François Mitterrand le Nivernais. 1946-1971, la conquête d'un fief

Par : Jean Battut

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  • Nombre de pages330
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-46168-0
  • EAN9782296461680
  • Date de parution01/05/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille19 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

C'est en 1946 que le Charentais François Mitterrand investit le Morvan, vieille terre de protestation, réfractaire au pouvoir central. Cet homme de province très attaché à la terre et aux hommes qui y vivent va défendre ce coin de France avec amour et vigueur. De 1946 à 1964, nous suivrons ce " Nivernais " rigoureux qui, à chaque législature, se faisait un point d'honneur de visiter chacune des 153 communes de l'arrondissement dont il était le député.
Jusqu'à ce qu'à la fin de cette conquête opiniâtre il devienne président du conseil général. Victime collatérale du tremblement de l'année 1968, rejeté, c'est dans son département qu'il reprend assise, se ressource, construit son projet. Bénéficiant du relais des jeunes instituteurs syndiqués - dont l'auteur de cet ouvrage -, la Nièvre devient pour lui, de janvier 1969 à juin 1971, un champ d'expérimentation, de maturation où se construisent les orientations futures loin des conflits et des intérêts nationaux des organisations politiques.
C'est dès lors qu'il adopte une nouvelle approche de l'objectif qu'il se fixe : l'unité des socialistes. Le congrès d'Epinay va avoir lieu, étape cruciale de l'histoire de la gauche du XX° siècle. Peu étudiée, " véritable trou noir ", cette période avec sa polémique et ses enjeux méritait d'être revisitée. Elle éclaire le sens donné au lent et difficile rapprochement entre socialistes dans la perspective de l'union de toute la gauche.
L'auteur, acteur du congrès aux côtés de François Mitterrand, montre, pour la première fois aussi clairement, que la transformation du socialisme au cours de cet événement n'a pas été jouée sur un coup de dés, mais qu'elle résulte d'une construction préméditée, à la fois rigoureuse et originale.
C'est en 1946 que le Charentais François Mitterrand investit le Morvan, vieille terre de protestation, réfractaire au pouvoir central. Cet homme de province très attaché à la terre et aux hommes qui y vivent va défendre ce coin de France avec amour et vigueur. De 1946 à 1964, nous suivrons ce " Nivernais " rigoureux qui, à chaque législature, se faisait un point d'honneur de visiter chacune des 153 communes de l'arrondissement dont il était le député.
Jusqu'à ce qu'à la fin de cette conquête opiniâtre il devienne président du conseil général. Victime collatérale du tremblement de l'année 1968, rejeté, c'est dans son département qu'il reprend assise, se ressource, construit son projet. Bénéficiant du relais des jeunes instituteurs syndiqués - dont l'auteur de cet ouvrage -, la Nièvre devient pour lui, de janvier 1969 à juin 1971, un champ d'expérimentation, de maturation où se construisent les orientations futures loin des conflits et des intérêts nationaux des organisations politiques.
C'est dès lors qu'il adopte une nouvelle approche de l'objectif qu'il se fixe : l'unité des socialistes. Le congrès d'Epinay va avoir lieu, étape cruciale de l'histoire de la gauche du XX° siècle. Peu étudiée, " véritable trou noir ", cette période avec sa polémique et ses enjeux méritait d'être revisitée. Elle éclaire le sens donné au lent et difficile rapprochement entre socialistes dans la perspective de l'union de toute la gauche.
L'auteur, acteur du congrès aux côtés de François Mitterrand, montre, pour la première fois aussi clairement, que la transformation du socialisme au cours de cet événement n'a pas été jouée sur un coup de dés, mais qu'elle résulte d'une construction préméditée, à la fois rigoureuse et originale.