Fuites
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- Nombre de pages224
- FormatePub
- ISBN978-2-246-78959-8
- EAN9782246789598
- Date de parution01/04/2014
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille219 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurGrasset
Résumé
Pourquoi écrit-on un roman ? Parce que l'on ne peut pas s'en empêcher. Nul acte n'est plus impératif. Pourquoi lit-on un roman ? Parce que l'on vous a dit de le lire, parce que d'autres le lisent : nul acte n'est plus gratuit. Pourquoi publie-t-on un roman ? Si le livre est de Jean-Pierre Giraudoux, pour grandes que soient les vertus qu'il lui trouve, l'éditeur pervers est certain à l'avance que, devant ce qui apparaît une cabale du silence, la vente se limitera à un nombre dérisoire d'exemplaires.
Nul acte n'est plus co-teux. Parce qu'il ne savoure le pornographique, l'abscons et le vulgaire qu'à doses homéopathiques, Jean-Pierre Giraudoux exècre pour une bonne part la littérature contemporaine. Mais il ne tient que peu rigueur à ceux qui la fabriquent - auteurs prostitués et critiques maquereaux, tous sont ingénus et il en est de délicieux - cependant ces derniers ont l'air de ne point accepter qu'il récuse leur jeu.
L'auteur de Fuites s'amuse à penser que, lorsqu'ils seront morts - il leur souhaite une agonie consciencieuse à remords, puis, après rédemption, le paradis qu'ils n'ont pas mérité - lui et son oeuvre existeront encore pour l'exaspérante et lumineuse raison que les générations futures auront la curiosité de connaître le fils de Jean Giraudoux : sans doute s'étonneront-elles que le rejeton d'un des génies de l'écriture universelle n'ait pas été plus abruti par l'humeur d'une époque dont elles se gausseront et qu'il ait peut-être hérité, les inversant, quelques-unes des qualités de son père.
Fuites est le contraire d'une fuite mais à travers un récit psychologique, une attaque politique de quelque imagination, d'une grande violence, d'une grande passion contre les trois maux où croupit le monde contemporain : le snobisme, le gaspillage et surtout la laideur. Puisse le lecteur, dont l'âme est encore saine, ne pas laisser à ses arrière-petits-enfants le soin de découvrir cet essai romanesque - où tour à tour huit héroïnes aident le héros à la méditation - et d'en être, à titre rétroactif, inspirés.
Puisse-t-il, toutes affaires cessantes, tenter de décider si le petit livre jaune de Jean-Pierre Giraudoux, inséré naïvement dans le temps d'aujourd'hui, est l'histoire d'une défaite ou celle d'une victoire. Sosthène des Presqueuses
Nul acte n'est plus co-teux. Parce qu'il ne savoure le pornographique, l'abscons et le vulgaire qu'à doses homéopathiques, Jean-Pierre Giraudoux exècre pour une bonne part la littérature contemporaine. Mais il ne tient que peu rigueur à ceux qui la fabriquent - auteurs prostitués et critiques maquereaux, tous sont ingénus et il en est de délicieux - cependant ces derniers ont l'air de ne point accepter qu'il récuse leur jeu.
L'auteur de Fuites s'amuse à penser que, lorsqu'ils seront morts - il leur souhaite une agonie consciencieuse à remords, puis, après rédemption, le paradis qu'ils n'ont pas mérité - lui et son oeuvre existeront encore pour l'exaspérante et lumineuse raison que les générations futures auront la curiosité de connaître le fils de Jean Giraudoux : sans doute s'étonneront-elles que le rejeton d'un des génies de l'écriture universelle n'ait pas été plus abruti par l'humeur d'une époque dont elles se gausseront et qu'il ait peut-être hérité, les inversant, quelques-unes des qualités de son père.
Fuites est le contraire d'une fuite mais à travers un récit psychologique, une attaque politique de quelque imagination, d'une grande violence, d'une grande passion contre les trois maux où croupit le monde contemporain : le snobisme, le gaspillage et surtout la laideur. Puisse le lecteur, dont l'âme est encore saine, ne pas laisser à ses arrière-petits-enfants le soin de découvrir cet essai romanesque - où tour à tour huit héroïnes aident le héros à la méditation - et d'en être, à titre rétroactif, inspirés.
