Freud, les juifs, les Allemands

Par : Georges Zimra

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages320
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7492-2041-3
  • EAN9782749220413
  • Date de parution02/12/2012
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurErès

Résumé

La psychanalyse n'est pas une science juive, mais on ne peut empêcher que la judaïté de Freud regarde la psychanalyse. Pour Freud, le signifiant juif a été un signifiant de révolte, d'insoumission, de résistance à l'oppression, à l'antisémitisme, quelque chose d'essentiel qui lui permit de s'extraire de la majorité compacte. La judaïté de Freud ne va pas sans l'incontournable référence à sa germanité avec laquelle il entretenait des rapports ambivalents : Ma langue est allemande mais je préfère me dire juif.
Aux nazis qui avaient décrété la supériorité de la race aryenne, Freud répond, comme il répond à Jung, qu'il n'y a pas de race pure, pas d'humanité homogène supérieure et dominatrice, mais il y a le métissage, le mélange des hommes et des cultures. La véritable filiation ne concerne ni le sang ni la terre ni le nom propre mais la puissance vivifiante du Nom du Père qui inscrit le sujet dans une généalogie de signifiants, lui permettant de produire l'héritage plus que de le recevoir.
La psychanalyse n'est pas une science juive, mais on ne peut empêcher que la judaïté de Freud regarde la psychanalyse. Pour Freud, le signifiant juif a été un signifiant de révolte, d'insoumission, de résistance à l'oppression, à l'antisémitisme, quelque chose d'essentiel qui lui permit de s'extraire de la majorité compacte. La judaïté de Freud ne va pas sans l'incontournable référence à sa germanité avec laquelle il entretenait des rapports ambivalents : Ma langue est allemande mais je préfère me dire juif.
Aux nazis qui avaient décrété la supériorité de la race aryenne, Freud répond, comme il répond à Jung, qu'il n'y a pas de race pure, pas d'humanité homogène supérieure et dominatrice, mais il y a le métissage, le mélange des hommes et des cultures. La véritable filiation ne concerne ni le sang ni la terre ni le nom propre mais la puissance vivifiante du Nom du Père qui inscrit le sujet dans une généalogie de signifiants, lui permettant de produire l'héritage plus que de le recevoir.