Histoire religieuse des règnes de Corneille de Berghes et de Georges d’Autriche, princes-évêques de Liège (1538-1557). Réforme protestante et Réforme catholique, au diocèse de Liège

Par : Léon-Ernest Halkin
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  • Nombre de pages436
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8218-3875-8
  • EAN9782821838758
  • Date de parution27/06/2013
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Liège

Résumé

Les règnes de Corneille de Berghes et de Georges d'Autriche, par contraste avec celui d'Érard de la Marck, qui les précède, paraissent sans relief, voire sans intérêt. Cette appréciation défavorable semble inscrite dans les jugements des historiens : Joseph Daris, plutôt prolixe, n'accorde pas plus de quinze pages à l'histoire religieuse du pays de Liége de 1538 à 1557 ; Henri Pirenne, dans sa magistrale « Histoire de Belgique », ne consacre que quelques lignes aux successeurs du cardinal de la Marck, il serait aisé de retrouver chez d'autres auteurs des critiques aussi sommaires et peu flatteuses.
Seuls, des préjugés dont je voudrais faire justice expliquent, à mon sens, cette indifférence ou cette sévérité. Loin de moi l'illusion de voir dans Corneille de Berghes un grand homme méconnu ; au contraire, je crois pouvoir lui enlever même l'auréole de désintéressement qu'on avait eu la pitié de lui concéder. Mais j'estime que son époque, sinon sa personne mérite de retenir l'attention de l'historien.
Quant à Georges d'Autriche il n'est pas seulement l'« humble chapelain » de la régente des Pays-Bas mais un prince intelligent fin et avisé qui les aventures les plus extraordinaires. Son épiscopat, enfin, n'est pas moins digne d'intérêt. N'est-ce rien que d'avoir signé l'édit de 1545 contre l'hérésie publié les Statuts synodaux, les Statuts consistoriaux et le Rituel ? En outre la première moitié du xvie siècle est riche d'enseignements puisqu'elle est une période de transition entre la civilisation médiévale et moderne, un temps propice aux conflits juridictionnels les plus mesquins comme aux controverses religieuses de grande envergure.
Les règnes de Corneille de Berghes et de Georges d'Autriche, par contraste avec celui d'Érard de la Marck, qui les précède, paraissent sans relief, voire sans intérêt. Cette appréciation défavorable semble inscrite dans les jugements des historiens : Joseph Daris, plutôt prolixe, n'accorde pas plus de quinze pages à l'histoire religieuse du pays de Liége de 1538 à 1557 ; Henri Pirenne, dans sa magistrale « Histoire de Belgique », ne consacre que quelques lignes aux successeurs du cardinal de la Marck, il serait aisé de retrouver chez d'autres auteurs des critiques aussi sommaires et peu flatteuses.
Seuls, des préjugés dont je voudrais faire justice expliquent, à mon sens, cette indifférence ou cette sévérité. Loin de moi l'illusion de voir dans Corneille de Berghes un grand homme méconnu ; au contraire, je crois pouvoir lui enlever même l'auréole de désintéressement qu'on avait eu la pitié de lui concéder. Mais j'estime que son époque, sinon sa personne mérite de retenir l'attention de l'historien.
Quant à Georges d'Autriche il n'est pas seulement l'« humble chapelain » de la régente des Pays-Bas mais un prince intelligent fin et avisé qui les aventures les plus extraordinaires. Son épiscopat, enfin, n'est pas moins digne d'intérêt. N'est-ce rien que d'avoir signé l'édit de 1545 contre l'hérésie publié les Statuts synodaux, les Statuts consistoriaux et le Rituel ? En outre la première moitié du xvie siècle est riche d'enseignements puisqu'elle est une période de transition entre la civilisation médiévale et moderne, un temps propice aux conflits juridictionnels les plus mesquins comme aux controverses religieuses de grande envergure.