Puisse-t-il, toutes affaires cessantes, tenter de décider si le petit livre jaune de Jean-Pierre Giraudoux, inséré naïvement dans le temps d'aujourd'hui, est l'histoire d'une défaite ou celle d'une victoire. Sosthène des Presqueuses
Pourquoi écrit-on un roman ? Parce que l'on ne peut pas s'en empêcher. Nul acte n'est plus impératif. Pourquoi lit-on un roman ? Parce que l'on vous a dit de le lire, parce que d'autres le lisent : nul acte n'est plus gratuit. Pourquoi publie-t-on un roman ? Si le livre est de Jean-Pierre Giraudoux, pour grandes que soient les vertus qu'il lui trouve, l'éditeur pervers est certain à l'avance que, devant ce qui apparaît une cabale du silence, la vente se limitera à un nombre dérisoire d'exemplaires.
Nul acte n'est plus co-teux. Parce qu'il ne savoure le pornographique, l'abscons et le vulgaire qu'à doses homéopathiques, Jean-Pierre Giraudoux exècre pour une bonne part la littérature contemporaine. Mais il ne tient que peu rigueur à ceux qui la fabriquent - auteurs prostitués et critiques maquereaux, tous sont ingénus et il en est de délicieux - cependant ces derniers ont l'air de ne point accepter qu'il récuse leur jeu.
L'auteur de Fuites s'amuse à penser que, lorsqu'ils seront morts - il leur souhaite une agonie consciencieuse à remords, puis, après rédemption, le paradis qu'ils n'ont pas mérité - lui et son oeuvre existeront encore pour l'exaspérante et lumineuse raison que les générations futures auront la curiosité de connaître le fils de Jean Giraudoux : sans doute s'étonneront-elles que le rejeton d'un des génies de l'écriture universelle n'ait pas été plus abruti par l'humeur d'une époque dont elles se gausseront et qu'il ait peut-être hérité, les inversant, quelques-unes des qualités de son père.
Fuites est le contraire d'une fuite mais à travers un récit psychologique, une attaque politique de quelque imagination, d'une grande violence, d'une grande passion contre les trois maux où croupit le monde contemporain : le snobisme, le gaspillage et surtout la laideur. Puisse le lecteur, dont l'âme est encore saine, ne pas laisser à ses arrière-petits-enfants le soin de découvrir cet essai romanesque - où tour à tour huit héroïnes aident le héros à la méditation - et d'en être, à titre rétroactif, inspirés.
Puisse-t-il, toutes affaires cessantes, tenter de décider si le petit livre jaune de Jean-Pierre Giraudoux, inséré naïvement dans le temps d'aujourd'hui, est l'histoire d'une défaite ou celle d'une victoire. Sosthène des Presqueuses
Nul acte n'est plus co-teux. Parce qu'il ne savoure le pornographique, l'abscons et le vulgaire qu'à doses homéopathiques, Jean-Pierre Giraudoux exècre pour une bonne part la littérature contemporaine. Mais il ne tient que peu rigueur à ceux qui la fabriquent - auteurs prostitués et critiques maquereaux, tous sont ingénus et il en est de délicieux - cependant ces derniers ont l'air de ne point accepter qu'il récuse leur jeu.
L'auteur de Fuites s'amuse à penser que, lorsqu'ils seront morts - il leur souhaite une agonie consciencieuse à remords, puis, après rédemption, le paradis qu'ils n'ont pas mérité - lui et son oeuvre existeront encore pour l'exaspérante et lumineuse raison que les générations futures auront la curiosité de connaître le fils de Jean Giraudoux : sans doute s'étonneront-elles que le rejeton d'un des génies de l'écriture universelle n'ait pas été plus abruti par l'humeur d'une époque dont elles se gausseront et qu'il ait peut-être hérité, les inversant, quelques-unes des qualités de son père.
Fuites est le contraire d'une fuite mais à travers un récit psychologique, une attaque politique de quelque imagination, d'une grande violence, d'une grande passion contre les trois maux où croupit le monde contemporain : le snobisme, le gaspillage et surtout la laideur. Puisse le lecteur, dont l'âme est encore saine, ne pas laisser à ses arrière-petits-enfants le soin de découvrir cet essai romanesque - où tour à tour huit héroïnes aident le héros à la méditation - et d'en être, à titre rétroactif, inspirés.
Puisse-t-il, toutes affaires cessantes, tenter de décider si le petit livre jaune de Jean-Pierre Giraudoux, inséré naïvement dans le temps d'aujourd'hui, est l'histoire d'une défaite ou celle d'une victoire. Sosthène des Presqueuses





















