François Ier et Henri VIII. Deux princes de la Renaissance (1515-1547)
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- Nombre de pages207
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-905637-95-6
- EAN9782905637956
- Date de parution08/04/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPublications de l’Institut de re...
Résumé
Qui mieux que Shakespeare a su exprimer la nature des liens qui unissent les royaumes de France et d'Angleterre depuis que le jour de Noël 1066 le duc Guillaume de Normandie, Guillaume le Conquérant, devint aussi Guillaume Ier d'Angleterre ? Dans la chronologie de ce jeu complexe du « je t'aime moi non plus », de cette rivalité de deux États somme toute issus de souches communes, le xvie siècle, dans ses premières décennies, est celui de la prééminence française.
De 1509 à 1547, Henri VIII mène - ou tente de mener - une politique interventioniste sur la scène politico-militaire continentale. Or, pour l'Angleterre, tant pour des raisons historiques que géographiques, la France constitue l'essentiel de cette scène. En revanche, sitôt la trève de Picquigny conclue le 29 août 1475, les rois de France tournent leurs convoitises et leurs armées vers la Bourgogne et la Bretagne, puis vers l'Italie.
Fascinés par le mirage italien, les successeurs de Louis XI se désintéressent grandement de l'Angleterre. Gilbert Jacqueton a pu écrire à propos des clauses financières du traité de Londres de 1518 : « on dirait d'un gros chien d'humeur débonnaire agacé par un méchant roquet et lui abandonnant pour s'en débarasser un os à ronger ». Il est vrai que c'était en 1892 et qu'il répondait à des propos guère plus amènes de John Brewer.
De 1509 à 1547, Henri VIII mène - ou tente de mener - une politique interventioniste sur la scène politico-militaire continentale. Or, pour l'Angleterre, tant pour des raisons historiques que géographiques, la France constitue l'essentiel de cette scène. En revanche, sitôt la trève de Picquigny conclue le 29 août 1475, les rois de France tournent leurs convoitises et leurs armées vers la Bourgogne et la Bretagne, puis vers l'Italie.
Fascinés par le mirage italien, les successeurs de Louis XI se désintéressent grandement de l'Angleterre. Gilbert Jacqueton a pu écrire à propos des clauses financières du traité de Londres de 1518 : « on dirait d'un gros chien d'humeur débonnaire agacé par un méchant roquet et lui abandonnant pour s'en débarasser un os à ronger ». Il est vrai que c'était en 1892 et qu'il répondait à des propos guère plus amènes de John Brewer.
Qui mieux que Shakespeare a su exprimer la nature des liens qui unissent les royaumes de France et d'Angleterre depuis que le jour de Noël 1066 le duc Guillaume de Normandie, Guillaume le Conquérant, devint aussi Guillaume Ier d'Angleterre ? Dans la chronologie de ce jeu complexe du « je t'aime moi non plus », de cette rivalité de deux États somme toute issus de souches communes, le xvie siècle, dans ses premières décennies, est celui de la prééminence française.
De 1509 à 1547, Henri VIII mène - ou tente de mener - une politique interventioniste sur la scène politico-militaire continentale. Or, pour l'Angleterre, tant pour des raisons historiques que géographiques, la France constitue l'essentiel de cette scène. En revanche, sitôt la trève de Picquigny conclue le 29 août 1475, les rois de France tournent leurs convoitises et leurs armées vers la Bourgogne et la Bretagne, puis vers l'Italie.
Fascinés par le mirage italien, les successeurs de Louis XI se désintéressent grandement de l'Angleterre. Gilbert Jacqueton a pu écrire à propos des clauses financières du traité de Londres de 1518 : « on dirait d'un gros chien d'humeur débonnaire agacé par un méchant roquet et lui abandonnant pour s'en débarasser un os à ronger ». Il est vrai que c'était en 1892 et qu'il répondait à des propos guère plus amènes de John Brewer.
De 1509 à 1547, Henri VIII mène - ou tente de mener - une politique interventioniste sur la scène politico-militaire continentale. Or, pour l'Angleterre, tant pour des raisons historiques que géographiques, la France constitue l'essentiel de cette scène. En revanche, sitôt la trève de Picquigny conclue le 29 août 1475, les rois de France tournent leurs convoitises et leurs armées vers la Bourgogne et la Bretagne, puis vers l'Italie.
Fascinés par le mirage italien, les successeurs de Louis XI se désintéressent grandement de l'Angleterre. Gilbert Jacqueton a pu écrire à propos des clauses financières du traité de Londres de 1518 : « on dirait d'un gros chien d'humeur débonnaire agacé par un méchant roquet et lui abandonnant pour s'en débarasser un os à ronger ». Il est vrai que c'était en 1892 et qu'il répondait à des propos guère plus amènes de John Brewer.