Fin des temps et temps de la fin dans l'univers médiéval

Par : CUERMA

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages548
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8218-3690-7
  • EAN9782821836907
  • Date de parution14/05/2014
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCléo

Résumé

D'après Jean Delumeau, "il y a unanimité chez les historiens pour estimer qu'il se produisit en Europe à partir du xive siècle un renforcement et une plus large diffusion de la crainte des derniers temps". Parmi les tenants les plus célèbres de cette doctrine - que tous ne partagent pas - se range Huizinga qui souligne qu' "au déclin du Moyen Âge, la vie s'emplit d'une sombre mélancolie. (...) Le monde s'acheminait vers sa fin, et toute chose terrestre vers la corruption".
Les raisons de tant de pessimisme sont évidentes. Le quatorzième et le quinzième siècles connurent une suite de désastres qui n'épargnèrent personne en Europe. En France, la Guerre de Cent Ans éprouva cruellement la population civile ; la peste qui, en 1348, avait décimé par endroits un tiers de la population, réapparut régulièrement ça et là avec d'autres maladies tout aussi mortelles ; les disettes, dues à la détérioriation des conditions climatologiques, devinrent de plus en plus fréquentes ; enfin, le Grand Schisme, qui commença en 1378, ne constitua pas seulement un drame de conscience pour les chrétiens, mais marqua, à leurs yeux, "la rentrée dans un âge apocalyptique".
D'après Jean Delumeau, "il y a unanimité chez les historiens pour estimer qu'il se produisit en Europe à partir du xive siècle un renforcement et une plus large diffusion de la crainte des derniers temps". Parmi les tenants les plus célèbres de cette doctrine - que tous ne partagent pas - se range Huizinga qui souligne qu' "au déclin du Moyen Âge, la vie s'emplit d'une sombre mélancolie. (...) Le monde s'acheminait vers sa fin, et toute chose terrestre vers la corruption".
Les raisons de tant de pessimisme sont évidentes. Le quatorzième et le quinzième siècles connurent une suite de désastres qui n'épargnèrent personne en Europe. En France, la Guerre de Cent Ans éprouva cruellement la population civile ; la peste qui, en 1348, avait décimé par endroits un tiers de la population, réapparut régulièrement ça et là avec d'autres maladies tout aussi mortelles ; les disettes, dues à la détérioriation des conditions climatologiques, devinrent de plus en plus fréquentes ; enfin, le Grand Schisme, qui commença en 1378, ne constitua pas seulement un drame de conscience pour les chrétiens, mais marqua, à leurs yeux, "la rentrée dans un âge apocalyptique".