François Mitterrand, le dernier empereur. De la colonisation à la Françafrique
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- Nombre de pages891
- FormatePub
- ISBN978-2-38482-233-1
- EAN9782384822331
- Date de parution03/04/2025
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurPhilippe Rey
Résumé
Le premier ouvrage complet sur le passé colonial de François Mitterrand et sa relation ambiguë avec l'Afrique lors de sa présidence, trente ans après la fin de son second septennat, par les meilleurs spécialistes.
On croyait tout savoir des mystères de François Mitterrand : Vichy et la Francisque, les relations troubles avec l'extrême droite, sa double vie intime et les " affaires " de ses deux septennats (1981-1995).
Mais il restait le domaine colonial et l'Afrique. François Mitterrand, sa vie durant, n'a eu de cesse de réécrire son histoire, imposant le mythe du " grand décolonisateur " à ses hagiographes. Trente ans après son départ de l'Élysée, le temps est venu qu'un ouvrage se penche sur la part la plus opaque du plus énigmatique des présidents de la République... Le rêve du " dernier empereur " a été durant toute sa carrière politique de conserver à la France un domaine colonial ou une zone d'influence ultramarine, sources de puissance et de grandeur à ses yeux.
La victoire socialiste de 1981 n'a rien changé à cette vision du monde. Dès Vichy, il travaille pour les services de propagande de la Légion, et avant guerre il soutient Mussolini dans sa conquête de l'Éthiopie. De 1947 à 1950, il voyage en Afrique, préparant son arrivée au ministère de la France d'Outre-Mer (1950-1951). Pendant la guerre d'Algérie, il est ministre de l'Intérieur puis de la Justice (quarante-cinq condamnés à mort algériens seront guillotinés alors qu'il est en fonctions).
Pendant sa traversée du désert, il effacera toutes les traces de son passé impérial jusqu'à sa victoire de 1981 avec le soutien des associations de rapatriés. À peine élu, il s'engage pour l'amnistie des putschistes de l'Algérie française et redonne vie à la Françafrique. Le double langage est de mise, aussi bien sur la bombe atomique en Polynésie que sur les " événements " en Nouvelle-Calédonie. Tout au long de ses deux mandats, les " affaires africaines " sont gérées en famille (son fils est à ses côtés à l'Élysée) et les interventions militaires se succèdent sur le continent.
Du discours de La Baule (1990) au génocide des Tutsi au Rwanda (1994), la fin de son second septennat est une longue suite de désillusions, de compromissions, de scandales et d'aveuglements. Pour raconter soixante-cinq ans d'une vie à l'ombre de l'Empire colonial, ce livre fait appel aux meilleurs spécialistes et s'appuie sur des archives inédites. Il dévoile ainsi les derniers secrets du Sphinx.
Mais il restait le domaine colonial et l'Afrique. François Mitterrand, sa vie durant, n'a eu de cesse de réécrire son histoire, imposant le mythe du " grand décolonisateur " à ses hagiographes. Trente ans après son départ de l'Élysée, le temps est venu qu'un ouvrage se penche sur la part la plus opaque du plus énigmatique des présidents de la République... Le rêve du " dernier empereur " a été durant toute sa carrière politique de conserver à la France un domaine colonial ou une zone d'influence ultramarine, sources de puissance et de grandeur à ses yeux.
La victoire socialiste de 1981 n'a rien changé à cette vision du monde. Dès Vichy, il travaille pour les services de propagande de la Légion, et avant guerre il soutient Mussolini dans sa conquête de l'Éthiopie. De 1947 à 1950, il voyage en Afrique, préparant son arrivée au ministère de la France d'Outre-Mer (1950-1951). Pendant la guerre d'Algérie, il est ministre de l'Intérieur puis de la Justice (quarante-cinq condamnés à mort algériens seront guillotinés alors qu'il est en fonctions).
Pendant sa traversée du désert, il effacera toutes les traces de son passé impérial jusqu'à sa victoire de 1981 avec le soutien des associations de rapatriés. À peine élu, il s'engage pour l'amnistie des putschistes de l'Algérie française et redonne vie à la Françafrique. Le double langage est de mise, aussi bien sur la bombe atomique en Polynésie que sur les " événements " en Nouvelle-Calédonie. Tout au long de ses deux mandats, les " affaires africaines " sont gérées en famille (son fils est à ses côtés à l'Élysée) et les interventions militaires se succèdent sur le continent.
Du discours de La Baule (1990) au génocide des Tutsi au Rwanda (1994), la fin de son second septennat est une longue suite de désillusions, de compromissions, de scandales et d'aveuglements. Pour raconter soixante-cinq ans d'une vie à l'ombre de l'Empire colonial, ce livre fait appel aux meilleurs spécialistes et s'appuie sur des archives inédites. Il dévoile ainsi les derniers secrets du Sphinx.
