Gabon : l'unité nationale ou la rancune comme mode de gouvernance

Par : Emmanuelle Nguema Minko

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  • Nombre de pages290
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-24123-7
  • EAN9782296241237
  • Date de parution01/02/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJoseph Tonda

Résumé

Depuis son indépendance le 17 août 1960 et principalement tout au long des 42 années de règne d'Omar Bongo (1967-2009), le Gabon a fonctionné sur la base d'un mythe unitaire. L'unité nationale s'est traduite par la mise en place des politiques du pardon en vue de parvenir à une paix impériale à partir d'une transposition " en négatif " des termes de référence du pardon. Or, du point de vue traditionnel, une faute mal expiée, un pardon qui n'atteint pas un effet cathartique mais qui au contraire aboutit aux calculs stratégiques, etc., sont des expressions de la rancune.
Ainsi pour avoir produit, nourri, normalisé et institutionnalisé la rancune pendant près d'un demi-siècle, l'unité nationale a participé de la perversion de l'imaginaire traditionnel, notamment à travers la métaphore du " manger ".
Depuis son indépendance le 17 août 1960 et principalement tout au long des 42 années de règne d'Omar Bongo (1967-2009), le Gabon a fonctionné sur la base d'un mythe unitaire. L'unité nationale s'est traduite par la mise en place des politiques du pardon en vue de parvenir à une paix impériale à partir d'une transposition " en négatif " des termes de référence du pardon. Or, du point de vue traditionnel, une faute mal expiée, un pardon qui n'atteint pas un effet cathartique mais qui au contraire aboutit aux calculs stratégiques, etc., sont des expressions de la rancune.
Ainsi pour avoir produit, nourri, normalisé et institutionnalisé la rancune pendant près d'un demi-siècle, l'unité nationale a participé de la perversion de l'imaginaire traditionnel, notamment à travers la métaphore du " manger ".