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Pour Giovanni, vingt-trois ans, chaque jour est une célébration des plaisirs fugaces : un réveil tardif dans une petite pension de Gênes, la première cigarette, la tournée des troquets avec les compagnons d'occasion, une poignée de fèves et un bout de pain à savourer face à la mer.
Parfois, un peu de castagne, un passage au mitard avec ses compères, Mario, le beau parleur, et Mange-Trous, saltimbanque avaleur de feu et de grenouilles ; de temps à autre, un petit boulot pour se remettre à flot avant la prochaine disette, voire de la contrebande quand la faim se fait pressante.
Quelquefois aussi, Giovanni donne son cour, mais jamais tout à fait, à la sensuelle Olga, à l'intrigante Maria.
Car Giovanni n'a qu'une philosophie : n'être attaché qu'au soleil.
Mais dans un monde devenu trop sérieux, incessante est la lutte pour faire de la vie une fête...
giovanni le bienheureux
GIOVANNI LE BIENHEUREUX
Gênes, Italie d'après-guerre.
Giovanni et ses deux acolytes : Mange-trou et Mario ; vivent la bohème. Ils déambulent de cafés en caves, se bagarrent et mangent tant bien que mal.
Laissés pour compte de la société, désargentés, sans famille, ils nous emportent dans une ville magnifique et grouillante de vie, remplie de marins, d'escrocs et de prostituées.
Leurs tentatives pour gagner de l'argent s'avèrent précaires et risquées et finissent souvent assez mal...
Leurs buts principaux : vivre de bons moments entre amis, éviter la solitude, boire ensemble, manger quand c'est possible et se réjouir de petites choses.
Ce roman rempli de vie nous immerge dans la ville de Gênes et de ses quartiers.
Il dresse un portrait de pauvreté, de joie de vivre malgré tout et d'insouciance. Ses personnages vivent dans l'instant présent. Pour eux : « hier c'était hier » !
Odile