Histoires de vie collective et éducation populaire. Les entretiens de Passay

Par : Collectif
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  • Nombre de pages282
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-40666-1
  • EAN9782296406667
  • Date de parution01/02/2000
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Que se passe-t-il lorsque s'écrivent des histoires de village sous l'impulsion d'historiens " amateurs ", ceux qui aiment, selon l'étymologie ? Que se passe-t-il encore lorsque ces acteurs sociaux tentent d'expliciter l'histoire de collectivité, d'associations, de groupes de travail ou de militants, de communautés dans lesquels ils ont eu une part active ? Ces démarches engagées de production socioculturelle ne sont certes pas exemptes de dérives.
Mais le sont-elles plus que les démarches distanciées d'analystes sociaux externes ? Au-delà des canaux de production culturelle dominante, ne construisent-elles pas, en action et en responsabilité directe, de nouveaux rapports socio-communautaires de production de sens ? Dans une culture à projets où il est demandé de plus en plus d'envisager des avenirs là où il y a faillite d'un sens collectif fort, cette opération de production de mémoire collective est une exigence vitale, mais dont la réalisation ne va pas de soi.
Elle est complexe et polémique. D'où l'intérêt actuel de croiser les apports d'une éducation non scolaire au long cours cherchant à développer les solidarités sociales avec ceux d'une approche centrée sur la construction d'historicité. Du croisement entre histoire de vie et éducation populaire surgit une culture qui se pense et se dit " d'en bas ", qui sort des tréfonds du social et du quotidien pour dessiner des lignes de sens, produire des traces, frayer des chemins.
Quinze auteurs de France et du Québec se proposent ici de dégager les dimensions sociales communes d'expériences d'histoires de vie singulières : ancrage mobilisateur dans des collectivités, négociation du choix des médias pertinents (oral, écrit, théâtre, vidéo...), construction partenariale des productions, retour dans l'action plus ou moins transformée. Parti d'une série de rencontres d'expérimentateurs et de chercheurs, cet ouvrage ouvre une première étape de réflexion dans un champ en partie inexploré.
Il présente un premier panorama des histoires de vie collectives dans une perspective actualisée d'éducation populaire.
Que se passe-t-il lorsque s'écrivent des histoires de village sous l'impulsion d'historiens " amateurs ", ceux qui aiment, selon l'étymologie ? Que se passe-t-il encore lorsque ces acteurs sociaux tentent d'expliciter l'histoire de collectivité, d'associations, de groupes de travail ou de militants, de communautés dans lesquels ils ont eu une part active ? Ces démarches engagées de production socioculturelle ne sont certes pas exemptes de dérives.
Mais le sont-elles plus que les démarches distanciées d'analystes sociaux externes ? Au-delà des canaux de production culturelle dominante, ne construisent-elles pas, en action et en responsabilité directe, de nouveaux rapports socio-communautaires de production de sens ? Dans une culture à projets où il est demandé de plus en plus d'envisager des avenirs là où il y a faillite d'un sens collectif fort, cette opération de production de mémoire collective est une exigence vitale, mais dont la réalisation ne va pas de soi.
Elle est complexe et polémique. D'où l'intérêt actuel de croiser les apports d'une éducation non scolaire au long cours cherchant à développer les solidarités sociales avec ceux d'une approche centrée sur la construction d'historicité. Du croisement entre histoire de vie et éducation populaire surgit une culture qui se pense et se dit " d'en bas ", qui sort des tréfonds du social et du quotidien pour dessiner des lignes de sens, produire des traces, frayer des chemins.
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