Idées romaines sur l'écriture
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- Nombre de pages312
- FormatePub
- ISBN2-402-32416-3
- EAN9782402324168
- Date de parution01/01/1990
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Pres...
Résumé
L'écriture est un facteur capital dans le développement du Peuple Romain et de son Empire. Que pensait-on à Rome de cet instrument si utile et si familier ? Les auteurs qui en parlent, grammairiens, rhéteurs, mais aussi amateurs éclairés, essaient d'en retracer l'histoire et s'attachent surtout à la question du rapport de l'écrit et de l'oral : traités d'orthographe qui posent les règles d'un passage correct de l'oral à l'écrit, préceptes d'établissement et de lecture pour « rendre la voix » aux textes.
Pour les Latins l'écriture n'est qu'une représentation secondaire, une « copie », mais si elle est possible, c'est parce que la parole est d'emblée « voix scriptible », vox scriptilis. Puisque l'écriture fait percevoir ce qu'il y a d'essentiel dans la langue sous l'infinie variation des voix individuelles, la grammaire (du grec gramma, lettre) trouvera suffisant d'examiner la langue écrite. C'est d'une grammaire que nous avons hérité, non d'une linguistique, et il se pourrait que les idées romaines sur l'écriture n'aient pas fini de nous influencer.
Pour les Latins l'écriture n'est qu'une représentation secondaire, une « copie », mais si elle est possible, c'est parce que la parole est d'emblée « voix scriptible », vox scriptilis. Puisque l'écriture fait percevoir ce qu'il y a d'essentiel dans la langue sous l'infinie variation des voix individuelles, la grammaire (du grec gramma, lettre) trouvera suffisant d'examiner la langue écrite. C'est d'une grammaire que nous avons hérité, non d'une linguistique, et il se pourrait que les idées romaines sur l'écriture n'aient pas fini de nous influencer.
L'écriture est un facteur capital dans le développement du Peuple Romain et de son Empire. Que pensait-on à Rome de cet instrument si utile et si familier ? Les auteurs qui en parlent, grammairiens, rhéteurs, mais aussi amateurs éclairés, essaient d'en retracer l'histoire et s'attachent surtout à la question du rapport de l'écrit et de l'oral : traités d'orthographe qui posent les règles d'un passage correct de l'oral à l'écrit, préceptes d'établissement et de lecture pour « rendre la voix » aux textes.
Pour les Latins l'écriture n'est qu'une représentation secondaire, une « copie », mais si elle est possible, c'est parce que la parole est d'emblée « voix scriptible », vox scriptilis. Puisque l'écriture fait percevoir ce qu'il y a d'essentiel dans la langue sous l'infinie variation des voix individuelles, la grammaire (du grec gramma, lettre) trouvera suffisant d'examiner la langue écrite. C'est d'une grammaire que nous avons hérité, non d'une linguistique, et il se pourrait que les idées romaines sur l'écriture n'aient pas fini de nous influencer.
Pour les Latins l'écriture n'est qu'une représentation secondaire, une « copie », mais si elle est possible, c'est parce que la parole est d'emblée « voix scriptible », vox scriptilis. Puisque l'écriture fait percevoir ce qu'il y a d'essentiel dans la langue sous l'infinie variation des voix individuelles, la grammaire (du grec gramma, lettre) trouvera suffisant d'examiner la langue écrite. C'est d'une grammaire que nous avons hérité, non d'une linguistique, et il se pourrait que les idées romaines sur l'écriture n'aient pas fini de nous influencer.