Film, perception et mémoire
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages256
- FormatPDF
- ISBN2-296-29421-9
- EAN9782296294219
- Date de parution01/01/1985
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Que fait le film au spectateur ? D'abord il l'entraîne dans son mouvement, il le conduit vers ses espaces et ses personnages. Le spectateur s'y inscrit, y prend corps. Et il devient le dépositaire du film, sa mémoire : si le film peut évoquer son propre passé, s'il peut jouer avec ses propres formes, les renouveler, c'est bien parce que le spectateur est là qui se souvient de ce passé et de ces formes.
Ainsi le film se construit en construisant son spectateur. S'il élabore des espaces et des temps, ce n'est pas pour édifier des positions et des postures pour que le spectateur puisse, au propre, s'y retrouver : nous nommons configurations d'espaces-temps un tel ensemble d'espaces, de temps, de positions et de postures. Mais un film ne s'y réduit pas : il en est, bien plutôt l'histoire. Et le spectacle auquel il nous fait assister, c'est bien celui de la construction d'une temporalité, d'une certaine façon de vivre le temps.
Ainsi le film se construit en construisant son spectateur. S'il élabore des espaces et des temps, ce n'est pas pour édifier des positions et des postures pour que le spectateur puisse, au propre, s'y retrouver : nous nommons configurations d'espaces-temps un tel ensemble d'espaces, de temps, de positions et de postures. Mais un film ne s'y réduit pas : il en est, bien plutôt l'histoire. Et le spectacle auquel il nous fait assister, c'est bien celui de la construction d'une temporalité, d'une certaine façon de vivre le temps.
Que fait le film au spectateur ? D'abord il l'entraîne dans son mouvement, il le conduit vers ses espaces et ses personnages. Le spectateur s'y inscrit, y prend corps. Et il devient le dépositaire du film, sa mémoire : si le film peut évoquer son propre passé, s'il peut jouer avec ses propres formes, les renouveler, c'est bien parce que le spectateur est là qui se souvient de ce passé et de ces formes.
Ainsi le film se construit en construisant son spectateur. S'il élabore des espaces et des temps, ce n'est pas pour édifier des positions et des postures pour que le spectateur puisse, au propre, s'y retrouver : nous nommons configurations d'espaces-temps un tel ensemble d'espaces, de temps, de positions et de postures. Mais un film ne s'y réduit pas : il en est, bien plutôt l'histoire. Et le spectacle auquel il nous fait assister, c'est bien celui de la construction d'une temporalité, d'une certaine façon de vivre le temps.
Ainsi le film se construit en construisant son spectateur. S'il élabore des espaces et des temps, ce n'est pas pour édifier des positions et des postures pour que le spectateur puisse, au propre, s'y retrouver : nous nommons configurations d'espaces-temps un tel ensemble d'espaces, de temps, de positions et de postures. Mais un film ne s'y réduit pas : il en est, bien plutôt l'histoire. Et le spectacle auquel il nous fait assister, c'est bien celui de la construction d'une temporalité, d'une certaine façon de vivre le temps.