Heidegger, l'être en son impropriété
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- Nombre de pages296
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-44831-5
- EAN9782296448315
- Date de parution01/11/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Heidegger annonce, en 1927, que l'impropriété de toute existence effective, celle de la présence dans le monde, devrait toujours être reconnue comme la vérité de l'être de l'étant, cet être-dans-le-monde, cela qui y est jeté sans raison, sans raison transcendante s'entend. Parce qu'il est jeté dans le monde, et qu'est-ce que le monde ? il s'interroge nécessairement sur la signification de sa présence.
Cette interrogation est l'illusion transcendantale selon laquelle il se persuade qu'il est en lui d'appréhender l'absolu de l'être dont il participe. Voilà ce dont la phénoménologie analytique de Sein und Zeit entend débarrasser l'homme. Aussi s'agit-il de révéler ce que l'appropriation de l'impropriété de son existence, par l'être du monde séculier, dévoile : une appréhension, l'angoisse propre à l'existence de la présence inaboutie, qui se méconnaît et ignore son temps propre.
Aussi Sein und Zeit est-il écrit sur le mode du sollen : ce qui doit être. Car cette présence est d'une façon obligée ; elle est préoccupée, reçoit d'avance ce qui l'occupe ; elle est de toute apparence fallacieuse ; elle est passagère et par cette raison même destructrice de toute valeur, si la valeur est l'absolu, sans prédicat : ce qui vaut. La pensée contemporaine découle de cette tristesse : il n'y a rien d'autre à chercher.
Ce il, qui précède le nous, est cependant l'imposture de notre civilisation.
Cette interrogation est l'illusion transcendantale selon laquelle il se persuade qu'il est en lui d'appréhender l'absolu de l'être dont il participe. Voilà ce dont la phénoménologie analytique de Sein und Zeit entend débarrasser l'homme. Aussi s'agit-il de révéler ce que l'appropriation de l'impropriété de son existence, par l'être du monde séculier, dévoile : une appréhension, l'angoisse propre à l'existence de la présence inaboutie, qui se méconnaît et ignore son temps propre.
Aussi Sein und Zeit est-il écrit sur le mode du sollen : ce qui doit être. Car cette présence est d'une façon obligée ; elle est préoccupée, reçoit d'avance ce qui l'occupe ; elle est de toute apparence fallacieuse ; elle est passagère et par cette raison même destructrice de toute valeur, si la valeur est l'absolu, sans prédicat : ce qui vaut. La pensée contemporaine découle de cette tristesse : il n'y a rien d'autre à chercher.
Ce il, qui précède le nous, est cependant l'imposture de notre civilisation.
Heidegger annonce, en 1927, que l'impropriété de toute existence effective, celle de la présence dans le monde, devrait toujours être reconnue comme la vérité de l'être de l'étant, cet être-dans-le-monde, cela qui y est jeté sans raison, sans raison transcendante s'entend. Parce qu'il est jeté dans le monde, et qu'est-ce que le monde ? il s'interroge nécessairement sur la signification de sa présence.
Cette interrogation est l'illusion transcendantale selon laquelle il se persuade qu'il est en lui d'appréhender l'absolu de l'être dont il participe. Voilà ce dont la phénoménologie analytique de Sein und Zeit entend débarrasser l'homme. Aussi s'agit-il de révéler ce que l'appropriation de l'impropriété de son existence, par l'être du monde séculier, dévoile : une appréhension, l'angoisse propre à l'existence de la présence inaboutie, qui se méconnaît et ignore son temps propre.
Aussi Sein und Zeit est-il écrit sur le mode du sollen : ce qui doit être. Car cette présence est d'une façon obligée ; elle est préoccupée, reçoit d'avance ce qui l'occupe ; elle est de toute apparence fallacieuse ; elle est passagère et par cette raison même destructrice de toute valeur, si la valeur est l'absolu, sans prédicat : ce qui vaut. La pensée contemporaine découle de cette tristesse : il n'y a rien d'autre à chercher.
Ce il, qui précède le nous, est cependant l'imposture de notre civilisation.
Cette interrogation est l'illusion transcendantale selon laquelle il se persuade qu'il est en lui d'appréhender l'absolu de l'être dont il participe. Voilà ce dont la phénoménologie analytique de Sein und Zeit entend débarrasser l'homme. Aussi s'agit-il de révéler ce que l'appropriation de l'impropriété de son existence, par l'être du monde séculier, dévoile : une appréhension, l'angoisse propre à l'existence de la présence inaboutie, qui se méconnaît et ignore son temps propre.
Aussi Sein und Zeit est-il écrit sur le mode du sollen : ce qui doit être. Car cette présence est d'une façon obligée ; elle est préoccupée, reçoit d'avance ce qui l'occupe ; elle est de toute apparence fallacieuse ; elle est passagère et par cette raison même destructrice de toute valeur, si la valeur est l'absolu, sans prédicat : ce qui vaut. La pensée contemporaine découle de cette tristesse : il n'y a rien d'autre à chercher.
Ce il, qui précède le nous, est cependant l'imposture de notre civilisation.