Hébert. Le Père Duchesne, chef des Sans - Culottes
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- Nombre de pages390
- FormatePub
- ISBN2-07-280856-1
- EAN9782072808562
- Date de parution01/01/1960
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille123 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurGallimard (réédition numérique F...
Résumé
Disciple et collaborateur du grand historien A. Mathiez, Louis Jacob, après une thèse monumentale sur la terreur à la frontière, s'est consacré exclusivement à l'étude de la Révolution, dont il est actuellement un des meilleurs spécialistes. L'ouvrage qu'il présente aujourd'hui constitue une révolution dans « l'Histoire de la Révolution ». Aulard s'est penché sur les assemblées révolutionnaires ; Mathiez a étudié Robespierre, Danton...
il a montré, sur les événements, l'importance de l'économique. Aucun n'a eu le temps de descendre jusqu'à la foule, jusqu'aux Sans-Culottes. Les Sans-Culottes, particulièrement ceux de Paris, Louis Jacob les suit à l'action. Son volume n'est pas une réhabilitation du farouche Père Duchesne, guide et chef du peuple parisien. C'est davantage l'étude du rôle joué par un journal durant les années explosives de 1792-1793 et 1794.
Stupéfiante période ! Les Révolutions de Paris, du citoyen Prudhomme écrivent « ... qu'après quatre années de révolution, deux années de guerre contre l'Europe coalisée, la France faisant face à tout... travaille à une constitution la plus parfaite qui ait jamais existé... qu'à Paris on bâtit dans toutes les rues, que l'officier municipal suffit à peine à la quantité des mariages, que les femmes n'ont jamais mis tant de goût et plus de fraîcheur dans leurs parures, que toutes les salles de théâtre sont pleines... » Grâce à son Père Duchesne, dont certains numéros, affirme Michelet, furent tirés à 600 000 exemplaires, Hébert passe au premier rang.
Paganel, régicide repenti, reconnaît au Père Duchesne un pouvoir magique sur les foules, et même un attrait sur les gens de la Société. Les Concourt, tièdes admirateurs de la Révolution, consignent cependant dans leur journal, au sortir d'un dîner chez Magny : « ... Nous avons failli nous faire lapider pour soutenir que Hébert, l'auteur du Père Duchesne - que personne n'avait lu - avait du talent ».
Ils ajoutent aussi : « Ne vous laissez pas tromper par les bougres et les foutres... un jour viendra où l'on reconnaîtra esprit, originalité, éloquence même, peut-être la seule de la Révolution aux « Pères Duchesne » et surtout à Hébert ». Après six années de recherches dans les Archives, à la Bibliothèque Nationale, après un examen scrupuleux des documents et une lecture patiente des 350 numéros du Père Duchesne, Louis Jacob se refuse, à la suite de partisans mal informés, à guillotiner une seconde fois Hébert et ses amis.
Il laisse le lecteur, affranchi du parti pris, juger en toute objectivité.
il a montré, sur les événements, l'importance de l'économique. Aucun n'a eu le temps de descendre jusqu'à la foule, jusqu'aux Sans-Culottes. Les Sans-Culottes, particulièrement ceux de Paris, Louis Jacob les suit à l'action. Son volume n'est pas une réhabilitation du farouche Père Duchesne, guide et chef du peuple parisien. C'est davantage l'étude du rôle joué par un journal durant les années explosives de 1792-1793 et 1794.
Stupéfiante période ! Les Révolutions de Paris, du citoyen Prudhomme écrivent « ... qu'après quatre années de révolution, deux années de guerre contre l'Europe coalisée, la France faisant face à tout... travaille à une constitution la plus parfaite qui ait jamais existé... qu'à Paris on bâtit dans toutes les rues, que l'officier municipal suffit à peine à la quantité des mariages, que les femmes n'ont jamais mis tant de goût et plus de fraîcheur dans leurs parures, que toutes les salles de théâtre sont pleines... » Grâce à son Père Duchesne, dont certains numéros, affirme Michelet, furent tirés à 600 000 exemplaires, Hébert passe au premier rang.
Paganel, régicide repenti, reconnaît au Père Duchesne un pouvoir magique sur les foules, et même un attrait sur les gens de la Société. Les Concourt, tièdes admirateurs de la Révolution, consignent cependant dans leur journal, au sortir d'un dîner chez Magny : « ... Nous avons failli nous faire lapider pour soutenir que Hébert, l'auteur du Père Duchesne - que personne n'avait lu - avait du talent ».
Ils ajoutent aussi : « Ne vous laissez pas tromper par les bougres et les foutres... un jour viendra où l'on reconnaîtra esprit, originalité, éloquence même, peut-être la seule de la Révolution aux « Pères Duchesne » et surtout à Hébert ». Après six années de recherches dans les Archives, à la Bibliothèque Nationale, après un examen scrupuleux des documents et une lecture patiente des 350 numéros du Père Duchesne, Louis Jacob se refuse, à la suite de partisans mal informés, à guillotiner une seconde fois Hébert et ses amis.
