Georges Bataille, la terreur et les lettres
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- Nombre de pages226
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7574-1876-5
- EAN9782757418765
- Date de parution06/09/2017
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPU du Septentrion
Résumé
Georges Bataille, la terreur et les lettres met en cause la vulgate critique qui, à la suite de Tel Quel, continue à donner la faveur à une lecture « terroriste » de l'ouvre bataillienne. On lit toujours Bataille pour le sublime de son abjection et la passion indicible de ses textes. On retient encore de son ouvre ce moment initial où la révolte contre le surréalisme contribue à proposer l'image durable d'une « écriture » antirhétorique, sacrificielle et pulsionnelle.
Or, cette approche est aussi historiquement limitée qu'elle est textuellement problématique. Elle ne permet pas de prendre en compte l'ensemble d'une réflexion littéraire qui, dans les années quarante, revient sur ses textes et repense leur relation au sacrifice et à l'indicible. C'est donc à partir d'une relecture générale de l'ouvre et plus particulièrement de certains textes charnières des années quarante (le Coupable, L'expérience intérieure, L'impossible) que le présent ouvrage remet en question le « terrorisme » de Bataille.
Il réévalue son approche littéraire dans le contexte critique des ouvres contemporaines pour montrer que l'appel paulhanien à un « retour à la rhétorique » trouve alors davantage d'échos dans l'écriture bataillienne que la terreur anti-poétique. L'expérience intérieure de Bataille, son « impossibilité », n'y perdent pas leur tension vers l'indicible. Elles y gagnent une conscience de leurs clichés et le savoir très sûr de leur littérarité.
Or, cette approche est aussi historiquement limitée qu'elle est textuellement problématique. Elle ne permet pas de prendre en compte l'ensemble d'une réflexion littéraire qui, dans les années quarante, revient sur ses textes et repense leur relation au sacrifice et à l'indicible. C'est donc à partir d'une relecture générale de l'ouvre et plus particulièrement de certains textes charnières des années quarante (le Coupable, L'expérience intérieure, L'impossible) que le présent ouvrage remet en question le « terrorisme » de Bataille.
Il réévalue son approche littéraire dans le contexte critique des ouvres contemporaines pour montrer que l'appel paulhanien à un « retour à la rhétorique » trouve alors davantage d'échos dans l'écriture bataillienne que la terreur anti-poétique. L'expérience intérieure de Bataille, son « impossibilité », n'y perdent pas leur tension vers l'indicible. Elles y gagnent une conscience de leurs clichés et le savoir très sûr de leur littérarité.
Georges Bataille, la terreur et les lettres met en cause la vulgate critique qui, à la suite de Tel Quel, continue à donner la faveur à une lecture « terroriste » de l'ouvre bataillienne. On lit toujours Bataille pour le sublime de son abjection et la passion indicible de ses textes. On retient encore de son ouvre ce moment initial où la révolte contre le surréalisme contribue à proposer l'image durable d'une « écriture » antirhétorique, sacrificielle et pulsionnelle.
Or, cette approche est aussi historiquement limitée qu'elle est textuellement problématique. Elle ne permet pas de prendre en compte l'ensemble d'une réflexion littéraire qui, dans les années quarante, revient sur ses textes et repense leur relation au sacrifice et à l'indicible. C'est donc à partir d'une relecture générale de l'ouvre et plus particulièrement de certains textes charnières des années quarante (le Coupable, L'expérience intérieure, L'impossible) que le présent ouvrage remet en question le « terrorisme » de Bataille.
Il réévalue son approche littéraire dans le contexte critique des ouvres contemporaines pour montrer que l'appel paulhanien à un « retour à la rhétorique » trouve alors davantage d'échos dans l'écriture bataillienne que la terreur anti-poétique. L'expérience intérieure de Bataille, son « impossibilité », n'y perdent pas leur tension vers l'indicible. Elles y gagnent une conscience de leurs clichés et le savoir très sûr de leur littérarité.
Or, cette approche est aussi historiquement limitée qu'elle est textuellement problématique. Elle ne permet pas de prendre en compte l'ensemble d'une réflexion littéraire qui, dans les années quarante, revient sur ses textes et repense leur relation au sacrifice et à l'indicible. C'est donc à partir d'une relecture générale de l'ouvre et plus particulièrement de certains textes charnières des années quarante (le Coupable, L'expérience intérieure, L'impossible) que le présent ouvrage remet en question le « terrorisme » de Bataille.
Il réévalue son approche littéraire dans le contexte critique des ouvres contemporaines pour montrer que l'appel paulhanien à un « retour à la rhétorique » trouve alors davantage d'échos dans l'écriture bataillienne que la terreur anti-poétique. L'expérience intérieure de Bataille, son « impossibilité », n'y perdent pas leur tension vers l'indicible. Elles y gagnent une conscience de leurs clichés et le savoir très sûr de leur littérarité.