Homme/Femme : la part de la sexualité. Une sociologie du genre et de l'hétérosexualité

Par : Marie-Laure Déroff

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages226
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-3786-6
  • EAN9782753537866
  • Date de parution27/08/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Les femmes ne feraient pas l'amour sans investir la relation, tandis que les hommes dissocieraient plus aisément sexe et sentiments. Ce serait là, affaire de « Nature ». Que dire alors des changements de comportements sexuels au cours de ces dernières décennies ? Vaines tentatives d'émancipation de cette « Nature » dont la sexualité se ferait l'expression ? La sociologie oppose à cette lecture, une approche en termes de constructions sociales.
La sexualité est une voie d'analyse du social. Dans un mode hétérosexuel, la sexualité peut alors être tenue pour lieu d'actualisation des rapports sociaux entre les sexes. La bonne distance entre les identités sexuées, l'être ensemble et séparés, qui se recomposent en contexte d'égalité, rendraient à nouveau inaperçue la « domination masculine ». L'auteure interroge la dynamique relationnelle de se « transformer pour mieux demeurer ».
Quels « donnant donnant » peut-on conclure l'un avec l'autre ? Quels consentements s'y renouvellent ? Quelles ouvertures s'y jouent ? À quels arrangements peut-on se faire soi-même ? Que traduisent ces changements en forme « d'emprunt » ou de « révélation » ? Passer de la mécanique sexuelle à la sexualité relationnelle si l'on peut rester individualiste ? Garder le modèle de sexualité relationnelle si elle permet l'émancipation ? Des femmes et des hommes nous parlent ici, chacun dans sa logique narrative - logique de « carrière » ou de « situation » -, de la manière de devenir une femme, de devenir un homme dans et par la sexualité.
Ainsi, Marie-Laure Déroff nous propose-t-elle une analyse des idéaux de la féminité et de la masculinité auxquels se réfère l'expression de la sexualité et en contrepartie les usages de la sexualité par lesquels se vit le sentiment d'être une femme, d'être un homme.
Les femmes ne feraient pas l'amour sans investir la relation, tandis que les hommes dissocieraient plus aisément sexe et sentiments. Ce serait là, affaire de « Nature ». Que dire alors des changements de comportements sexuels au cours de ces dernières décennies ? Vaines tentatives d'émancipation de cette « Nature » dont la sexualité se ferait l'expression ? La sociologie oppose à cette lecture, une approche en termes de constructions sociales.
La sexualité est une voie d'analyse du social. Dans un mode hétérosexuel, la sexualité peut alors être tenue pour lieu d'actualisation des rapports sociaux entre les sexes. La bonne distance entre les identités sexuées, l'être ensemble et séparés, qui se recomposent en contexte d'égalité, rendraient à nouveau inaperçue la « domination masculine ». L'auteure interroge la dynamique relationnelle de se « transformer pour mieux demeurer ».
Quels « donnant donnant » peut-on conclure l'un avec l'autre ? Quels consentements s'y renouvellent ? Quelles ouvertures s'y jouent ? À quels arrangements peut-on se faire soi-même ? Que traduisent ces changements en forme « d'emprunt » ou de « révélation » ? Passer de la mécanique sexuelle à la sexualité relationnelle si l'on peut rester individualiste ? Garder le modèle de sexualité relationnelle si elle permet l'émancipation ? Des femmes et des hommes nous parlent ici, chacun dans sa logique narrative - logique de « carrière » ou de « situation » -, de la manière de devenir une femme, de devenir un homme dans et par la sexualité.
Ainsi, Marie-Laure Déroff nous propose-t-elle une analyse des idéaux de la féminité et de la masculinité auxquels se réfère l'expression de la sexualité et en contrepartie les usages de la sexualité par lesquels se vit le sentiment d'être une femme, d'être un homme.