Fiu. Tahiti, la pirogue et la bombe

Par : Tila Bréaud, Jean Lartéguy

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  • Nombre de pages280
  • FormatePub
  • ISBN2-258-15460-X
  • EAN9782258154605
  • Date de parution01/01/1976
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille74 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses de la Cité (réédition nu...

Résumé

En deux siècles, depuis leur découverte jusqu'à nos jours, on a écrit plus de dix mille ouvrages, articles, études, romans et élucubrations de toutes sortes sur Tahiti et la Polynésie. "FIU", qui signifie "ras le bol" en tahitien, ne cherche pas à allonger cette liste mais seulement à dire qu'il y en avait assez de cet interminable procès que l'on a intenté au Polynésien sans jamais lui accorder la parole.
On a fait de lui tour à tour le bon sauvage de l'Age d'Or, le féroce cannibale, celui qui se laissait mourir pour avoir perdu ses dieux et ses racines et le joyeux drille porté sur la gaudriole, les filles et le vin rouge. Les Immémoriaux ou Clochemerle ? Il serait temps de ne plus le voir à travers les passions et les illusions des uns et des autres mais tel qu'il est en 1976. Il n'est plus le Maori de la légende dorée chère à Diderot, il ne l'a jamais été, mais le métis de toutes les grandes races aventurières de la mer : Moïs venus de la lointaine Indochine sur leurs pirogues, avec leurs dieux, leurs cochons noirs et quelques plantes : le cocotier et l'arbre à pain, et qui vont se mélanger avec les Malais, les Indonésiens et, beaucoup plus tard, avec les rudes baleiniers américains, les pasteurs anglais, les coureurs de grève norvégiens, les midships français, les trafiquants de porc et de bois de santal d'Australie, les planteurs et les marchands venus des quatre coins du monde.
Le tout assaisonné de Chinois pour la sagesse et d'Irlandais pour la folie.
En deux siècles, depuis leur découverte jusqu'à nos jours, on a écrit plus de dix mille ouvrages, articles, études, romans et élucubrations de toutes sortes sur Tahiti et la Polynésie. "FIU", qui signifie "ras le bol" en tahitien, ne cherche pas à allonger cette liste mais seulement à dire qu'il y en avait assez de cet interminable procès que l'on a intenté au Polynésien sans jamais lui accorder la parole.
On a fait de lui tour à tour le bon sauvage de l'Age d'Or, le féroce cannibale, celui qui se laissait mourir pour avoir perdu ses dieux et ses racines et le joyeux drille porté sur la gaudriole, les filles et le vin rouge. Les Immémoriaux ou Clochemerle ? Il serait temps de ne plus le voir à travers les passions et les illusions des uns et des autres mais tel qu'il est en 1976. Il n'est plus le Maori de la légende dorée chère à Diderot, il ne l'a jamais été, mais le métis de toutes les grandes races aventurières de la mer : Moïs venus de la lointaine Indochine sur leurs pirogues, avec leurs dieux, leurs cochons noirs et quelques plantes : le cocotier et l'arbre à pain, et qui vont se mélanger avec les Malais, les Indonésiens et, beaucoup plus tard, avec les rudes baleiniers américains, les pasteurs anglais, les coureurs de grève norvégiens, les midships français, les trafiquants de porc et de bois de santal d'Australie, les planteurs et les marchands venus des quatre coins du monde.
Le tout assaisonné de Chinois pour la sagesse et d'Irlandais pour la folie.