François Martineau du grand marais de Vendée

Par : Valens Debreuil, Michèle Monjauze-Milcent, Jean Yole

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  • Nombre de pages364
  • FormatePub
  • ISBN2-402-24363-5
  • EAN9782402243636
  • Date de parution01/01/2002
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille83 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Chem...

Résumé

« Naissance d'un romancier », c'est en ces termes que Louis Chaigne célébrait le 17 juillet 1937, la publication du roman écrit par Valens Dubreuil. Valens Dubreuil ? Un nom de plume qui trouva en Jean Yole un préfacier de choix qui comprit tout ce que cette ouvre apportait de haut, de fort, de souriant, de poignant, dans le concert des romans déjà parus de René Bazin à Marc Elder, de Gilbert Dupé et Henri Pitaud, tous consacrés à ces marais vendéens qui conservaient alors leurs coutumes savoureuses, leur langue drue, leurs traditions.
C'est que Valens Dubreuil, de son vrai nom Laurent Milcent, appartenait à l'une de ces grandes familles de la Rive de Monts. Il avait connu dans sa prime jeunesse les grandes différences qui existaient alors entre « ces maraîchins, grands éleveurs qui vont aux foires et à la messe dans une carriole traînée à vive allure et vivent dans l'aisance et les gens des bourrines, ces gagne-petit sobres et liardeurs », comme Jean Yole le soulignait dans sa préface.
C'est aux confins de ces deux castes, sur cette ligne de fracture de deux mondes si contrastés que l'auteur situe son roman dont la trame simple est rapidement dépassée sous l'afflux des puissances secrètes et des forces profondes d'un riche terroir. François Martineau aime Joséphine Bardet que convoite et épouse Jean-Marie Pelloquin. Ce dernier rend malheureuse la jeune femme. En voulant prendre sa défense François la tue d'un coup qu'il destinait à son mari.
Et Louis Chaigne d'enchaîner : « François Martineau est beaucoup plus qu'un maraîchin laborieux et rêveur, terrible et bon, sentimental et justicier, il est tout le marais ondoyant et divers ». Cette réédition de l'unique livre de Laurent Milcent, comporte un document émouvant, écrit par Michèle Monjauze, la fille de l'auteur. À travers le héros du livre, elle retrouve un père dont elle conserve un souvenir amer : « Beau Celte aux yeux clair et doux, au cour d'or, généreux, vaillant, violent, tenace et vainqueur », à la carrière chaotique et lointaine.
L'avant-propos rédigé dans l'angoisse des découvertes, quête voulue et redoutée, complète merveilleusement ce roman, qui se meut à travers une réalité mouvante et tangible toujours d'actualité.
« Naissance d'un romancier », c'est en ces termes que Louis Chaigne célébrait le 17 juillet 1937, la publication du roman écrit par Valens Dubreuil. Valens Dubreuil ? Un nom de plume qui trouva en Jean Yole un préfacier de choix qui comprit tout ce que cette ouvre apportait de haut, de fort, de souriant, de poignant, dans le concert des romans déjà parus de René Bazin à Marc Elder, de Gilbert Dupé et Henri Pitaud, tous consacrés à ces marais vendéens qui conservaient alors leurs coutumes savoureuses, leur langue drue, leurs traditions.
C'est que Valens Dubreuil, de son vrai nom Laurent Milcent, appartenait à l'une de ces grandes familles de la Rive de Monts. Il avait connu dans sa prime jeunesse les grandes différences qui existaient alors entre « ces maraîchins, grands éleveurs qui vont aux foires et à la messe dans une carriole traînée à vive allure et vivent dans l'aisance et les gens des bourrines, ces gagne-petit sobres et liardeurs », comme Jean Yole le soulignait dans sa préface.
C'est aux confins de ces deux castes, sur cette ligne de fracture de deux mondes si contrastés que l'auteur situe son roman dont la trame simple est rapidement dépassée sous l'afflux des puissances secrètes et des forces profondes d'un riche terroir. François Martineau aime Joséphine Bardet que convoite et épouse Jean-Marie Pelloquin. Ce dernier rend malheureuse la jeune femme. En voulant prendre sa défense François la tue d'un coup qu'il destinait à son mari.
Et Louis Chaigne d'enchaîner : « François Martineau est beaucoup plus qu'un maraîchin laborieux et rêveur, terrible et bon, sentimental et justicier, il est tout le marais ondoyant et divers ». Cette réédition de l'unique livre de Laurent Milcent, comporte un document émouvant, écrit par Michèle Monjauze, la fille de l'auteur. À travers le héros du livre, elle retrouve un père dont elle conserve un souvenir amer : « Beau Celte aux yeux clair et doux, au cour d'or, généreux, vaillant, violent, tenace et vainqueur », à la carrière chaotique et lointaine.
L'avant-propos rédigé dans l'angoisse des découvertes, quête voulue et redoutée, complète merveilleusement ce roman, qui se meut à travers une réalité mouvante et tangible toujours d'actualité.