Histoire de l'abolition de la peine de mort. 200 ans de combats

Par : Jean-Yves Le Naour

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  • Nombre de pages390
  • FormatePub
  • ISBN978-2-262-03689-8
  • EAN9782262036898
  • Date de parution21/04/2011
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurPerrin
  • PréfacierRobert Badinter

Résumé

" Si je prouve que la société en faisant mourir un de ses membres ne fait rien qui soit nécessaire ou utile à ses intérêts, j'aurai gagné la cause de l'humanité ". Par ces mots, Cesare Beccaria invente en 1764 l'abolitionnisme qui ouvre le débat sur la peine de mort au siècle des Lumières. De Voltaire à Camus, en passant par Lamartine, Victor Hugo ou Jean Jaurès, la peine capitale est denoncée comme l'expression d'une justice aussi sommaire que cruelle et contraire à la simple humanité.
De fait, ce pouvoir - laisser vivre ou " donner la mort " - suscite un malaise grandissant dans la France catholique. Fonctionnant à l'aube depuis 1832, à même le sol et non plus sur une estrade depuis 1870, la guillotine finit par être reléguée en prison en 1939, tandis que les circonstances atténuantes et la grâce présidentielle réduisent sans cesse le nombre de têtes abandonnées au bourreau. Cependant, de 1959 à 1981, dix-sept personnes sont encore décapitées.
En racontant plus de deux siècles de débats politiques et philosophiques, appuyés sur une riche et rigoureuse documentation, l'historien Jean-Yves Le Naour éclaire cette part d'ombre au pays des droits de l'homme. De la Terreur des révolutionnaires à la guerre d'Algérie, la guillotine fut, on ne le sait pas assez, trop souvent élevée au rang d'instrument de gouvernement. II faudra attendre 1981 et Robert Badinter, ministre de la Justice, pour clore le débat : " Le temps est venu d'assumer nos angoisses et de nous appliquer à en réduire les causes.
Le temps est venu de se comporter en adultes, même devant le crime ". Grâce à lui, la peine de mort fut officiellement abolie le 9 octobre 1981.
" Si je prouve que la société en faisant mourir un de ses membres ne fait rien qui soit nécessaire ou utile à ses intérêts, j'aurai gagné la cause de l'humanité ". Par ces mots, Cesare Beccaria invente en 1764 l'abolitionnisme qui ouvre le débat sur la peine de mort au siècle des Lumières. De Voltaire à Camus, en passant par Lamartine, Victor Hugo ou Jean Jaurès, la peine capitale est denoncée comme l'expression d'une justice aussi sommaire que cruelle et contraire à la simple humanité.
De fait, ce pouvoir - laisser vivre ou " donner la mort " - suscite un malaise grandissant dans la France catholique. Fonctionnant à l'aube depuis 1832, à même le sol et non plus sur une estrade depuis 1870, la guillotine finit par être reléguée en prison en 1939, tandis que les circonstances atténuantes et la grâce présidentielle réduisent sans cesse le nombre de têtes abandonnées au bourreau. Cependant, de 1959 à 1981, dix-sept personnes sont encore décapitées.
En racontant plus de deux siècles de débats politiques et philosophiques, appuyés sur une riche et rigoureuse documentation, l'historien Jean-Yves Le Naour éclaire cette part d'ombre au pays des droits de l'homme. De la Terreur des révolutionnaires à la guerre d'Algérie, la guillotine fut, on ne le sait pas assez, trop souvent élevée au rang d'instrument de gouvernement. II faudra attendre 1981 et Robert Badinter, ministre de la Justice, pour clore le débat : " Le temps est venu d'assumer nos angoisses et de nous appliquer à en réduire les causes.
Le temps est venu de se comporter en adultes, même devant le crime ". Grâce à lui, la peine de mort fut officiellement abolie le 9 octobre 1981.
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