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Dix ans après le raid apocalyptique du 11 Septembre 2001 contre les symboles de l'hyperpuissance américaine, les principaux vecteurs de l'influence occidentale en terre d'Orient ont été pulvérisés, du commandant Massoud Shah (Afghanistan), à Benazir Bhutto (Pakistan), en passant par Rafic Hariri (Liban). Chef du clan américano-saoudien au Liban, l'ancien Premier ministre, ancien partenaire de la Syrie reconverti en fer de lance du combat antibaasiste, a été, en protée de la vassalité, un exécutant majeur de la pantomime du Moyen-Orient et, à ce titre, une victime majeure du discours disjonctif occidental.
L'histoire du monde arabe abonde de ces exemples de " fusibles " magnifiés dans le " martyre ", victimes sacrificielles d'une politique de puissance dont ils auront été les partenaires jamais, les exécutants fidèles, toujours. Pur produit de la financiarisation de la vie publique nationale du fait de la mondialisation économique, Rafic Hariri aura implosé à l'instar d'une bulle financière, en purge d'un passif, en solde de tout compte.