Fatalité et histoire dans Les Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma. Une lecture diachronique des indépendances africaines appliquée à un texte phare des Lettres africaines

Par : Bachir Tamsir NIANE
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages80
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-342-05963-2
  • EAN9782342059632
  • Date de parution30/12/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurConnaissances & Savoirs

Résumé

L'année 2000 a vu la célébration joyeuse et multicolore du cinquantenaire de l'obtention des indépendances dans la plupart des pays africains ayant appartenu à l'ancienne AOF (Afrique Occidentale Française). Partout sur le continent, la fierté d'être sorti de la colonisation fut célébrée. Cependant, un questionnement a eu lieu sur la gestion de cinquante années d'indépendance africaine. En effet, le son mélodieux des instruments de musique pouvait difficilement cacher la symphonie macabre des cris des prisonniers politiques détenus par des pouvoirs dictatoriaux, qui s'étaient installés sur les décombres de l'empire colonial.
De tous les romanciers africains contemporains, Ahmadou Kourouma fut certainement celui qui réussit le mieux à montrer les limites et les crimes du nouveau pouvoir dans un roman jusqu'à présent inégalé : « les soleils des indépendances ». À travers l'étude du phénomène historique tel que narré dans ce roman, et de ce qu'il conviendrait de qualifier de fatalité, le présent ouvrage entend apporter la preuve que les conditions de l'échec relatif des pays africains étaient déjà réunies au moment où fut proclamée l'indépendance : il s'agit d'une classe intellectuelle insuffisamment préparée au pouvoir politique, l'inexpérience des conditions de gestion d'un État moderne et fort, le micro-nationalisme volontairement suscité par l'ancienne puissance coloniale, et les querelles de personnes et de préséances.
Fama, prince sans couronne, apparaît ainsi comme le symbole d'une Afrique, dont le sort a été définitivement changé par le fait colonial.
L'année 2000 a vu la célébration joyeuse et multicolore du cinquantenaire de l'obtention des indépendances dans la plupart des pays africains ayant appartenu à l'ancienne AOF (Afrique Occidentale Française). Partout sur le continent, la fierté d'être sorti de la colonisation fut célébrée. Cependant, un questionnement a eu lieu sur la gestion de cinquante années d'indépendance africaine. En effet, le son mélodieux des instruments de musique pouvait difficilement cacher la symphonie macabre des cris des prisonniers politiques détenus par des pouvoirs dictatoriaux, qui s'étaient installés sur les décombres de l'empire colonial.
De tous les romanciers africains contemporains, Ahmadou Kourouma fut certainement celui qui réussit le mieux à montrer les limites et les crimes du nouveau pouvoir dans un roman jusqu'à présent inégalé : « les soleils des indépendances ». À travers l'étude du phénomène historique tel que narré dans ce roman, et de ce qu'il conviendrait de qualifier de fatalité, le présent ouvrage entend apporter la preuve que les conditions de l'échec relatif des pays africains étaient déjà réunies au moment où fut proclamée l'indépendance : il s'agit d'une classe intellectuelle insuffisamment préparée au pouvoir politique, l'inexpérience des conditions de gestion d'un État moderne et fort, le micro-nationalisme volontairement suscité par l'ancienne puissance coloniale, et les querelles de personnes et de préséances.
Fama, prince sans couronne, apparaît ainsi comme le symbole d'une Afrique, dont le sort a été définitivement changé par le fait colonial.