H+. Vers une civilisation 0.0

Par : Alexandre Friederich

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  • Nombre de pages96
  • FormatePub
  • ISBN979-10-304-2254-2
  • EAN9791030422542
  • Date de parution06/02/2020
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille389 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions Allia

Résumé

Dans ce texte fulgurant, Friederich rétablit les origines de la doctrine transhumaniste au sein de l'histoire des idées, afin de désamorcer la "coupure historique" que celle-ci tente d'initier. Ce faisant, il dénonce cette idéologie nouvelle qui tente d'améliorer grâce aux sciences la condition humaine mais ne fait que relever à ses yeux d'une profonde inhumanité. Il débusque notamment les procédés invisibles auxquels les "technoprophètes", comme il les qualifie, ont recours pour parvenir à leur fin.
Sa critique se double par conséquent d'une dénonciation du capitalisme, dont le transhumanisme est entièrement tributaire. En s'attachant au corps seul, en niant l'esprit, le transhumanisme apparaît comme une dégénérescence du projet philosophique d'émancipation de l'homme. Alexandre Friederich a vécu vingt ans à l'étranger avant d'entreprendre des études de philosophie à l'université de Genève.
Colleur d'affiches et cycliste, il vit actuellement entre Fribourg, l'Italie, l'Espagne et Mexico. Il a publié aux éditions Allia easyJet en 2014 puis Fordetroiten 2015.
Dans ce texte fulgurant, Friederich rétablit les origines de la doctrine transhumaniste au sein de l'histoire des idées, afin de désamorcer la "coupure historique" que celle-ci tente d'initier. Ce faisant, il dénonce cette idéologie nouvelle qui tente d'améliorer grâce aux sciences la condition humaine mais ne fait que relever à ses yeux d'une profonde inhumanité. Il débusque notamment les procédés invisibles auxquels les "technoprophètes", comme il les qualifie, ont recours pour parvenir à leur fin.
Sa critique se double par conséquent d'une dénonciation du capitalisme, dont le transhumanisme est entièrement tributaire. En s'attachant au corps seul, en niant l'esprit, le transhumanisme apparaît comme une dégénérescence du projet philosophique d'émancipation de l'homme. Alexandre Friederich a vécu vingt ans à l'étranger avant d'entreprendre des études de philosophie à l'université de Genève.
Colleur d'affiches et cycliste, il vit actuellement entre Fribourg, l'Italie, l'Espagne et Mexico. Il a publié aux éditions Allia easyJet en 2014 puis Fordetroiten 2015.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
4/5
humanité 0.0
De la manipulation des esprits en temps de capitalisme progressiste postlibéral, ce livre dénonce les tenants et aboutissants, les causes philosophiques et les conséquences idéologiques et matérielles. Cet essai frappe juste et fort dans une langue claire et concise : à découvrir sans hésiter, un auteur à suivre. P14-15 : "En raison de ce "passage accéléré du possible au réel", l'idée d'homme-machine devra donc etre considérée à la fois comme synthèse d'une idéologie et principe de bioarchitecture. A cette fin, comprendre le modèle de réplication de l'idée, sa "propagande" (comment le modèle se constitue en modèle), est essentiel. Cela permet de saisir la nature du trans- et du posthumanisme, mais aussi la personnalité de ses représentants. Scientifiques, techniciens, futurologue d'une part ; marchands, financier, politiques d'autre part. Car cette technoscience, dès lors qu'elle requiert d'énormes investissements, est d'emblée un projet capitaliste. Précisons : postlibéral,résultant d'un capitalisme dévoyé. Pour conjurer le vertige et éviter la chute, demandons-nous : qui sont les avocats de cet homme-machine? Quels espoirs fondent-ils? Pourquoi des hommes de chair et d'os travaillent-ils à l'avènement d'une civilisation émergente, c'est-à-dire tout autre, une civilisation qui implique la disparition de ce que nous sommes?" P31-32 : "cependant la malléabilité des esprit n'est pas immédiatement imputable au neuromarketing. Elle est d'abord une rançon de la modernit. L'abaissement des défenses personnelles est vrai de toute socit qui dépasse les positions axiologiques.Telle est notre société antitraditionnelle. L'homme y vit dans un tel état d'indétermination qu'il adopte, faute d'autres valeurs, la valeur progrès. S'ouvrir ainsi à l'iconnu revient à accueillir l'avenir faute d'avoir su reconnaitre le présent. Et ce n'est pas un hasard si le progrès en tant que tel, le progrès pour le progrès, est aux coeur des deux programmes de transformation de l'homme que sont le trans- et posthumanisme et le capitalisme postlibral.