Le premier ouvrage complet sur le passé colonial de François Mitterrand et sa relation ambiguë avec l'Afrique lors de sa présidence, trente ans après la fin de son second septennat, par les meilleurs spécialistes.
On croyait tout savoir des mystères de François Mitterrand : Vichy et la Francisque, les relations troubles avec l'extrême droite, sa double vie intime et les " affaires " de ses deux septennats (1981-1995).
Mais il restait le domaine colonial et l'Afrique. François Mitterrand, sa vie durant, n'a eu de cesse de réécrire son histoire, imposant le mythe du " grand décolonisateur " à ses hagiographes. Trente ans après son départ de l'Élysée, le temps est venu qu'un ouvrage se penche sur la part la plus opaque du plus énigmatique des présidents de la République... Le rêve du " dernier empereur " a été durant toute sa carrière politique de conserver à la France un domaine colonial ou une zone d'influence ultramarine, sources de puissance et de grandeur à ses yeux.
La victoire socialiste de 1981 n'a rien changé à cette vision du monde. Dès Vichy, il travaille pour les services de propagande de la Légion, et avant guerre il soutient Mussolini dans sa conquête de l'Éthiopie. De 1947 à 1950, il voyage en Afrique, préparant son arrivée au ministère de la France d'Outre-Mer (1950-1951). Pendant la guerre d'Algérie, il est ministre de l'Intérieur puis de la Justice (quarante-cinq condamnés à mort algériens seront guillotinés alors qu'il est en fonctions).
Pendant sa traversée du désert, il effacera toutes les traces de son passé impérial jusqu'à sa victoire de 1981 avec le soutien des associations de rapatriés. À peine élu, il s'engage pour l'amnistie des putschistes de l'Algérie française et redonne vie à la Françafrique. Le double langage est de mise, aussi bien sur la bombe atomique en Polynésie que sur les " événements " en Nouvelle-Calédonie. Tout au long de ses deux mandats, les " affaires africaines " sont gérées en famille (son fils est à ses côtés à l'Élysée) et les interventions militaires se succèdent sur le continent.
Du discours de La Baule (1990) au génocide des Tutsi au Rwanda (1994), la fin de son second septennat est une longue suite de désillusions, de compromissions, de scandales et d'aveuglements. Pour raconter soixante-cinq ans d'une vie à l'ombre de l'Empire colonial, ce livre fait appel aux meilleurs spécialistes et s'appuie sur des archives inédites. Il dévoile ainsi les derniers secrets du Sphinx.
Mais il restait le domaine colonial et l'Afrique. François Mitterrand, sa vie durant, n'a eu de cesse de réécrire son histoire, imposant le mythe du " grand décolonisateur " à ses hagiographes. Trente ans après son départ de l'Élysée, le temps est venu qu'un ouvrage se penche sur la part la plus opaque du plus énigmatique des présidents de la République... Le rêve du " dernier empereur " a été durant toute sa carrière politique de conserver à la France un domaine colonial ou une zone d'influence ultramarine, sources de puissance et de grandeur à ses yeux.
La victoire socialiste de 1981 n'a rien changé à cette vision du monde. Dès Vichy, il travaille pour les services de propagande de la Légion, et avant guerre il soutient Mussolini dans sa conquête de l'Éthiopie. De 1947 à 1950, il voyage en Afrique, préparant son arrivée au ministère de la France d'Outre-Mer (1950-1951). Pendant la guerre d'Algérie, il est ministre de l'Intérieur puis de la Justice (quarante-cinq condamnés à mort algériens seront guillotinés alors qu'il est en fonctions).
Pendant sa traversée du désert, il effacera toutes les traces de son passé impérial jusqu'à sa victoire de 1981 avec le soutien des associations de rapatriés. À peine élu, il s'engage pour l'amnistie des putschistes de l'Algérie française et redonne vie à la Françafrique. Le double langage est de mise, aussi bien sur la bombe atomique en Polynésie que sur les " événements " en Nouvelle-Calédonie. Tout au long de ses deux mandats, les " affaires africaines " sont gérées en famille (son fils est à ses côtés à l'Élysée) et les interventions militaires se succèdent sur le continent.
Du discours de La Baule (1990) au génocide des Tutsi au Rwanda (1994), la fin de son second septennat est une longue suite de désillusions, de compromissions, de scandales et d'aveuglements. Pour raconter soixante-cinq ans d'une vie à l'ombre de l'Empire colonial, ce livre fait appel aux meilleurs spécialistes et s'appuie sur des archives inédites. Il dévoile ainsi les derniers secrets du Sphinx.