HISTOIRE ET ALCOOL. Volume 2
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- Nombre de pages224
- FormatPDF
- ISBN2-296-39444-2
- EAN9782296394445
- Date de parution01/09/1999
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Histoire et Alcool fait suite à Sciences sociales et Alcool, paru en 1995 dans la même collection.
L'objectif des trois auteurs qui s'expriment dans le présent volume est double :
- comprendre ce que fut l'alcool dans le passé national français ;
- compléter, par un éclairage historique, l'apport des sciences biologiques et médicales en alcoologie, faire comprendre aux étudiants, chercheurs et professionnels de la santé comment la population française en est venue aux façons de boire actuelles, aux mesures de prévention récentes.
Dans la première contribution, Véronique Nahoum-Grappe rappelle qu'en France, sous l'Ancien Régime, on rencontre bien l'alcool, l'intempérance, l'ivresse, etc., mais selon une problématique qui, pour nos contemporains, est toute à repenser en fonction des discours moraux et médicaux, philosophiques et théologiques du moment.
Le second chapitre est centré sur le XIXe siècle, période au long de laquelle se généralise la consommation d'alcools industriels et se forge un discours antialcoolique.
Myriam Tsikounas tente de comprendre pourquoi la discipline historique, en pleine efflorescence sous la monarchie de Juillet, n'a quasiment pas pris en considération les questions du " boire " et de l'ivresse, abandonnées aux médecins et aux économistes sociaux. Elle traque les rares écrits historiques dévolus au problème et montre en quoi ils s'éloignent de la doxa hygiéniste. Le dernier texte se rapproche de l'époque contemporaine.
Thierry Fillaut évoque l'action antialcoolique des Pouvoirs Publics en France sous la Troisième République. Il montre comment ceux-ci sont pris entre le marteau et l'enclume quand, d'une part, ils propagent une législation pour réprimer les excès d'alcool, et, d'autre part, volent au secours de la viticulture française, n'hésitant pas, durant la Première Guerre mondiale, à faire du vin une arme physique et morale destinée à soutenir les combattants.
L'auteur décrit aussi l'essor de la lutte antialcoolique au travers de la multiplication des mouvements de tempérance, qui finissent par créer un véritable groupe de pression à l'encontre du pouvoir persistant des alcooliers. Les lecteurs que ces questions d'histoire intéressent ou concernent professionnellement trouveront, en annexe, une abondante bibliographie raisonnée.
Myriam Tsikounas tente de comprendre pourquoi la discipline historique, en pleine efflorescence sous la monarchie de Juillet, n'a quasiment pas pris en considération les questions du " boire " et de l'ivresse, abandonnées aux médecins et aux économistes sociaux. Elle traque les rares écrits historiques dévolus au problème et montre en quoi ils s'éloignent de la doxa hygiéniste. Le dernier texte se rapproche de l'époque contemporaine.
Thierry Fillaut évoque l'action antialcoolique des Pouvoirs Publics en France sous la Troisième République. Il montre comment ceux-ci sont pris entre le marteau et l'enclume quand, d'une part, ils propagent une législation pour réprimer les excès d'alcool, et, d'autre part, volent au secours de la viticulture française, n'hésitant pas, durant la Première Guerre mondiale, à faire du vin une arme physique et morale destinée à soutenir les combattants.
L'auteur décrit aussi l'essor de la lutte antialcoolique au travers de la multiplication des mouvements de tempérance, qui finissent par créer un véritable groupe de pression à l'encontre du pouvoir persistant des alcooliers. Les lecteurs que ces questions d'histoire intéressent ou concernent professionnellement trouveront, en annexe, une abondante bibliographie raisonnée.
Histoire et Alcool fait suite à Sciences sociales et Alcool, paru en 1995 dans la même collection.
L'objectif des trois auteurs qui s'expriment dans le présent volume est double :
- comprendre ce que fut l'alcool dans le passé national français ;
- compléter, par un éclairage historique, l'apport des sciences biologiques et médicales en alcoologie, faire comprendre aux étudiants, chercheurs et professionnels de la santé comment la population française en est venue aux façons de boire actuelles, aux mesures de prévention récentes.
Dans la première contribution, Véronique Nahoum-Grappe rappelle qu'en France, sous l'Ancien Régime, on rencontre bien l'alcool, l'intempérance, l'ivresse, etc., mais selon une problématique qui, pour nos contemporains, est toute à repenser en fonction des discours moraux et médicaux, philosophiques et théologiques du moment.
Le second chapitre est centré sur le XIXe siècle, période au long de laquelle se généralise la consommation d'alcools industriels et se forge un discours antialcoolique.
Myriam Tsikounas tente de comprendre pourquoi la discipline historique, en pleine efflorescence sous la monarchie de Juillet, n'a quasiment pas pris en considération les questions du " boire " et de l'ivresse, abandonnées aux médecins et aux économistes sociaux. Elle traque les rares écrits historiques dévolus au problème et montre en quoi ils s'éloignent de la doxa hygiéniste. Le dernier texte se rapproche de l'époque contemporaine.
Thierry Fillaut évoque l'action antialcoolique des Pouvoirs Publics en France sous la Troisième République. Il montre comment ceux-ci sont pris entre le marteau et l'enclume quand, d'une part, ils propagent une législation pour réprimer les excès d'alcool, et, d'autre part, volent au secours de la viticulture française, n'hésitant pas, durant la Première Guerre mondiale, à faire du vin une arme physique et morale destinée à soutenir les combattants.
L'auteur décrit aussi l'essor de la lutte antialcoolique au travers de la multiplication des mouvements de tempérance, qui finissent par créer un véritable groupe de pression à l'encontre du pouvoir persistant des alcooliers. Les lecteurs que ces questions d'histoire intéressent ou concernent professionnellement trouveront, en annexe, une abondante bibliographie raisonnée.
Myriam Tsikounas tente de comprendre pourquoi la discipline historique, en pleine efflorescence sous la monarchie de Juillet, n'a quasiment pas pris en considération les questions du " boire " et de l'ivresse, abandonnées aux médecins et aux économistes sociaux. Elle traque les rares écrits historiques dévolus au problème et montre en quoi ils s'éloignent de la doxa hygiéniste. Le dernier texte se rapproche de l'époque contemporaine.
Thierry Fillaut évoque l'action antialcoolique des Pouvoirs Publics en France sous la Troisième République. Il montre comment ceux-ci sont pris entre le marteau et l'enclume quand, d'une part, ils propagent une législation pour réprimer les excès d'alcool, et, d'autre part, volent au secours de la viticulture française, n'hésitant pas, durant la Première Guerre mondiale, à faire du vin une arme physique et morale destinée à soutenir les combattants.
L'auteur décrit aussi l'essor de la lutte antialcoolique au travers de la multiplication des mouvements de tempérance, qui finissent par créer un véritable groupe de pression à l'encontre du pouvoir persistant des alcooliers. Les lecteurs que ces questions d'histoire intéressent ou concernent professionnellement trouveront, en annexe, une abondante bibliographie raisonnée.