Histoire de la Prusse
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- Nombre de pages486
- FormatePub
- ISBN978-2-213-64093-8
- EAN9782213640938
- Date de parution19/09/2007
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille965 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
La Prusse serait-elle un objet historique difficile à identifier ? Sa singularité tient d'abord à ce que son identité change au cours de son histoire. Son nom commence par s'appliquer au territoire conquis, dans la première moitié du XIIIe siècle, par les chevaliers Teutoniques entre la Vistule et le Niémen, puis au duché dont l'érection suit la conversion du grand-maître de l'Ordre au protestantisme.
Scellée en 1618 sous l'égide des Hohenzollern, l'union de la Prusse et du Brandebourg n'est d'abord que personnelle. La véritable rupture intervient en 1701, quand le prince électeur de Brandebourg, Frédéric III, ceint la couronne royale de Prusse à Königsberg ; le roi de Prusse ne tarde pas à se substituer au margrave de Brandebourg. Rien ne disposait donc cet agrégat de territoires disparates à devenir le berceau d'un Etat capable de jouer les premiers rôles en Allemagne, a fortiori en Europe.
Construction d'abord politique, la Prusse est l'oeuvre d'une dynastie au service de l'Etat appuyé sur deux piliers : une administration et une armée. Après que trois souverains eurent posé le socle, il revient à Frédéric II d'exploiter cet acquis et de fonder la grandeur de la Prusse, et à Bismarck de réaliser l'unité de l'Allemagne. Depuis des décennies, on s'interroge : son histoire la prédestinait-elle à devenir une matrice du national-socialisme ? Il est certes aisé de trouver une inspiration conservatrice à maints aspects de la politique prussienne, mais ceux-ci ne la résument pas et ils cohabitent avec des tendances résolument progressistes, qu'illustre particulièrement le règne de Frédéric II, souverain éclairé, ami de Voltaire.
Il ne suffit pas que les nazis aient proclamé cette filiation pour qu'elle soit une réalité ; la ligne conduisant de la Prusse à l'hitlérisme est bien une ligne brisée. Aujourd'hui, l'Allemagne entretient avec l'héritage prussien une relation apaisée : en 2002, le Bundestag a voté, sur la base d'une souscription nationale, la reconstrucion in situ du château royal de Berlin. Le temps où la vérité de l'histoire se lisait en noir et blanc est clos et Jean-Paul Bled, dans cette belle synthèse, restitue à la Prusse les couleurs de son riche passé.
Scellée en 1618 sous l'égide des Hohenzollern, l'union de la Prusse et du Brandebourg n'est d'abord que personnelle. La véritable rupture intervient en 1701, quand le prince électeur de Brandebourg, Frédéric III, ceint la couronne royale de Prusse à Königsberg ; le roi de Prusse ne tarde pas à se substituer au margrave de Brandebourg. Rien ne disposait donc cet agrégat de territoires disparates à devenir le berceau d'un Etat capable de jouer les premiers rôles en Allemagne, a fortiori en Europe.
Construction d'abord politique, la Prusse est l'oeuvre d'une dynastie au service de l'Etat appuyé sur deux piliers : une administration et une armée. Après que trois souverains eurent posé le socle, il revient à Frédéric II d'exploiter cet acquis et de fonder la grandeur de la Prusse, et à Bismarck de réaliser l'unité de l'Allemagne. Depuis des décennies, on s'interroge : son histoire la prédestinait-elle à devenir une matrice du national-socialisme ? Il est certes aisé de trouver une inspiration conservatrice à maints aspects de la politique prussienne, mais ceux-ci ne la résument pas et ils cohabitent avec des tendances résolument progressistes, qu'illustre particulièrement le règne de Frédéric II, souverain éclairé, ami de Voltaire.
Il ne suffit pas que les nazis aient proclamé cette filiation pour qu'elle soit une réalité ; la ligne conduisant de la Prusse à l'hitlérisme est bien une ligne brisée. Aujourd'hui, l'Allemagne entretient avec l'héritage prussien une relation apaisée : en 2002, le Bundestag a voté, sur la base d'une souscription nationale, la reconstrucion in situ du château royal de Berlin. Le temps où la vérité de l'histoire se lisait en noir et blanc est clos et Jean-Paul Bled, dans cette belle synthèse, restitue à la Prusse les couleurs de son riche passé.
