Le réel contemporain, celui des hyper-métropoles, est foisonnant et complexe. Pourtant, c'est lui qui recèle les traces du destin de la communauté, ce que nous inscrivons, dans le présent, de notre éventuel devenir. Le réel ne cache rien : la misère, les conforts, le doute comme la crasse ou le rire, et les fenêtres.
Pour peu que ce réel soit en mouvement, gens qui montent, descendent, agissent, parlent, et eux-mêmes emportés avec la ville, géométries, noms, immeubles, défilant sur les vitres, alors c'est une arme pour le retourner, ce réel invisible, comme un gant.
C'est l'acte de violence de l'écrivain. Il nomme, il se saisit de la vibration du visible et en fait langue. Alors nous sortons renforcés, même si la détresse du réel est la même.
Sereine Berlottier a publié chez Fayard un livre étonnant et angoissant, FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)
Le réel contemporain, celui des hyper-métropoles, est foisonnant et complexe. Pourtant, c'est lui qui recèle les traces du destin de la communauté, ce que nous inscrivons, dans le présent, de notre éventuel devenir. Le réel ne cache rien : la misère, les conforts, le doute comme la crasse ou le rire, et les fenêtres.
Pour peu que ce réel soit en mouvement, gens qui montent, descendent, agissent, parlent, et eux-mêmes emportés avec la ville, géométries, noms, immeubles, défilant sur les vitres, alors c'est une arme pour le retourner, ce réel invisible, comme un gant.
C'est l'acte de violence de l'écrivain. Il nomme, il se saisit de la vibration du visible et en fait langue. Alors nous sortons renforcés, même si la détresse du réel est la même.
Sereine Berlottier a publié chez Fayard un livre étonnant et angoissant, FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)