Fin de partie ?. Amérique latine : les expériences progressistes dans l'impasse (1998 - 2018)

Par : Franck Gaudichaud, Massimo Modonesi, Jeffery Webber
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84950-876-3
  • EAN9782849508763
  • Date de parution04/06/2020
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille440 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurSyllepse

Résumé

Depuis 1998 et l'élection d'Hugo Chávez, plusieurs pays d'Amérique­ latine ont connu un « tournant à gauche ». Cet élan a alors incarné un espoir de transformation sociale et de construction de diverses expériences aux accents anti-impérialistes: « révolution bolivarienne » au Venezuela, « révolution citoyenne » en Équateur, État plurinational en Bolivie, nouvelle politique avec Lula. L'époque était au changement, la « longue nuit néolibérale » semblait s'estomper, fruit d'une période de mobilisations populaires et de révoltes sociales.
Les inégalités sociales et la pauvreté reculaient, Washington perdait du terrain, alors que la participation de celles et ceux d'« en bas » progressait. Plus de vingt ans après l'ouverture de ce cycle, la région est pourtant entrée de nouveau dans une zone de fortes turbulences et ­incertitudes, tandis que le bilan des gouvernements « progressistes », au-delà de leur diversité, est très largement contrasté.
Capitalisme d'État et crise économique, colonisation des imaginaires de gauche par des logiques gestionnaires, modèles économiques basés sur le saccage des biens communs, leaderships charismatiques, dérives autoritaires, corruption et rupture avec les mouvements sociaux: les problèmes se sont accumulés. En parallèle, la réorganisation des droites sociales, politiques et religieuses, la montée des extrêmes droites, les défaites électorales, mais aussi les coups d'État parlementaires, sont désormais un fait majeur. Faire le bilan d'un cycle commencé dans l'espoir et qui s'achève dans la violence est fondamental pour comprendre l'Amérique ­latine ­actuelle.
Depuis 1998 et l'élection d'Hugo Chávez, plusieurs pays d'Amérique­ latine ont connu un « tournant à gauche ». Cet élan a alors incarné un espoir de transformation sociale et de construction de diverses expériences aux accents anti-impérialistes: « révolution bolivarienne » au Venezuela, « révolution citoyenne » en Équateur, État plurinational en Bolivie, nouvelle politique avec Lula. L'époque était au changement, la « longue nuit néolibérale » semblait s'estomper, fruit d'une période de mobilisations populaires et de révoltes sociales.
Les inégalités sociales et la pauvreté reculaient, Washington perdait du terrain, alors que la participation de celles et ceux d'« en bas » progressait. Plus de vingt ans après l'ouverture de ce cycle, la région est pourtant entrée de nouveau dans une zone de fortes turbulences et ­incertitudes, tandis que le bilan des gouvernements « progressistes », au-delà de leur diversité, est très largement contrasté.
Capitalisme d'État et crise économique, colonisation des imaginaires de gauche par des logiques gestionnaires, modèles économiques basés sur le saccage des biens communs, leaderships charismatiques, dérives autoritaires, corruption et rupture avec les mouvements sociaux: les problèmes se sont accumulés. En parallèle, la réorganisation des droites sociales, politiques et religieuses, la montée des extrêmes droites, les défaites électorales, mais aussi les coups d'État parlementaires, sont désormais un fait majeur. Faire le bilan d'un cycle commencé dans l'espoir et qui s'achève dans la violence est fondamental pour comprendre l'Amérique ­latine ­actuelle.