(...)Ainsi, qu'il fasse l'objet d'une reconstruction artificielle en vue de l'autotranscendance ou que l'"ordre spontané" de l'économie ne l'appareille au schéma de la production, l'homme devient un produit de la technologie". VViener, de Rougemont, Stiegler, Aristote, Mandeville, Habermas, Assange, Kant, La Mettrie, Keynes, Hayek, Benassayag...., beaucoup de penseurs sont convoqués pour interroger rien moins que la nature de la relation qui lie le corps à l'esprit, la question de la conscience ou encore celle de la fin de la mort... Passionnant. P99 : "Cautionner les prophéties du posthumanisme revient donc o accorder sa confiance à la technoscience. Or celle-ci n'est pas une démarche abstraite , philanthropique. Elle est entre les mains du Marché. Les scientifiques sont intégrés parmi les possédants, quand ce ne sont pas les mêmes personnes. 5...) et si les recherches sur le dépassement de la mort sont l'une des visées terminales de ce centre, c'est du fait de l'expérience par les technocapitalistes californiens d'une limite dans le processus d'extension infinie du marché : la destruction par la maladie et par la mort du corps propre. Laquelle signera la fin de leur pouvoir terrestre. Imaginons un instant que la mort soit éradiquée. Que se passerait-il?" etc.....
De la manipulation des esprits en temps de capitalisme progressiste postlibéral, ce livre dénonce les tenants et aboutissants, les causes philosophiques et les conséquences idéologiques et matérielles. Cet essai frappe juste et fort dans une langue claire et concise : à découvrir sans hésiter, un auteur à suivre. P14-15 : "En raison de ce "passage accéléré du possible au réel", l'idée d'homme-machine devra donc etre considérée à la fois comme synthèse d'une idéologie et principe de bioarchitecture. A cette fin, comprendre le modèle de réplication de l'idée, sa "propagande" (comment le modèle se constitue en modèle), est essentiel. Cela permet de saisir la nature du trans- et du posthumanisme, mais aussi la personnalité de ses représentants. Scientifiques, techniciens, futurologue d'une part ; marchands, financier, politiques d'autre part. Car cette technoscience, dès lors qu'elle requiert d'énormes investissements, est d'emblée un projet capitaliste. Précisons : postlibéral,résultant d'un capitalisme dévoyé. Pour conjurer le vertige et éviter la chute, demandons-nous : qui sont les avocats de cet homme-machine? Quels espoirs fondent-ils? Pourquoi des hommes de chair et d'os travaillent-ils à l'avènement d'une civilisation émergente, c'est-à-dire tout autre, une civilisation qui implique la disparition de ce que nous sommes?" P31-32 : "cependant la malléabilité des esprit n'est pas immédiatement imputable au neuromarketing. Elle est d'abord une rançon de la modernit. L'abaissement des défenses personnelles est vrai de toute socit qui dépasse les positions axiologiques.Telle est notre société antitraditionnelle. L'homme y vit dans un tel état d'indétermination qu'il adopte, faute d'autres valeurs, la valeur progrès. S'ouvrir ainsi à l'iconnu revient à accueillir l'avenir faute d'avoir su reconnaitre le présent. Et ce n'est pas un hasard si le progrès en tant que tel, le progrès pour le progrès, est aux coeur des deux programmes de transformation de l'homme que sont le trans- et posthumanisme et le capitalisme postlibral.(...)Ainsi, qu'il fasse l'objet d'une reconstruction artificielle en vue de l'autotranscendance ou que l'"ordre spontané" de l'économie ne l'appareille au schéma de la production, l'homme devient un produit de la technologie". VViener, de Rougemont, Stiegler, Aristote, Mandeville, Habermas, Assange, Kant, La Mettrie, Keynes, Hayek, Benassayag...., beaucoup de penseurs sont convoqués pour interroger rien moins que la nature de la relation qui lie le corps à l'esprit, la question de la conscience ou encore celle de la fin de la mort... Passionnant. P99 : "Cautionner les prophéties du posthumanisme revient donc o accorder sa confiance à la technoscience. Or celle-ci n'est pas une démarche abstraite , philanthropique. Elle est entre les mains du Marché. Les scientifiques sont intégrés parmi les possédants, quand ce ne sont pas les mêmes personnes. 5...) et si les recherches sur le dépassement de la mort sont l'une des visées terminales de ce centre, c'est du fait de l'expérience par les technocapitalistes californiens d'une limite dans le processus d'extension infinie du marché : la destruction par la maladie et par la mort du corps propre. Laquelle signera la fin de leur pouvoir terrestre. Imaginons un instant que la mort soit éradiquée. Que se passerait-il?" etc.....
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