Il n'y a pas de malheur français
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- Nombre de pages216
- FormatePub
- ISBN978-2-246-72279-3
- EAN9782246722793
- Date de parution07/02/2007
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille589 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurGrasset
Résumé
Presse, sondages et commentateurs content à l'envi la perte de confiance des Français envers tout : leurs dirigeants, la politique, l'avenir? et nourrissent ainsi le pessimisme dont ils glosent. C'est une erreur d'appréciation radicale.
D un côté, la France est soumise au même choc que toutes les autres démocraties, qui est la crise de maturité du couple de la démocratie et de la modernité. Seul Tocqueville l'avait entrevu : il vient un point où elles peuvent s'opposer et se nuire.
Nous y sommes. La modernité économique et sociale venue avec la démocratie parait avoir vidé celle-ci de son énergie.. C'est la grande leçon politique de ce début de millénaire : la démocratie n'est pas, à elle seule, une garantie de bonheur et de stabilité. Elle ne suffit pas à fournir son propre sens et son propre équilibre. Elle ne s'use pas comme organisation politique mais elle s'affadit comme société.
D un autre côté, la France est un pays unique. Depuis quatre cents ans, depuis Richelieu et l'avènement des Modernes, sa culture du pouvoir ne fait pas de place à la confiance. C'est tout simplement une catégorie politique qui n'existe pas. Ce qui existe est un pouvoir qui trouve sa légitimité dans son efficacité. Pour tout et tous, l'Etat était l'administrateur du quotidien et le garant de l'avenir : c'est cela qui se termine sous nos yeux. Dans ces conditions, les douleurs de la France ne sont pas celles de l'agonie mais de l'accouchement.
Elle est en train de quitter une pensée politique vieille de quatre siècles, qui a résisté à tous les changements, et d'inventer autre chose. Et elle est dans une position unique pour y parvenir car elle seule a exploré les limites mais aussi la valeur de l'Etat comme source du pouvoir légitime. Ce n'est le cas d'aucune autre démocratie moderne. La réconciliation de l'autorité et de la confiance est le coeur de cette modernité politique.
Parce que le pouvoir seul n'est plus assez puissant pour nous rassurer et que, désormais, il échoue à nous endormir. Et les Français sont bien plus avancés sur ce chemin que leurs souffrances ne le laissent croire. Le désir de changement existe et le désir de confiance aussi, y compris envers la politique et les dirigeants. Ils sont durement critiqués mais leur rôle n'est pas nié. Au contraire.
Le déclin de la politique en France est celui de sa force, pas de son besoin. Et si les Français paraissent attendre un miracle, ce n'est pas pour autant une chimère. Car ce miracle existe et il a un nom : c'est l'action.
Nous y sommes. La modernité économique et sociale venue avec la démocratie parait avoir vidé celle-ci de son énergie.. C'est la grande leçon politique de ce début de millénaire : la démocratie n'est pas, à elle seule, une garantie de bonheur et de stabilité. Elle ne suffit pas à fournir son propre sens et son propre équilibre. Elle ne s'use pas comme organisation politique mais elle s'affadit comme société.
D un autre côté, la France est un pays unique. Depuis quatre cents ans, depuis Richelieu et l'avènement des Modernes, sa culture du pouvoir ne fait pas de place à la confiance. C'est tout simplement une catégorie politique qui n'existe pas. Ce qui existe est un pouvoir qui trouve sa légitimité dans son efficacité. Pour tout et tous, l'Etat était l'administrateur du quotidien et le garant de l'avenir : c'est cela qui se termine sous nos yeux. Dans ces conditions, les douleurs de la France ne sont pas celles de l'agonie mais de l'accouchement.
Elle est en train de quitter une pensée politique vieille de quatre siècles, qui a résisté à tous les changements, et d'inventer autre chose. Et elle est dans une position unique pour y parvenir car elle seule a exploré les limites mais aussi la valeur de l'Etat comme source du pouvoir légitime. Ce n'est le cas d'aucune autre démocratie moderne. La réconciliation de l'autorité et de la confiance est le coeur de cette modernité politique.
Parce que le pouvoir seul n'est plus assez puissant pour nous rassurer et que, désormais, il échoue à nous endormir. Et les Français sont bien plus avancés sur ce chemin que leurs souffrances ne le laissent croire. Le désir de changement existe et le désir de confiance aussi, y compris envers la politique et les dirigeants. Ils sont durement critiqués mais leur rôle n'est pas nié. Au contraire.
