Guerre du toit et modernité architecturale : loger l'employé sous la république de Weimar
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- Nombre de pages540
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-85944-818-9
- EAN9782859448189
- Date de parution18/12/2014
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurEditions de la Sorbonne
Résumé
Berlin, 1928. Dans le quartier tranquille de Zehlendorf, deux cités d'habitation sortent de terre, dans un face-à-face hostile. D'un côté, la plastique cubiste de l'avant-garde, de l'autre, les tuiles de la tradition revisitée par le régionalisme. Cette confrontation de formes déclenche la « guerre du toit », qui divise le milieu architectural si fécond de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. Replaçant cet épisode célèbre, mais jamais étudié, dans le contexte de l'ambitieuse politique du logement menée par la république de Weimar, le livre compare les deux sociétés de construction impliquées, la conservatrice Gagfah et la progressiste Gehag, et présente leurs destinataires, à savoir le groupe social des employés.
Evoquant les convictions partagées par les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'ouvre sur la cité-jardin, la standardisation et la nécessaire éducation des habitants, l'étude pose en des termes nouveaux la question de la fracture entre modernisme et traditionalisme, liée à des enjeux symboliques et recoupant l'antagonisme entre Kultur et Zivilisation. Grâce à des sources inédites, l'ouvrage propose de nouvelles hypothèses sur ce moment crucial où le renouvellement de la culture architecturale, engagé au début du siècle, rencontre l'émergence de la société de masse avec ses nouvelles exigences en matières d'habitat.
Il vient aussi combler une considérable lacune historiographique des études françaises sur l'architecture et sur l'Allemagne.
Evoquant les convictions partagées par les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'ouvre sur la cité-jardin, la standardisation et la nécessaire éducation des habitants, l'étude pose en des termes nouveaux la question de la fracture entre modernisme et traditionalisme, liée à des enjeux symboliques et recoupant l'antagonisme entre Kultur et Zivilisation. Grâce à des sources inédites, l'ouvrage propose de nouvelles hypothèses sur ce moment crucial où le renouvellement de la culture architecturale, engagé au début du siècle, rencontre l'émergence de la société de masse avec ses nouvelles exigences en matières d'habitat.
Il vient aussi combler une considérable lacune historiographique des études françaises sur l'architecture et sur l'Allemagne.
Berlin, 1928. Dans le quartier tranquille de Zehlendorf, deux cités d'habitation sortent de terre, dans un face-à-face hostile. D'un côté, la plastique cubiste de l'avant-garde, de l'autre, les tuiles de la tradition revisitée par le régionalisme. Cette confrontation de formes déclenche la « guerre du toit », qui divise le milieu architectural si fécond de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. Replaçant cet épisode célèbre, mais jamais étudié, dans le contexte de l'ambitieuse politique du logement menée par la république de Weimar, le livre compare les deux sociétés de construction impliquées, la conservatrice Gagfah et la progressiste Gehag, et présente leurs destinataires, à savoir le groupe social des employés.
Evoquant les convictions partagées par les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'ouvre sur la cité-jardin, la standardisation et la nécessaire éducation des habitants, l'étude pose en des termes nouveaux la question de la fracture entre modernisme et traditionalisme, liée à des enjeux symboliques et recoupant l'antagonisme entre Kultur et Zivilisation. Grâce à des sources inédites, l'ouvrage propose de nouvelles hypothèses sur ce moment crucial où le renouvellement de la culture architecturale, engagé au début du siècle, rencontre l'émergence de la société de masse avec ses nouvelles exigences en matières d'habitat.
Il vient aussi combler une considérable lacune historiographique des études françaises sur l'architecture et sur l'Allemagne.
Evoquant les convictions partagées par les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'ouvre sur la cité-jardin, la standardisation et la nécessaire éducation des habitants, l'étude pose en des termes nouveaux la question de la fracture entre modernisme et traditionalisme, liée à des enjeux symboliques et recoupant l'antagonisme entre Kultur et Zivilisation. Grâce à des sources inédites, l'ouvrage propose de nouvelles hypothèses sur ce moment crucial où le renouvellement de la culture architecturale, engagé au début du siècle, rencontre l'émergence de la société de masse avec ses nouvelles exigences en matières d'habitat.
Il vient aussi combler une considérable lacune historiographique des études françaises sur l'architecture et sur l'Allemagne.