Géographies plurielles. Les sciences géographiques au moment de l'émergence des sciences humaines (1750-1850)
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- Nombre de pages353
- FormatPDF
- ISBN2-296-14255-9
- EAN9782296142558
- Date de parution01/03/2006
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille15 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Quels sont les contenus des savoirs géographiques au moment de l'émergence des sciences humaines ? Cette question constitue l'objet de ce livre. A cette période, la géographie paraît à la fois diffuse et insaisissable, car elle s'intègre mal dans les opérations de remembrement disciplinaire survenues au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. C'est pourquoi l'histoire de la géographie commence généralement avec l'entrée de la discipline à l'Université et la mise en place de la géographie vidalienne.
L'impression dominante forgée par les Vidaliens eux-mêmes, consiste donc à dire qu'avant la fin du XIXe siècle, la géographie n'existait pas comme science. Cette approche a souvent conduit à négliger des pratiques et des efforts théoriques qui, certes, n'ont pas nécessairement abouti à un savoir formalisé, mais dont l'identification paraît néanmoins essentielle à la connaissance du champ. C'est l'un des enjeux de ce recueil.
L'éclatement apparent des pratiques géographiques, la richesse des discours et des échanges avec d'autres disciplines au moment de leur naissance institutionnelle, l'oscillation essentielle de la géographie entre science physique et science humaine constituent les bases de cette réflexion collective consacrée à la construction, à l'identification et à la singularité des savoirs sur l'espace. A partir de leur expérience des sources de la période, des historiens et des géographes ont tenté de cerner au plus près les lieux, les discours et les pratiques des savoirs sur l'espace et les expressions de la géographie institutionnelle.
A une problématique commune répond ainsi l'esquisse d'une grande variété d'usages et de visages de la géographie, esquisse qui permet de formuler de nombreuses questions nouvelles pour l'histoire des sciences humaines.
L'impression dominante forgée par les Vidaliens eux-mêmes, consiste donc à dire qu'avant la fin du XIXe siècle, la géographie n'existait pas comme science. Cette approche a souvent conduit à négliger des pratiques et des efforts théoriques qui, certes, n'ont pas nécessairement abouti à un savoir formalisé, mais dont l'identification paraît néanmoins essentielle à la connaissance du champ. C'est l'un des enjeux de ce recueil.
L'éclatement apparent des pratiques géographiques, la richesse des discours et des échanges avec d'autres disciplines au moment de leur naissance institutionnelle, l'oscillation essentielle de la géographie entre science physique et science humaine constituent les bases de cette réflexion collective consacrée à la construction, à l'identification et à la singularité des savoirs sur l'espace. A partir de leur expérience des sources de la période, des historiens et des géographes ont tenté de cerner au plus près les lieux, les discours et les pratiques des savoirs sur l'espace et les expressions de la géographie institutionnelle.
A une problématique commune répond ainsi l'esquisse d'une grande variété d'usages et de visages de la géographie, esquisse qui permet de formuler de nombreuses questions nouvelles pour l'histoire des sciences humaines.
Quels sont les contenus des savoirs géographiques au moment de l'émergence des sciences humaines ? Cette question constitue l'objet de ce livre. A cette période, la géographie paraît à la fois diffuse et insaisissable, car elle s'intègre mal dans les opérations de remembrement disciplinaire survenues au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. C'est pourquoi l'histoire de la géographie commence généralement avec l'entrée de la discipline à l'Université et la mise en place de la géographie vidalienne.
L'impression dominante forgée par les Vidaliens eux-mêmes, consiste donc à dire qu'avant la fin du XIXe siècle, la géographie n'existait pas comme science. Cette approche a souvent conduit à négliger des pratiques et des efforts théoriques qui, certes, n'ont pas nécessairement abouti à un savoir formalisé, mais dont l'identification paraît néanmoins essentielle à la connaissance du champ. C'est l'un des enjeux de ce recueil.
L'éclatement apparent des pratiques géographiques, la richesse des discours et des échanges avec d'autres disciplines au moment de leur naissance institutionnelle, l'oscillation essentielle de la géographie entre science physique et science humaine constituent les bases de cette réflexion collective consacrée à la construction, à l'identification et à la singularité des savoirs sur l'espace. A partir de leur expérience des sources de la période, des historiens et des géographes ont tenté de cerner au plus près les lieux, les discours et les pratiques des savoirs sur l'espace et les expressions de la géographie institutionnelle.
A une problématique commune répond ainsi l'esquisse d'une grande variété d'usages et de visages de la géographie, esquisse qui permet de formuler de nombreuses questions nouvelles pour l'histoire des sciences humaines.
L'impression dominante forgée par les Vidaliens eux-mêmes, consiste donc à dire qu'avant la fin du XIXe siècle, la géographie n'existait pas comme science. Cette approche a souvent conduit à négliger des pratiques et des efforts théoriques qui, certes, n'ont pas nécessairement abouti à un savoir formalisé, mais dont l'identification paraît néanmoins essentielle à la connaissance du champ. C'est l'un des enjeux de ce recueil.
L'éclatement apparent des pratiques géographiques, la richesse des discours et des échanges avec d'autres disciplines au moment de leur naissance institutionnelle, l'oscillation essentielle de la géographie entre science physique et science humaine constituent les bases de cette réflexion collective consacrée à la construction, à l'identification et à la singularité des savoirs sur l'espace. A partir de leur expérience des sources de la période, des historiens et des géographes ont tenté de cerner au plus près les lieux, les discours et les pratiques des savoirs sur l'espace et les expressions de la géographie institutionnelle.
A une problématique commune répond ainsi l'esquisse d'une grande variété d'usages et de visages de la géographie, esquisse qui permet de formuler de nombreuses questions nouvelles pour l'histoire des sciences humaines.