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Concernant cet épisode sanglant que constituent les Guerres de l'Ouest nous nous trouvons en présence d'une guerre civile comme en a déjà connu à de nombreuses reprises la France.
Mais nous trouvons-nous en présence d'un génocide ?
Un génocide perpétré notamment par ce que l'on a surnommé les colonnes infernales et qui fit environ 200 000 victimes entre 1793 et 1796.
Le débat toujours ouvert n'est pas près d'être clos.
L'argument en faveur du génocide se base sur la sauvagerie dont on fait preuve les forces militaires de la Révolution vis-à-vis de populations civiles ne représentant pas de potentielles menaces (femmes, enfants, vieillards).
Ces actions n'avaient pas de motivations militaires, politiques ou idéologiques dans la plupart des cas. La finalité relevait tout simplement du sadisme auquel se mêlait le goût du lucre.
Pour l'image donnée la Révolution française, force est de reconnaître que ceci n'a rien d'honorable et relève plutôt du fond de sauvagerie poussé à l'extrême toujours présent dans l'Homme. Prétendre le contraire reviendrait à prétendre qu'il existerait de « bon génocide ».
Les tenants de la thèse du génocide considèrent que cette période marque le premier grand génocide de l'Europe (Luc Ferry).
Stéphane Courtois, l'historien du Communisme, dans une biographie consacrée à Lénine, mentionne le fait que le leader communiste se référait à la guerre de Vendée comme un modèle à suivre.
Certains historiens dont Jean-Clément Martin, contestent l'emploi du terme génocide « car il n'y a pas eu de population ciblée », il préfère l'emploi de termes tels que crimes de guerre ou crime contre l'humanité.
Sur le plan des idées, le débat présente de l'intérêt car il met en relief le clivage politique qui s'opère toujours en France sur des événements qui se déroulèrent il y a plus de deux cents ans.
Génocide ou crime contre l'humanité, ceci doit être bien égal pour celles et ceux qui en furent les victimes et qui connurent l'horreur.
Le livre de Théodore Muret nous plonge au cour de cette période tragique.