Henri Poincaré. Ou La vocation souveraine

Par : André Bellivier, Henri Mondor

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  • Nombre de pages274
  • FormatePub
  • ISBN2-307-03910-4
  • EAN9782307039105
  • Date de parution01/01/1956
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille59 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Gall...

Résumé

En 1893, André Suarès pensait écrire à Henri Poincaré : « ... Plus l'esprit est grand, plus il délivre soi-même et les autres : c'est pourquoi, vis-à-vis de vous, je me sens libre », et l'auteur du Voyage du Condottiere, libéré d'un état de son esprit, n'envoya pas la lettre. Peut-être une disposition analogue m'a-t-elle permis d'entreprendre cet ouvrage ; sinon, comment oser avancer vers l'astre poincaréen ? Au reste, l'aventure eût tourné court rapidement sans M.
Léon Poincaré et Mme Pierre Villey qui m'ont généreusement servi de guides, en me confiant des inédits les plus précieux : la branche maternelle des Launois est ainsi mieux connue ; on verra que le cadre de l'X ne fut pas toujours léger à l'élève ; on lira des pages d'un roman provincial d'une pulpe fraîche et sensuelle, et d'une analyse la plus déliée. Si Henri Poincaré est un surhomme, les témoignages le montreront un enfant, puis un adolescent, simple, tendre, heureux et rieur, tandis que l'âme se fortifiait pour l'appel.
L'attente de la vocation d'Henri Poincaré est exactement traduite par sa sour Mme Émile Boutroux : « Sa vie s'écoulait sans heurts, sans remous, sans hâte et sans lenteur, d'un cours régulier et majestueux, comme celui des grands fleuves qui iront loin. » Les messages pleins de verve et de drôlerie du polytechnicien et du futur ingénieur des Mines, les premiers travaux trahissent, de plus en plus, la lente impatience.
Au moment de la découverte des fonctions automorphes, la correspondance avec Fuchs et Klein met à nu la violence du génie : une audace souverainement conquise, pour attirer désormais sur elle le mystère de l'étincelle divine.
En 1893, André Suarès pensait écrire à Henri Poincaré : « ... Plus l'esprit est grand, plus il délivre soi-même et les autres : c'est pourquoi, vis-à-vis de vous, je me sens libre », et l'auteur du Voyage du Condottiere, libéré d'un état de son esprit, n'envoya pas la lettre. Peut-être une disposition analogue m'a-t-elle permis d'entreprendre cet ouvrage ; sinon, comment oser avancer vers l'astre poincaréen ? Au reste, l'aventure eût tourné court rapidement sans M.
Léon Poincaré et Mme Pierre Villey qui m'ont généreusement servi de guides, en me confiant des inédits les plus précieux : la branche maternelle des Launois est ainsi mieux connue ; on verra que le cadre de l'X ne fut pas toujours léger à l'élève ; on lira des pages d'un roman provincial d'une pulpe fraîche et sensuelle, et d'une analyse la plus déliée. Si Henri Poincaré est un surhomme, les témoignages le montreront un enfant, puis un adolescent, simple, tendre, heureux et rieur, tandis que l'âme se fortifiait pour l'appel.
L'attente de la vocation d'Henri Poincaré est exactement traduite par sa sour Mme Émile Boutroux : « Sa vie s'écoulait sans heurts, sans remous, sans hâte et sans lenteur, d'un cours régulier et majestueux, comme celui des grands fleuves qui iront loin. » Les messages pleins de verve et de drôlerie du polytechnicien et du futur ingénieur des Mines, les premiers travaux trahissent, de plus en plus, la lente impatience.
Au moment de la découverte des fonctions automorphes, la correspondance avec Fuchs et Klein met à nu la violence du génie : une audace souverainement conquise, pour attirer désormais sur elle le mystère de l'étincelle divine.