Alice Zeniter est née en 1986. Elle publié plusieurs romans, dont Sombre Dimanche (prix du livre Inter, 2013) et Juste avant l'Oubli (prix Renaudot des lycéens, 2015). L'Art de perdre (Flammarion, 2017) a reçu de nombreux prix, dont le Goncourt des lycéens. Au sein de sa compagnie de théâtre, L'Entente cordiale, elle a, par ailleurs, mis en scène un spectacle musical pour enfants, Un Ours of Ourse !, et publié Hansel et Gretel, le début de la faim (Actes sud 2018).
Elle a travaillé, en tant qu'auteure ou dramaturge aux côtés de Brigitte Jaques-Wajeman, Thibault Perrenoud, Julie Bérès et le collectif circassien Porte 27.
Antoine Philias est né en 1990 et vit à Rennes. En attendant la publication de son ouvrage en vingt tomes sur Bob Dylan, il écrit des articles sur la musique. Home sweet home est son premier roman.
Oui mais...
Ce roman choral touchant, qui décrit de façon assez lumineuse une période des plus sombres pour ceux qui l'ont vécue de plein fouet s'apparenterait presque à une dystopie, alors qu'il se situe en Amérique en 2008 , année de la crise économique mondiale.
Un système qui broie les vies de milliers de familles, les banques qui les lâchent, la misère qui s'en suit, voici ce qu'essaye de fuir une petite tribu hétéroclite, constituée d'enfants et d'adolescents qui voudraient « faire mieux » que leurs aînés vivre un autre idéal, bâti sur l'égalité, la discussion, la récupération, la débrouille, loin du monde délétère des adultes.
Chaque personnage qui s'exprime apporte son vécu, son identité et ensemble ils forment une sorte de famille.
Jusqu'où pourront-ils vivre cette « expérience » ?
Ecrit à quatre mains, le texte est d'une grande fluidité.
Puisque j'y ai pris un réel plaisir, pourquoi ce livre me fait-il rester sur ma faim ?...