Faut il sauver les grandes écoles?. De la culture de la sélection à la culture de l'innovation

Par : Pierre Veltz

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  • Nombre de pages128
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-7246-8219-9
  • EAN9782724682199
  • Date de parution05/06/2007
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille748 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurPresses de Sciences Po

Résumé

Véritables machines r sélection, les grandes écoles constituent d'efficaces cabinets de recrutement pour le CAC 40, sans etre pour autant les moteurs de l'économie d'innovation qu'elles pourraient et devraient etre, compte tenu de leurs liens privilégiés avec les entreprises. Leur bonne santé apparente est trompeuse et leur degré de fermeture sociologique insupportable. Loin de pouvoir rivaliser avec les grandes universités scientifiques et technologiques étrangcres (foyers de l'économie de la connaissance et fers de lance de la compétitivité de leurs pays), les écoles d'ingénieurs sont beaucoup trop petites, fermées et franco-françaises.
La France prend un retard considérable alors que les solutions sont connues : regrouper les écoles en ensembles de taille internationale ; intensifier les liens avec les universités ; accroître la diversité sociale et culturelle ; internationaliser vigoureusement. Elles ne demandent que du courage politique. Le temps presse. Pierre Veltz a été directeur de l'école nationale des ponts et chaussées et président de ParisTech, qui regroupe dix écoles d'ingénieurs parmi les plus prestigieuses.
Véritables machines r sélection, les grandes écoles constituent d'efficaces cabinets de recrutement pour le CAC 40, sans etre pour autant les moteurs de l'économie d'innovation qu'elles pourraient et devraient etre, compte tenu de leurs liens privilégiés avec les entreprises. Leur bonne santé apparente est trompeuse et leur degré de fermeture sociologique insupportable. Loin de pouvoir rivaliser avec les grandes universités scientifiques et technologiques étrangcres (foyers de l'économie de la connaissance et fers de lance de la compétitivité de leurs pays), les écoles d'ingénieurs sont beaucoup trop petites, fermées et franco-françaises.
La France prend un retard considérable alors que les solutions sont connues : regrouper les écoles en ensembles de taille internationale ; intensifier les liens avec les universités ; accroître la diversité sociale et culturelle ; internationaliser vigoureusement. Elles ne demandent que du courage politique. Le temps presse. Pierre Veltz a été directeur de l'école nationale des ponts et chaussées et président de ParisTech, qui regroupe dix écoles d'ingénieurs parmi les plus prestigieuses.