Sensuellement attaché aux paysages de son enfance et ardent défenseur, dans les années trente, de « la grande chose paysanne », cet autodidacte est nourri de culture classique : tout jeune, Giono a découvert l'Iliade collée contre un morceau de fromage blanc dans la musette des bergers. Tandis qu'il gardait bénévolement les ouailles sur les collines de Corbières, il a éprouvé la terreur et la cruauté, mais aussi la charité de la terre.
Écoutons la voix de ses personnages, qui « tinte poésie ou folie » : loin du clapotement des temps modernes, ils nous entraînent et nous plongent dans « cette épaisse boue de vie qu'est le mélange des hommes, des bêtes, des arbres et de la pierre ».
Sensuellement attaché aux paysages de son enfance et ardent défenseur, dans les années trente, de « la grande chose paysanne », cet autodidacte est nourri de culture classique : tout jeune, Giono a découvert l'Iliade collée contre un morceau de fromage blanc dans la musette des bergers. Tandis qu'il gardait bénévolement les ouailles sur les collines de Corbières, il a éprouvé la terreur et la cruauté, mais aussi la charité de la terre.
Écoutons la voix de ses personnages, qui « tinte poésie ou folie » : loin du clapotement des temps modernes, ils nous entraînent et nous plongent dans « cette épaisse boue de vie qu'est le mélange des hommes, des bêtes, des arbres et de la pierre ».