Goethe et les femmes

Par : De bury h. Blaze, C.a. Sainte-beuve
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38626-064-3
  • EAN9782386260643
  • Date de parution05/03/2024
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurEditions Homme et Litterature

Résumé

Il existait au 18è siècle un sentiment que nous ne connaissons plus aujourd'hui : on avait alors avec une femme d'esprit une liaison tout intellectuelle, épistolaire, et cela sans que personne songeât à le trouver mauvais, pas même le mari, qu'on admettait tout le premier dans les secrets de la correspondance... Dès son arrivée à Weimar, Goethe fréquenta la maison de Mme de Stein. Ces deux intelligences semblaient faites l'une pour l'autre.
D'abord le goût des arts et des sciences les rapprocha, puis à cette première sympathie de plus doux rapports succédèrent, si bien que Goethe en vint finalement à ne plus voir les choses que « par le médium de l'amour. » C'est du moins ce qu'il donne à entendre à la comtesse Stolberg dans une lettre de cette époque : « Après dîner, je suis allé voir la comtesse de Stein, un ange de femme à qui je dois bien de l'apaisement et de pures félicités.
» Goethe était ainsi fait que chez lui une préoccupation amoureuse chassait l'autre. Son cour presque aussitôt se partageait, et, quand il aimait passionnément deux femmes, il lui en fallait trouver une troisième avec qui tenir registre de ses sensations...
Il existait au 18è siècle un sentiment que nous ne connaissons plus aujourd'hui : on avait alors avec une femme d'esprit une liaison tout intellectuelle, épistolaire, et cela sans que personne songeât à le trouver mauvais, pas même le mari, qu'on admettait tout le premier dans les secrets de la correspondance... Dès son arrivée à Weimar, Goethe fréquenta la maison de Mme de Stein. Ces deux intelligences semblaient faites l'une pour l'autre.
D'abord le goût des arts et des sciences les rapprocha, puis à cette première sympathie de plus doux rapports succédèrent, si bien que Goethe en vint finalement à ne plus voir les choses que « par le médium de l'amour. » C'est du moins ce qu'il donne à entendre à la comtesse Stolberg dans une lettre de cette époque : « Après dîner, je suis allé voir la comtesse de Stein, un ange de femme à qui je dois bien de l'apaisement et de pures félicités.
» Goethe était ainsi fait que chez lui une préoccupation amoureuse chassait l'autre. Son cour presque aussitôt se partageait, et, quand il aimait passionnément deux femmes, il lui en fallait trouver une troisième avec qui tenir registre de ses sensations...