Le déclin de la politique en France est celui de sa force, pas de son besoin. Et si les Français paraissent attendre un miracle, ce n'est pas pour autant une chimère. Car ce miracle existe et il a un nom : c'est l'action.
Presse, sondages et commentateurs content à l'envi la perte de confiance des Français envers tout : leurs dirigeants, la politique, l'avenir? et nourrissent ainsi le pessimisme dont ils glosent. C'est une erreur d'appréciation radicale.
D un côté, la France est soumise au même choc que toutes les autres démocraties, qui est la crise de maturité du couple de la démocratie et de la modernité. Seul Tocqueville l'avait entrevu : il vient un point où elles peuvent s'opposer et se nuire.
Nous y sommes. La modernité économique et sociale venue avec la démocratie parait avoir vidé celle-ci de son énergie.. C'est la grande leçon politique de ce début de millénaire : la démocratie n'est pas, à elle seule, une garantie de bonheur et de stabilité. Elle ne suffit pas à fournir son propre sens et son propre équilibre. Elle ne s'use pas comme organisation politique mais elle s'affadit comme société.
D un autre côté, la France est un pays unique. Depuis quatre cents ans, depuis Richelieu et l'avènement des Modernes, sa culture du pouvoir ne fait pas de place à la confiance. C'est tout simplement une catégorie politique qui n'existe pas. Ce qui existe est un pouvoir qui trouve sa légitimité dans son efficacité. Pour tout et tous, l'Etat était l'administrateur du quotidien et le garant de l'avenir : c'est cela qui se termine sous nos yeux. Dans ces conditions, les douleurs de la France ne sont pas celles de l'agonie mais de l'accouchement.
Elle est en train de quitter une pensée politique vieille de quatre siècles, qui a résisté à tous les changements, et d'inventer autre chose. Et elle est dans une position unique pour y parvenir car elle seule a exploré les limites mais aussi la valeur de l'Etat comme source du pouvoir légitime. Ce n'est le cas d'aucune autre démocratie moderne. La réconciliation de l'autorité et de la confiance est le coeur de cette modernité politique.
Parce que le pouvoir seul n'est plus assez puissant pour nous rassurer et que, désormais, il échoue à nous endormir. Et les Français sont bien plus avancés sur ce chemin que leurs souffrances ne le laissent croire. Le désir de changement existe et le désir de confiance aussi, y compris envers la politique et les dirigeants. Ils sont durement critiqués mais leur rôle n'est pas nié. Au contraire.
Le déclin de la politique en France est celui de sa force, pas de son besoin. Et si les Français paraissent attendre un miracle, ce n'est pas pour autant une chimère. Car ce miracle existe et il a un nom : c'est l'action.
Nous y sommes. La modernité économique et sociale venue avec la démocratie parait avoir vidé celle-ci de son énergie.. C'est la grande leçon politique de ce début de millénaire : la démocratie n'est pas, à elle seule, une garantie de bonheur et de stabilité. Elle ne suffit pas à fournir son propre sens et son propre équilibre. Elle ne s'use pas comme organisation politique mais elle s'affadit comme société.
D un autre côté, la France est un pays unique. Depuis quatre cents ans, depuis Richelieu et l'avènement des Modernes, sa culture du pouvoir ne fait pas de place à la confiance. C'est tout simplement une catégorie politique qui n'existe pas. Ce qui existe est un pouvoir qui trouve sa légitimité dans son efficacité. Pour tout et tous, l'Etat était l'administrateur du quotidien et le garant de l'avenir : c'est cela qui se termine sous nos yeux. Dans ces conditions, les douleurs de la France ne sont pas celles de l'agonie mais de l'accouchement.
Elle est en train de quitter une pensée politique vieille de quatre siècles, qui a résisté à tous les changements, et d'inventer autre chose. Et elle est dans une position unique pour y parvenir car elle seule a exploré les limites mais aussi la valeur de l'Etat comme source du pouvoir légitime. Ce n'est le cas d'aucune autre démocratie moderne. La réconciliation de l'autorité et de la confiance est le coeur de cette modernité politique.
Parce que le pouvoir seul n'est plus assez puissant pour nous rassurer et que, désormais, il échoue à nous endormir. Et les Français sont bien plus avancés sur ce chemin que leurs souffrances ne le laissent croire. Le désir de changement existe et le désir de confiance aussi, y compris envers la politique et les dirigeants. Ils sont durement critiqués mais leur rôle n'est pas nié. Au contraire.
Le déclin de la politique en France est celui de sa force, pas de son besoin. Et si les Français paraissent attendre un miracle, ce n'est pas pour autant une chimère. Car ce miracle existe et il a un nom : c'est l'action.