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- Nombre de pages624
- FormatePub
- ISBN978-2-07-264414-6
- EAN9782072644146
- Date de parution02/05/2016
- Protection num.Adobe DRM
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions Gallimard
Résumé
Comment pouvons-nous vivre ensemble, alors que nous sommes en désaccord sur la manière dont il faut vivre ? Hobbes répond : parce que nous ne sommes pas d'accord sur ce qu'est une vie réussie nous devons penser la réalité politique en termes de souveraineté et de justice. Refusant tout à la fois la réponse de Machiavel, qu'il n'y a pas de morale en politique, et celle de Platon, qu'il n'y a pas de politique sans une idée du Bien, l'auteur du Léviathan nous aide à tirer les conséquences de nos conflits moraux et religieux.
La première de ces conséquences est politique : nous obéissons aux lois parce qu'il existe un État capable de nous y contraindre ; la deuxième est anthropologique : nous ne nous considérons pas comme des êtres sociaux mais comme des individus ; la troisième est juridique : les règles de droit procèdent, non d'une exigence de vérité, mais d'un souci de paix partagé ; et la dernière est théologico-politique : c'est le souverain, et personne d'autre, qui autorise en dernière instance l'expression publique du sentiment religieux.
À partir des concepts fondamentaux de Hobbes et de leur réception contemporaine (notamment chez Mauss, Voegelin, Foucault et Rawls), Luc Foisneau montre que, si nos vies sont inquiètes, c'est que l'état de nature n'est jamais loin, que l'État-Léviathan qui nous protège nous inspire de la crainte et que notre bonheur est fait de la succession indéfinie de nos désirs. Lisons Hobbes.
La première de ces conséquences est politique : nous obéissons aux lois parce qu'il existe un État capable de nous y contraindre ; la deuxième est anthropologique : nous ne nous considérons pas comme des êtres sociaux mais comme des individus ; la troisième est juridique : les règles de droit procèdent, non d'une exigence de vérité, mais d'un souci de paix partagé ; et la dernière est théologico-politique : c'est le souverain, et personne d'autre, qui autorise en dernière instance l'expression publique du sentiment religieux.
À partir des concepts fondamentaux de Hobbes et de leur réception contemporaine (notamment chez Mauss, Voegelin, Foucault et Rawls), Luc Foisneau montre que, si nos vies sont inquiètes, c'est que l'état de nature n'est jamais loin, que l'État-Léviathan qui nous protège nous inspire de la crainte et que notre bonheur est fait de la succession indéfinie de nos désirs. Lisons Hobbes.
Comment pouvons-nous vivre ensemble, alors que nous sommes en désaccord sur la manière dont il faut vivre ? Hobbes répond : parce que nous ne sommes pas d'accord sur ce qu'est une vie réussie nous devons penser la réalité politique en termes de souveraineté et de justice. Refusant tout à la fois la réponse de Machiavel, qu'il n'y a pas de morale en politique, et celle de Platon, qu'il n'y a pas de politique sans une idée du Bien, l'auteur du Léviathan nous aide à tirer les conséquences de nos conflits moraux et religieux.
La première de ces conséquences est politique : nous obéissons aux lois parce qu'il existe un État capable de nous y contraindre ; la deuxième est anthropologique : nous ne nous considérons pas comme des êtres sociaux mais comme des individus ; la troisième est juridique : les règles de droit procèdent, non d'une exigence de vérité, mais d'un souci de paix partagé ; et la dernière est théologico-politique : c'est le souverain, et personne d'autre, qui autorise en dernière instance l'expression publique du sentiment religieux.
À partir des concepts fondamentaux de Hobbes et de leur réception contemporaine (notamment chez Mauss, Voegelin, Foucault et Rawls), Luc Foisneau montre que, si nos vies sont inquiètes, c'est que l'état de nature n'est jamais loin, que l'État-Léviathan qui nous protège nous inspire de la crainte et que notre bonheur est fait de la succession indéfinie de nos désirs. Lisons Hobbes.
La première de ces conséquences est politique : nous obéissons aux lois parce qu'il existe un État capable de nous y contraindre ; la deuxième est anthropologique : nous ne nous considérons pas comme des êtres sociaux mais comme des individus ; la troisième est juridique : les règles de droit procèdent, non d'une exigence de vérité, mais d'un souci de paix partagé ; et la dernière est théologico-politique : c'est le souverain, et personne d'autre, qui autorise en dernière instance l'expression publique du sentiment religieux.
À partir des concepts fondamentaux de Hobbes et de leur réception contemporaine (notamment chez Mauss, Voegelin, Foucault et Rawls), Luc Foisneau montre que, si nos vies sont inquiètes, c'est que l'état de nature n'est jamais loin, que l'État-Léviathan qui nous protège nous inspire de la crainte et que notre bonheur est fait de la succession indéfinie de nos désirs. Lisons Hobbes.
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