Il laisse le lecteur, affranchi du parti pris, juger en toute objectivité.
Disciple et collaborateur du grand historien A. Mathiez, Louis Jacob, après une thèse monumentale sur la terreur à la frontière, s'est consacré exclusivement à l'étude de la Révolution, dont il est actuellement un des meilleurs spécialistes. L'ouvrage qu'il présente aujourd'hui constitue une révolution dans « l'Histoire de la Révolution ». Aulard s'est penché sur les assemblées révolutionnaires ; Mathiez a étudié Robespierre, Danton...
il a montré, sur les événements, l'importance de l'économique. Aucun n'a eu le temps de descendre jusqu'à la foule, jusqu'aux Sans-Culottes. Les Sans-Culottes, particulièrement ceux de Paris, Louis Jacob les suit à l'action. Son volume n'est pas une réhabilitation du farouche Père Duchesne, guide et chef du peuple parisien. C'est davantage l'étude du rôle joué par un journal durant les années explosives de 1792-1793 et 1794.
Stupéfiante période ! Les Révolutions de Paris, du citoyen Prudhomme écrivent « ... qu'après quatre années de révolution, deux années de guerre contre l'Europe coalisée, la France faisant face à tout... travaille à une constitution la plus parfaite qui ait jamais existé... qu'à Paris on bâtit dans toutes les rues, que l'officier municipal suffit à peine à la quantité des mariages, que les femmes n'ont jamais mis tant de goût et plus de fraîcheur dans leurs parures, que toutes les salles de théâtre sont pleines... » Grâce à son Père Duchesne, dont certains numéros, affirme Michelet, furent tirés à 600 000 exemplaires, Hébert passe au premier rang.
Paganel, régicide repenti, reconnaît au Père Duchesne un pouvoir magique sur les foules, et même un attrait sur les gens de la Société. Les Concourt, tièdes admirateurs de la Révolution, consignent cependant dans leur journal, au sortir d'un dîner chez Magny : « ... Nous avons failli nous faire lapider pour soutenir que Hébert, l'auteur du Père Duchesne - que personne n'avait lu - avait du talent ».
Ils ajoutent aussi : « Ne vous laissez pas tromper par les bougres et les foutres... un jour viendra où l'on reconnaîtra esprit, originalité, éloquence même, peut-être la seule de la Révolution aux « Pères Duchesne » et surtout à Hébert ». Après six années de recherches dans les Archives, à la Bibliothèque Nationale, après un examen scrupuleux des documents et une lecture patiente des 350 numéros du Père Duchesne, Louis Jacob se refuse, à la suite de partisans mal informés, à guillotiner une seconde fois Hébert et ses amis.
Il laisse le lecteur, affranchi du parti pris, juger en toute objectivité.
il a montré, sur les événements, l'importance de l'économique. Aucun n'a eu le temps de descendre jusqu'à la foule, jusqu'aux Sans-Culottes. Les Sans-Culottes, particulièrement ceux de Paris, Louis Jacob les suit à l'action. Son volume n'est pas une réhabilitation du farouche Père Duchesne, guide et chef du peuple parisien. C'est davantage l'étude du rôle joué par un journal durant les années explosives de 1792-1793 et 1794.
Stupéfiante période ! Les Révolutions de Paris, du citoyen Prudhomme écrivent « ... qu'après quatre années de révolution, deux années de guerre contre l'Europe coalisée, la France faisant face à tout... travaille à une constitution la plus parfaite qui ait jamais existé... qu'à Paris on bâtit dans toutes les rues, que l'officier municipal suffit à peine à la quantité des mariages, que les femmes n'ont jamais mis tant de goût et plus de fraîcheur dans leurs parures, que toutes les salles de théâtre sont pleines... » Grâce à son Père Duchesne, dont certains numéros, affirme Michelet, furent tirés à 600 000 exemplaires, Hébert passe au premier rang.
Paganel, régicide repenti, reconnaît au Père Duchesne un pouvoir magique sur les foules, et même un attrait sur les gens de la Société. Les Concourt, tièdes admirateurs de la Révolution, consignent cependant dans leur journal, au sortir d'un dîner chez Magny : « ... Nous avons failli nous faire lapider pour soutenir que Hébert, l'auteur du Père Duchesne - que personne n'avait lu - avait du talent ».
Ils ajoutent aussi : « Ne vous laissez pas tromper par les bougres et les foutres... un jour viendra où l'on reconnaîtra esprit, originalité, éloquence même, peut-être la seule de la Révolution aux « Pères Duchesne » et surtout à Hébert ». Après six années de recherches dans les Archives, à la Bibliothèque Nationale, après un examen scrupuleux des documents et une lecture patiente des 350 numéros du Père Duchesne, Louis Jacob se refuse, à la suite de partisans mal informés, à guillotiner une seconde fois Hébert et ses amis.
Il laisse le lecteur, affranchi du parti pris, juger en toute objectivité.