranger au-dedans, la capacité par laquelle le soi se constitue, et se déploie une recherche, selon son imprévisibilité, sa liberté et son temps perdu.
Stress, surmenage, asthénie, tension nerveuse... Ces mots, qui se multiplient désormais dans les discours et les écrits, sont les signes d'un problème majeur de notre civilisation, que la psychiatrie, la psychopathologie, la sociologie, pointent de manière alarmante : l'homme contemporain est le sujet d'un malêtre qui se généralise sous les noms de fatigue d'être soi et de dépression. Au centre de cette souffrance apparaît la question du rapport du temps à soi.
Assailli par les impératifs entrepreneuriaux d'optimisation de la performance, sur lesquels repose l'essor de la technoscience et de son industrie, le soi est empressé à gagner du temps. Que veulent donc dire ces pathologies du temps, qui s'accroissent dans le développement des sociétés postmodernes ? Qu'en est-il, dans l'ordre d'un tel monde, de tous ceux qui "perdent leur temps" : artistes, penseurs, chercheurs..., et, quels que soient nos domaines d'activité, chacun de nous ? Face à ce malêtre la question d'une thérapeutique : un travail de soi sur soi, selon son tempo, dont le modèle existential-ontologique est le souci de soi.
Ce travail que la psychanalyse a pu nommer perlaboration implique une temporalité irréductible à la diachronie de l'accélération, qui rappelle que le soi est constitutivement ouvert à une altérité improgrammable, laquelle ne saurait se résoudre à l'équation d'un gain. Confronté à sa propre indétermination, le soi est le lieu d'une certaine dépressivité, qui est en même temps, à la condition - éthique - d'un accueil inconditionnel de l'autre étranger au-dedans, la capacité par laquelle le soi se constitue, et se déploie une recherche, selon son imprévisibilité, sa liberté et son temps perdu.
Nietzsche
Gaëlle Jeanmart, Vincent Cordonnier, Louis Ucciani, Denis Viennet
10,00 €