La Prusse serait-elle un objet historique difficile à identifier ? Sa singularité tient d'abord à ce que son identité change au cours de son histoire. Son nom commence par s'appliquer au territoire conquis, dans la première moitié du XIIIe siècle, par les chevaliers Teutoniques entre la Vistule et le Niémen, puis au duché dont l'érection suit la conversion du grand-maître de l'Ordre au protestantisme.
Scellée en 1618 sous l'égide des Hohenzollern, l'union de la Prusse et du Brandebourg n'est d'abord que personnelle. La véritable rupture intervient en 1701, quand le prince électeur de Brandebourg, Frédéric III, ceint la couronne royale de Prusse à Königsberg ; le roi de Prusse ne tarde pas à se substituer au margrave de Brandebourg. Rien ne disposait donc cet agrégat de territoires disparates à devenir le berceau d'un Etat capable de jouer les premiers rôles en Allemagne, a fortiori en Europe.
Construction d'abord politique, la Prusse est l'oeuvre d'une dynastie au service de l'Etat appuyé sur deux piliers : une administration et une armée. Après que trois souverains eurent posé le socle, il revient à Frédéric II d'exploiter cet acquis et de fonder la grandeur de la Prusse, et à Bismarck de réaliser l'unité de l'Allemagne. Depuis des décennies, on s'interroge : son histoire la prédestinait-elle à devenir une matrice du national-socialisme ? Il est certes aisé de trouver une inspiration conservatrice à maints aspects de la politique prussienne, mais ceux-ci ne la résument pas et ils cohabitent avec des tendances résolument progressistes, qu'illustre particulièrement le règne de Frédéric II, souverain éclairé, ami de Voltaire.
Il ne suffit pas que les nazis aient proclamé cette filiation pour qu'elle soit une réalité ; la ligne conduisant de la Prusse à l'hitlérisme est bien une ligne brisée. Aujourd'hui, l'Allemagne entretient avec l'héritage prussien une relation apaisée : en 2002, le Bundestag a voté, sur la base d'une souscription nationale, la reconstrucion in situ du château royal de Berlin. Le temps où la vérité de l'histoire se lisait en noir et blanc est clos et Jean-Paul Bled, dans cette belle synthèse, restitue à la Prusse les couleurs de son riche passé.
Scellée en 1618 sous l'égide des Hohenzollern, l'union de la Prusse et du Brandebourg n'est d'abord que personnelle. La véritable rupture intervient en 1701, quand le prince électeur de Brandebourg, Frédéric III, ceint la couronne royale de Prusse à Königsberg ; le roi de Prusse ne tarde pas à se substituer au margrave de Brandebourg. Rien ne disposait donc cet agrégat de territoires disparates à devenir le berceau d'un Etat capable de jouer les premiers rôles en Allemagne, a fortiori en Europe.
Construction d'abord politique, la Prusse est l'oeuvre d'une dynastie au service de l'Etat appuyé sur deux piliers : une administration et une armée. Après que trois souverains eurent posé le socle, il revient à Frédéric II d'exploiter cet acquis et de fonder la grandeur de la Prusse, et à Bismarck de réaliser l'unité de l'Allemagne. Depuis des décennies, on s'interroge : son histoire la prédestinait-elle à devenir une matrice du national-socialisme ? Il est certes aisé de trouver une inspiration conservatrice à maints aspects de la politique prussienne, mais ceux-ci ne la résument pas et ils cohabitent avec des tendances résolument progressistes, qu'illustre particulièrement le règne de Frédéric II, souverain éclairé, ami de Voltaire.
Il ne suffit pas que les nazis aient proclamé cette filiation pour qu'elle soit une réalité ; la ligne conduisant de la Prusse à l'hitlérisme est bien une ligne brisée. Aujourd'hui, l'Allemagne entretient avec l'héritage prussien une relation apaisée : en 2002, le Bundestag a voté, sur la base d'une souscription nationale, la reconstrucion in situ du château royal de Berlin. Le temps où la vérité de l'histoire se lisait en noir et blanc est clos et Jean-Paul Bled, dans cette belle synthèse, restitue à la Prusse les couleurs de son riche passé.