Halal à tous les étals
Par :Formats :
Disponible d'occasion :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages336
- FormatePub
- ISBN978-2-7021-5196-9
- EAN9782702151969
- Date de parution16/01/2013
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille766 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurCalmann-Lévy
Résumé
Ce qui se passe dans les abattoirs est un des derniers tabous de notre société. L'insoutenable y est la norme, et l'intérêt bien compris de la filière viande est de cacher ce sang que nous ne saurions voir. Ce tabou en recouvre un autre, plus strict encore : celui des abattages rituels musulman et juif, qui sont censés être strictement codifiés, encadrés et contrôlés. Par dérogation, la loi autorise dans ces cas un égorgement des animaux sans qu'ils soient étourdis au préalable, comme c'est la règle pour l'abattage « traditionnel ».
Cela induit de grandes souffrances, surtout quand l'abattage est opéré par des sacrificateurs sans formation. Saviez-vous que dans les faits c'est plutôt la règle que l'exception, comme l'est d'ailleurs l'abattage rituel lui-même ? Ainsi nous mangeons tous halal ou cacher sans le savoir, et l'émoi suscité par cette révélation pendant la campagne présidentielle de 2012 n'y changera rien, car c'est toute la filière viande qui, par commodité ou simplement pour survivre, s'est « convertie » au tout-rituel. Ce qui n'empêche pas les consommateurs musulmans de se voir souvent proposer des produits qui n'ont de halal que le nom, car l'absence de toute norme officielle ou autorité reconnue comme légitime favorise la prolifération de certifications frauduleuses, opportunistes, ou simplement bâclées, ce dont toute la filière semble s'accommoder.
C'est que des intérêts financiers majeurs sont en jeu. Le statu quo risque donc de durer. Ce sont les consommateurs de toutes croyances ou sans croyance qui en font les frais, mais aussi et surtout les animaux d'abattoir, qui continuent à mourir, toujours plus nombreux, dans d'atroces souffrances. Une partie de la classe politique s'est emparée du halal et en a fait un thème de campagne en 2012.
Mais la question, qui déchaîne les passions, mérite plus et mieux : une véritable enquête, sans oeillères, préjugés ni arrière-pensées sur « l'extension du domaine du halal » qui affecte nos vies de façon parfois inattendue. La voici.
Cela induit de grandes souffrances, surtout quand l'abattage est opéré par des sacrificateurs sans formation. Saviez-vous que dans les faits c'est plutôt la règle que l'exception, comme l'est d'ailleurs l'abattage rituel lui-même ? Ainsi nous mangeons tous halal ou cacher sans le savoir, et l'émoi suscité par cette révélation pendant la campagne présidentielle de 2012 n'y changera rien, car c'est toute la filière viande qui, par commodité ou simplement pour survivre, s'est « convertie » au tout-rituel. Ce qui n'empêche pas les consommateurs musulmans de se voir souvent proposer des produits qui n'ont de halal que le nom, car l'absence de toute norme officielle ou autorité reconnue comme légitime favorise la prolifération de certifications frauduleuses, opportunistes, ou simplement bâclées, ce dont toute la filière semble s'accommoder.
C'est que des intérêts financiers majeurs sont en jeu. Le statu quo risque donc de durer. Ce sont les consommateurs de toutes croyances ou sans croyance qui en font les frais, mais aussi et surtout les animaux d'abattoir, qui continuent à mourir, toujours plus nombreux, dans d'atroces souffrances. Une partie de la classe politique s'est emparée du halal et en a fait un thème de campagne en 2012.
Mais la question, qui déchaîne les passions, mérite plus et mieux : une véritable enquête, sans oeillères, préjugés ni arrière-pensées sur « l'extension du domaine du halal » qui affecte nos vies de façon parfois inattendue. La voici.
Ce qui se passe dans les abattoirs est un des derniers tabous de notre société. L'insoutenable y est la norme, et l'intérêt bien compris de la filière viande est de cacher ce sang que nous ne saurions voir. Ce tabou en recouvre un autre, plus strict encore : celui des abattages rituels musulman et juif, qui sont censés être strictement codifiés, encadrés et contrôlés. Par dérogation, la loi autorise dans ces cas un égorgement des animaux sans qu'ils soient étourdis au préalable, comme c'est la règle pour l'abattage « traditionnel ».
Cela induit de grandes souffrances, surtout quand l'abattage est opéré par des sacrificateurs sans formation. Saviez-vous que dans les faits c'est plutôt la règle que l'exception, comme l'est d'ailleurs l'abattage rituel lui-même ? Ainsi nous mangeons tous halal ou cacher sans le savoir, et l'émoi suscité par cette révélation pendant la campagne présidentielle de 2012 n'y changera rien, car c'est toute la filière viande qui, par commodité ou simplement pour survivre, s'est « convertie » au tout-rituel. Ce qui n'empêche pas les consommateurs musulmans de se voir souvent proposer des produits qui n'ont de halal que le nom, car l'absence de toute norme officielle ou autorité reconnue comme légitime favorise la prolifération de certifications frauduleuses, opportunistes, ou simplement bâclées, ce dont toute la filière semble s'accommoder.
C'est que des intérêts financiers majeurs sont en jeu. Le statu quo risque donc de durer. Ce sont les consommateurs de toutes croyances ou sans croyance qui en font les frais, mais aussi et surtout les animaux d'abattoir, qui continuent à mourir, toujours plus nombreux, dans d'atroces souffrances. Une partie de la classe politique s'est emparée du halal et en a fait un thème de campagne en 2012.
Mais la question, qui déchaîne les passions, mérite plus et mieux : une véritable enquête, sans oeillères, préjugés ni arrière-pensées sur « l'extension du domaine du halal » qui affecte nos vies de façon parfois inattendue. La voici.
Cela induit de grandes souffrances, surtout quand l'abattage est opéré par des sacrificateurs sans formation. Saviez-vous que dans les faits c'est plutôt la règle que l'exception, comme l'est d'ailleurs l'abattage rituel lui-même ? Ainsi nous mangeons tous halal ou cacher sans le savoir, et l'émoi suscité par cette révélation pendant la campagne présidentielle de 2012 n'y changera rien, car c'est toute la filière viande qui, par commodité ou simplement pour survivre, s'est « convertie » au tout-rituel. Ce qui n'empêche pas les consommateurs musulmans de se voir souvent proposer des produits qui n'ont de halal que le nom, car l'absence de toute norme officielle ou autorité reconnue comme légitime favorise la prolifération de certifications frauduleuses, opportunistes, ou simplement bâclées, ce dont toute la filière semble s'accommoder.
C'est que des intérêts financiers majeurs sont en jeu. Le statu quo risque donc de durer. Ce sont les consommateurs de toutes croyances ou sans croyance qui en font les frais, mais aussi et surtout les animaux d'abattoir, qui continuent à mourir, toujours plus nombreux, dans d'atroces souffrances. Une partie de la classe politique s'est emparée du halal et en a fait un thème de campagne en 2012.
Mais la question, qui déchaîne les passions, mérite plus et mieux : une véritable enquête, sans oeillères, préjugés ni arrière-pensées sur « l'extension du domaine du halal » qui affecte nos vies de façon parfois inattendue. La voici.