Histoire du couple en France, de la Renaissance à nos jours

Par : Agnès Walch

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  • Nombre de pages222
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-7373-5209-6
  • EAN9782737352096
  • Date de parution12/01/2011
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurOuest-France

Résumé

Le petit Éros, emblème de l'amour, semble depuis toujours narguer les amoureux. Cet écervelé décoche ses flèches au hasard ou charge les épaules des époux d'un joug pesant. C'est du moins ainsi que l'ont conçu les peintres et les poètes qui l'ont célébré. L'amour et le mariage sont-ils vraiment incompatibles ? D'abord utile à la survie des individus dans une société fondée sur le partage sexuel des tâches et sur l'insertion dans un réseau de solidarités, le couple s'est construit dans l'imaginaire des Français, depuis la Renaissance, sur les réflexions de l'humanisme, des Réformes et du catholicisme.
Pour triompher, il lui a fallu ébranler les logiques familiales établies et s'imposer dans le mariage, en y intégrant l'amour. Si l'autorité royale soutenait les familles et donnait pouvoir aux parents de décider de l'avenir de leurs enfants, l'Église rappelait que la liberté individuelle était un principe fondamental et insistait sur la qualité de l'amour conjugal. En effet, que deviennent les sentiments intimes lorsque les mariages sont arrangés ? Que penser de la relation conjugale lorsqu'un libre choix n'en est pas à l'origine ? La question traverse les époques.
Au XVIIe siècle, l'amour est tantôt perçu comme un défi personnel qui révèle la qualité des êtres, tantôt comme un danger. Au siècle des Lumières, on se met à rêver d'une vie conjugale paisible apportant un bonheur familial sans ombre. La Révolution fait le pari qu'en changeant les conditions sociales et politiques, on assurera enfin les mariages d'amour. En réalité, l'opposition entre les sexes sort renforcée de cette période, le dialogue dans le couple paraît compromis.
Pourtant, l'aspiration à un équilibre entre les attentes personnelles et les logiques familiales demeure. À partir des années 1880, le mariage d'amour s'impose, rendant possible le triomphe du couple qui progressivement se charge d'érotisme et de sensualité. Reposant exclusivement sur l'affection et la séduction, le couple est désormais menacé par la fragilité des sentiments. Des gens mariés du XVIIe siècle aux concubins du XXe, en passant par le ménage bourgeois du XIXe, le couple a subi de multiples métamorphoses.
À l'heure du Pacs, est-il encore une valeur de référence ?
Le petit Éros, emblème de l'amour, semble depuis toujours narguer les amoureux. Cet écervelé décoche ses flèches au hasard ou charge les épaules des époux d'un joug pesant. C'est du moins ainsi que l'ont conçu les peintres et les poètes qui l'ont célébré. L'amour et le mariage sont-ils vraiment incompatibles ? D'abord utile à la survie des individus dans une société fondée sur le partage sexuel des tâches et sur l'insertion dans un réseau de solidarités, le couple s'est construit dans l'imaginaire des Français, depuis la Renaissance, sur les réflexions de l'humanisme, des Réformes et du catholicisme.
Pour triompher, il lui a fallu ébranler les logiques familiales établies et s'imposer dans le mariage, en y intégrant l'amour. Si l'autorité royale soutenait les familles et donnait pouvoir aux parents de décider de l'avenir de leurs enfants, l'Église rappelait que la liberté individuelle était un principe fondamental et insistait sur la qualité de l'amour conjugal. En effet, que deviennent les sentiments intimes lorsque les mariages sont arrangés ? Que penser de la relation conjugale lorsqu'un libre choix n'en est pas à l'origine ? La question traverse les époques.
Au XVIIe siècle, l'amour est tantôt perçu comme un défi personnel qui révèle la qualité des êtres, tantôt comme un danger. Au siècle des Lumières, on se met à rêver d'une vie conjugale paisible apportant un bonheur familial sans ombre. La Révolution fait le pari qu'en changeant les conditions sociales et politiques, on assurera enfin les mariages d'amour. En réalité, l'opposition entre les sexes sort renforcée de cette période, le dialogue dans le couple paraît compromis.
Pourtant, l'aspiration à un équilibre entre les attentes personnelles et les logiques familiales demeure. À partir des années 1880, le mariage d'amour s'impose, rendant possible le triomphe du couple qui progressivement se charge d'érotisme et de sensualité. Reposant exclusivement sur l'affection et la séduction, le couple est désormais menacé par la fragilité des sentiments. Des gens mariés du XVIIe siècle aux concubins du XXe, en passant par le ménage bourgeois du XIXe, le couple a subi de multiples métamorphoses.
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