Heny Murger et la bohème
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- Nombre de pages200
- FormatePub
- ISBN978-2-7555-0512-2
- EAN9782755505122
- Date de parution12/09/2012
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard/Mille et une nuits
Résumé
À la fin des années 1840, Henry Murger (1822-1861), jeune écrivain qui tire le diable par la queue, rencontre un immense succès avec sa pièce, dont il fait bientôt un roman, Scènes de la vie de bohème (1851). Donnant à voir la vie de tout un groupe d'artistes pauvres, fils du petit peuple, il invente la « bohème ». Mieux, il l'« incarne ». Aussi, à sa mort, sera-t-il l'objet d'un véritable culte, ponctué de publications retraçant sa vie.
Alfred Delvau offre un témoignage fidèle à l'ami. « À dix-huit ans, Henry Murger connaissait plus de grands hommes en herbe que beaucoup de gens du monde. La Bohème était fondée, - la Bohème, fille de la Révolution de 1830 et du Romantisme, quelque chose comme la Pléiade, avec le génie en moins et la pauvreté en plus. Elle venait de naître dans je ne sais plus quelle mansarde de je ne sais plus quel quartier.
L'un d'eux, Nadar, a parlé avec l'éloquence de l'émotion, de « ce demi-quarteron de poètes à outrance, mais absolument inédits, réunis en un tas, sans vestes ni semelles, ne doutant de rien, ni de leur lendemain, ni de leur génie, ni du génie de leur voisin, ni de l'éditeur à venir, ni du succès, ni des belles dames, ni de la fortune, - de rien, si ce n'est de leur dîner du soir. »
Alfred Delvau offre un témoignage fidèle à l'ami. « À dix-huit ans, Henry Murger connaissait plus de grands hommes en herbe que beaucoup de gens du monde. La Bohème était fondée, - la Bohème, fille de la Révolution de 1830 et du Romantisme, quelque chose comme la Pléiade, avec le génie en moins et la pauvreté en plus. Elle venait de naître dans je ne sais plus quelle mansarde de je ne sais plus quel quartier.
L'un d'eux, Nadar, a parlé avec l'éloquence de l'émotion, de « ce demi-quarteron de poètes à outrance, mais absolument inédits, réunis en un tas, sans vestes ni semelles, ne doutant de rien, ni de leur lendemain, ni de leur génie, ni du génie de leur voisin, ni de l'éditeur à venir, ni du succès, ni des belles dames, ni de la fortune, - de rien, si ce n'est de leur dîner du soir. »
À la fin des années 1840, Henry Murger (1822-1861), jeune écrivain qui tire le diable par la queue, rencontre un immense succès avec sa pièce, dont il fait bientôt un roman, Scènes de la vie de bohème (1851). Donnant à voir la vie de tout un groupe d'artistes pauvres, fils du petit peuple, il invente la « bohème ». Mieux, il l'« incarne ». Aussi, à sa mort, sera-t-il l'objet d'un véritable culte, ponctué de publications retraçant sa vie.
Alfred Delvau offre un témoignage fidèle à l'ami. « À dix-huit ans, Henry Murger connaissait plus de grands hommes en herbe que beaucoup de gens du monde. La Bohème était fondée, - la Bohème, fille de la Révolution de 1830 et du Romantisme, quelque chose comme la Pléiade, avec le génie en moins et la pauvreté en plus. Elle venait de naître dans je ne sais plus quelle mansarde de je ne sais plus quel quartier.
L'un d'eux, Nadar, a parlé avec l'éloquence de l'émotion, de « ce demi-quarteron de poètes à outrance, mais absolument inédits, réunis en un tas, sans vestes ni semelles, ne doutant de rien, ni de leur lendemain, ni de leur génie, ni du génie de leur voisin, ni de l'éditeur à venir, ni du succès, ni des belles dames, ni de la fortune, - de rien, si ce n'est de leur dîner du soir. »
Alfred Delvau offre un témoignage fidèle à l'ami. « À dix-huit ans, Henry Murger connaissait plus de grands hommes en herbe que beaucoup de gens du monde. La Bohème était fondée, - la Bohème, fille de la Révolution de 1830 et du Romantisme, quelque chose comme la Pléiade, avec le génie en moins et la pauvreté en plus. Elle venait de naître dans je ne sais plus quelle mansarde de je ne sais plus quel quartier.
L'un d'eux, Nadar, a parlé avec l'éloquence de l'émotion, de « ce demi-quarteron de poètes à outrance, mais absolument inédits, réunis en un tas, sans vestes ni semelles, ne doutant de rien, ni de leur lendemain, ni de leur génie, ni du génie de leur voisin, ni de l'éditeur à venir, ni du succès, ni des belles dames, ni de la fortune, - de rien, si ce n'est de leur dîner du soir. »