Foucault. Repenser les rapports entre les Grecs et les Modernes
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- Nombre de pages630
- FormatPDF
- ISBN978-2-7637-4519-0
- EAN9782763745190
- Date de parution25/02/2020
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurPRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL
Résumé
L'un des aspects les plus intrigants de l'ouvre de Michel Foucault réside dans son intérêt tardif pour la pensée antique, plus spécialement pour la culture grecque et son héritage romain qu'on peut faire remonter à ses recherches ayant mené, à partir de 1976, à son Histoire de la sexualité. Du fait même de l'infléchissement que connut alors sa pensée, Foucault fut à même d'établir des liens à tous égards originaux et même surprenants entre la pensée antique et la réflexion moderne.
En le lisant, c'est une tradition de près de 2500 ans qui s'offre désormais à notre regard. Que nous apprend, sur notre histoire, le fait de mettre en parallèle les propos de Socrate et ceux de Kant ? À quoi peut servir l'interrogation menée sur la sexualité antique, si ce n'est peut-être à la « dépsychologiser », la « dépathologiser », la « détaxonomiser », et ainsi la « désenclaver » de ses classifications ultérieures ? Que nous enseigne le fait d'entendre par « modernité » non plus une « époque » particulière de l'histoire, mais une manière d'être des individus, une certaine attitude adoptée, « ce que les Grecs, souligne Foucault, appelaient un 'éthos' » ? De quelle manière, finalement, l'esprit critique moderne s'éclaire-t-il de l'esprit critique antique ? Les études ici rassemblées posent ces questions à Foucault, avec Foucault et parfois aussi contre Foucault, en écho toujours à ce « courage de la vérité » dont il incarna si splendidement l'exemple.
En le lisant, c'est une tradition de près de 2500 ans qui s'offre désormais à notre regard. Que nous apprend, sur notre histoire, le fait de mettre en parallèle les propos de Socrate et ceux de Kant ? À quoi peut servir l'interrogation menée sur la sexualité antique, si ce n'est peut-être à la « dépsychologiser », la « dépathologiser », la « détaxonomiser », et ainsi la « désenclaver » de ses classifications ultérieures ? Que nous enseigne le fait d'entendre par « modernité » non plus une « époque » particulière de l'histoire, mais une manière d'être des individus, une certaine attitude adoptée, « ce que les Grecs, souligne Foucault, appelaient un 'éthos' » ? De quelle manière, finalement, l'esprit critique moderne s'éclaire-t-il de l'esprit critique antique ? Les études ici rassemblées posent ces questions à Foucault, avec Foucault et parfois aussi contre Foucault, en écho toujours à ce « courage de la vérité » dont il incarna si splendidement l'exemple.
L'un des aspects les plus intrigants de l'ouvre de Michel Foucault réside dans son intérêt tardif pour la pensée antique, plus spécialement pour la culture grecque et son héritage romain qu'on peut faire remonter à ses recherches ayant mené, à partir de 1976, à son Histoire de la sexualité. Du fait même de l'infléchissement que connut alors sa pensée, Foucault fut à même d'établir des liens à tous égards originaux et même surprenants entre la pensée antique et la réflexion moderne.
En le lisant, c'est une tradition de près de 2500 ans qui s'offre désormais à notre regard. Que nous apprend, sur notre histoire, le fait de mettre en parallèle les propos de Socrate et ceux de Kant ? À quoi peut servir l'interrogation menée sur la sexualité antique, si ce n'est peut-être à la « dépsychologiser », la « dépathologiser », la « détaxonomiser », et ainsi la « désenclaver » de ses classifications ultérieures ? Que nous enseigne le fait d'entendre par « modernité » non plus une « époque » particulière de l'histoire, mais une manière d'être des individus, une certaine attitude adoptée, « ce que les Grecs, souligne Foucault, appelaient un 'éthos' » ? De quelle manière, finalement, l'esprit critique moderne s'éclaire-t-il de l'esprit critique antique ? Les études ici rassemblées posent ces questions à Foucault, avec Foucault et parfois aussi contre Foucault, en écho toujours à ce « courage de la vérité » dont il incarna si splendidement l'exemple.
En le lisant, c'est une tradition de près de 2500 ans qui s'offre désormais à notre regard. Que nous apprend, sur notre histoire, le fait de mettre en parallèle les propos de Socrate et ceux de Kant ? À quoi peut servir l'interrogation menée sur la sexualité antique, si ce n'est peut-être à la « dépsychologiser », la « dépathologiser », la « détaxonomiser », et ainsi la « désenclaver » de ses classifications ultérieures ? Que nous enseigne le fait d'entendre par « modernité » non plus une « époque » particulière de l'histoire, mais une manière d'être des individus, une certaine attitude adoptée, « ce que les Grecs, souligne Foucault, appelaient un 'éthos' » ? De quelle manière, finalement, l'esprit critique moderne s'éclaire-t-il de l'esprit critique antique ? Les études ici rassemblées posent ces questions à Foucault, avec Foucault et parfois aussi contre Foucault, en écho toujours à ce « courage de la vérité » dont il incarna si splendidement l'exemple.